Rahotep, fils présumé de Snéfrou

« LES COUPLES DE L'ANCIEN EMPIRE La femme ayant une grande importance dans la société égyptienne de l'Ancien Empire, il était normal de la représenter au côté de son époux, soit sur un même socle comme c'est le cas pour Raherka et Merseankh (Louvre), soit sur un socle séparé comme pour Rahotep et Nofret ou Sepa et Nesa (Louvre) .

Quant aux yeux incrustés, il s'agit d'une pratique courante à cette époque, qui confère aux œuvres une impression de vie intense.

L'un des plus beaux exemples de statues de ce type reste le Scribe du Louvre.

pilleurs de tombes.

La sépul­ ture se composait d'un grand mastaba en briques crues comprenant deux entrées et deux chapelles cruciformes.

Des statues magnifiques D aninos pénétra d'abord dans celle du prince Ra­ hotep, qui renfermait alors deux statues de grande taille représentant ce dernier et sa femme.

De magnifiques re- 1 iefs peints couvraient en partie les murs.

L'autre cha­ pelle, également décorée, était consacrée à Nofret.

Par la suite, les deux salles furent murées, remplacées par des niches-fausses portes.

Dani­ nos ne put découvrir l'entrée du caveau, et ses travaux s'arrêtèrent là.

Mariette fit exécuter des moulages des reliefs, qui demeurèrent en place.

Les chapelles ouvertes subi­ rent alors les outrages du temps et les reliefs se dégra­ dèrent rapidement, perdant leur polychromie et leur éclat.

Les deux statues furent transportées au musée du Caire.

Chacun des person­ nages est représenté assis sur un siège cubique à haut dos­ sier, les bras ramenés sur la poitrine ou sur les genoux.

L'homme, à la peau couleur ocre rouge, porte un simple pagne blanc.

Sa femme à la peau plus claire est vêtue d'une robe fourreau à bre­ telles et d'un long manteau blanc.

Ses cheveux mi-longs sont ceints d'un bandeau à décor floral, son cou d'un lar­ ge collier.

Son époux, les che­ veux ras, porte une mous­ tache, ce qui est fréquent à cette époque.

Le rendu un peu massif des corps ainsi. »