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Qui était MARGUERITE DE NAVARRE ?

Publié le 27/02/2008

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A treize ans, elle parlait l'italien et l'espagnol comme le français, elle connaissait un peu de grec, de latin et d'hébreu. Plus tard, elle fit de sérieuses études philosophiques et théologiques. Cette «perle des perles» de la Renaissance était soeur de François Ier. Grande, élancée, le nez un peu long, elle avait un teint éblouissant et charmait par ses yeux pétillants et son sourire enjôleur. Née à Angoulême le 11 avril 1492 (elle était fille de Charles de Valois-Orléans, comte d'Angoulême, et de Louise de Savoie), on la maria très jeune (12 décembre 1509) à Charles, duc d'Alençon, qu'elle n'aimait pas et qui mourut de honte, en 1525, pour avoir, provoqué par sa fuite le désastre de Pavie. Deux ans plus tard, elle épousa Henri d'Albret, roi de Navarre, son cadet de douze ans, dont elle semblait éprise mais qui ne la rendit guère plus heureuse. En fait, elle aimait surtout son frère, pour qui elle manifesta toujours un grand dévouement : elle alla le voir pendant sa captivité en Espagne et travailla à le faire libérer.

« Clément Marot a si bien encensée en parlant d'un "corps féminin, cœur d'homme et tête d'ange", naît au paysd'Angoulême, appartenant à une branche cadette de la famille royale.

Sœur plus âgée de deux ans du futur FrançoisIer, toute sa jeunesse est hantée par l'idée que son frère deviendra un jour roi de France.

Elle fera tout pour cela,aidant sa mère, l'orgueilleuse et ambitieuse Louise de Savoie à préparer le terrain.

Née en 1492, l'année des grandesdécouvertes, elle reçoit une éducation brillante mettant en relief son extraordinaire intelligence, apprend l'italien, lelatin, le grec.

Celle que l'on a surnommée la "Marguerite des Marguerites", épouse, par mariage arrangé, le ducd'Alençon en 1509.

Six ans plus tard, son cher François accède à la plus haute marche du royaume.

Dès lors, elledevient le centre de son élégante cour.

Sous son égide, le monde des arts et des lettres prend un essor fulgurant.Elle protège les écrivains comme Rabelais, Bonaventure Des Periers, les poètes dont Clément Marot. Marguerite participe aussi à la vie politique du pays, conseille son frère, prend part aux grandes décisions de l'Etat.Ce frère qu'elle aime tant et sur lequel elle reporte toute l'affection qu'elle ne trouve pas auprès de son mari.Lorsque François Ier est fait prisonnier, après Pavie en 1525, elle fait le voyage long et périlleux pour soulager soncadet, gravement malade.

Elle tente même d'obtenir de Charles Quint, une paix convenable et honnête.

Mais cedernier, malgré tout le charme déployé par Marguerite, reste intransigeant.

Elle revient en France, considéréecomme une héroïne au grand cœur.

Un autre fait marquant va changer sa vie.

Son mari, si détesté, meurt enfin.Devenue veuve, elle convole en justes noces, deux ans plus tard, avec Henri D'Albret (le grand-père du futur HenriIV...), roi de Navarre, un homme qu'elle estime. En humaniste qu'elle est, elle s'intéresse à tout ce qui peut enrichir l'âme humaine.

Sous l'influence de Lefèvred'Etaples, elle s'initie au mysticisme.

Très en avance sur son temps, elle rêve de transformer et réformer l'Églisequ'elle juge inadaptée et rétrograde.

En 1533, la Sorbonne l'attaque violemment sur un de ses poèmes.

Il faut toutela diplomatie de son frère pour en empêcher la condamnation.

Vivant presque constamment dans son fief de Nérac,dans le Béarn, elle est au contact des réformés protestants qu'elle protège vigoureusement face au racisme religieuxde ses pairs.

Si elle J prend partie, Marguerite de s Navarre n'adhère pas aux thèses de Calvin ou de Luther, restantune catholique fervente.

Ce qu'elle souhaite, c'est une réforme en douceur, prenant en compte la grandeur de Dieuet sa bonté.

C'est une progressiste dont les positions à la fois éclairées et inflexibles lui valent de nombreux ennuisde la part du clergé.Quand François Ier, ce frère auquel elle vouait une admiration sans retenue disparaît en 1547, Marguerite est unefemme inconsolable.

Retirée à Nérac, elle se réfugie dans le mysticisme, tout en défendant les intérêts de laNavarre, devenue sa seconde patrie.

Les dernières années de sa vie sont consacrées à l'écriture où elle se révèleune conteuse et une moraliste avertie.

Elle meurt à Odos, en Bigorre, en 1549, à l'âge de 57 ans. Henri de Navarre épouse Marguerite de Valois : c'est le signal du massacre Jeanne d'Albret, mère d'Henri de Navarre, le futur Henri IV, protestante et Catherine de Médicis, veuve d'Henri II,mère de Marguerite de Valois et catholique sont tombées d'accord pour marier ensemble leurs enfants.

Mais loin dumariage d'amour, cette union initiée par la machiavélique Médicis devrait être un gage de réconciliation entrecatholiques et protestants qui se déchirent depuis une dizaine d'années.

Un concours de circonstances funestesfera de cette cérémonie le signal déclencheur du massacre de la Saint-Barthélemy.En ce 18 août 1572, dans un Paris échauffé par un soleil radieux...

comme par les haines religieuses, on va célébrerles noces de la sœur du roi.

Un murmure d'admiration parcourt la foule qui se presse autour de Notre-Dame de Paris.Marguerite de Valois s'avance, resplendissante, coiffée d'une couronne rehaussée de pierreries et vêtue d'unmanteau bleu à la longue traîne portée par trois princesses.

Sur l'estrade dresséesur le parvis, elle rejoint Henri de Navarre, le futur Henri IV, qui la regarde, mi-ébloui, mi-goguenard.

Devantl'assistance pétrifiée, le cardinal de Bourbon reçoit les consentements des époux, devant l'église, à l'habitude dutemps.

Après quoi Henri conduit sa femme à l'intérieur de la cathédrale, puis sort par la porte des chanoinesaccompagné des protestants de sa suite.

Comme il en a été convenu, Henri le huguenotn'assistera pas à la bénédiction et c'est le duc d'Anjou, le futur Henri III, qui conduit sa sœur à l'autel. De la cathédrale, Henri gagne l'Évêché.

Là, pendant quatre longues heures, il attend la fin de la messe.

De retour àNotre-Dame, il donne un baiser à son épouse et l'escorte jusqu'à l'Évêché où est donné un dîner en l'honneur desmariés.Pendant les trois jours qui suivent, la cour est prise dans le tourbillon de fêtes somptueuses.

Bals, banquets,tournois, feux d'artifices, ballets et comédies sont au menu des réjouissances.

Le roi et ses frères participent à undéfilé de chars de carnaval sur lesquels sont représentés des dieux et des monstres marins.

Dans la grande salle duPetit-Bourbon, on donne un mystère à la mode du Moyen Age.

Henri de Navarre et les siens y figurent deschevaliers errants qui tentent de forcer les portes du paradis mais sont repoussés vers l'enfer par trois cavalierscélestes incarnés par Charles IX et ses frères.

Donnant insidieusement aux huguenots le rôle des méchants etérigeant les catholiques en défenseurs de la chrétienté, le tournoi qui se déroule dans la cour du Louvre jette de. »

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