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Quels sont les points communs des trois régimestotalitaires soviétique, fasciste et nazi (1917/1939) ?

Publié le 27/04/2014

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Quels sont les points communs des trois régimestotalitaires soviétique, fasciste et nazi (1917/1939) ?   Si le XXème siècle est le « siècle des extrêmes » Eric Hobsbawn, il est indéniablement celui des totalitarismes. En effet ils sont tous nés au XXème siècle et plus précisément après la première guerre mondiale, dans l’entre deux guerre. Parmi eux, le nazisme hitlérien en Allemagne, le fascisme mussolinien en Italie et le communisme de Lénine puis Staline, en URSS. Ces régimes dépassent la dictature traditionnelle en ce sens que les autorités contrôlent les pouvoirs politiques, économiques et culturels et s’immiscent dans la totalité de la vie des individus, et publique et privée. Comment et pourquoi de tels régimes ont-ils pu voir le jour ? Quels sont les points communs à ces trois régimes totalitaires ? Quelle fut l’attitude des démocraties face à ces totalitarismes dans les années 30 ?   La première guerre mondiale a joué un rôle décisif dans l’évolution politique de l’Europe en provoquant une onde de choc dont les effets les plus marquants ont été une expérience collective de la violence de masse, une crise des sociétés et des économies européennes au lendemain de la guerre avec les difficultés du retour à la vie civile, l’appauvrissement des pays européens, l’instabilité sociale et politique et enfin des bouleversements géopolitiques d’une Europe redécoupée par les différents traités de paix. Après la guerre, la violence des champs de bataille est transférée à la vie politique. D’anciens combattants fondent des groupes paramilitaires les « squadristes » ou « chemises noires » en Italie, ou les « sections d’assaut » SA en Allemagne qui sèment la terreur, sur fond de frustrations liées à la défaite ou aux traités de paix. En Russie, suite à la révolution de février 1917, le régime tsariste s’effondre, permettant ainsi aux Bolchéviks, menés par Trotski, de prendre le pouvoir en 1917.Lénine est à la tête de la Russie. Alors qu’elle se situe dans le camp des vainqueurs en 1918, l’Italie se retrouve dans une situation très difficile. Les traités de paix ne lui permettent pas d’obtenir la totalité des territoires qu’elle convoitait « les terres Irrédentes » et s’estime lésée. Les dirigeants italiens sont rendus responsables, le régime n’est plus soutenu par la population et le thème de la victoire mutilée se développe dans les partis d’extrême droite. Parmi ces partis, on note la montée du mouvement fondé par Bénito Mussolini en mars 1919 ; « les faisceaux italiens de combat » rassemblant des nationalistes, des anarchistes et surtout d’anciens combattants. Quant à l’Allemagne, la population n’accepte ni la défaite, ni la responsabilité de la guerre, ni les conditions imposées par le traité de Versailles (désarmement, pertes territoriales et réparations financières). Le République de Weimar, issu de la chute de l’Empire le 9 novembre 1918, est à la fois contesté par l’extrême gauche révolutionnaire qui souhaite s’inspirer modèle soviétique et ^par les nationalistes d’extrême droite. Le traité de Versailles est vécu comme un « diktat » inacceptable et dans les milieux politiques et dans la population. Les sociétés russes, italiennes et allemandes sortent traumatisées de la guerre. En Russie, la guerre et les première mesures bolchéviques plongent le pays dans une grave crise économique : elle se manifeste par du chômage, de l’inflation et des famines (Oural en 1921). En Italie dans les années 20 et en Allemagne dans les années 30, la crise est tout aussi grave et se manifeste, hormis la famine, par les mêmes effets : la population s’appauvrit sous une inflation extrême, une dévaluation importante du Mark et une bourgeoisie qui craint qu’une arrivée au pouvoir des communistes (comme en Russie) ne la dépossède de ses propriétés. Ceci favorise son ralliement aux fascistes en Italie, et aux nazis en Allemagne. La violence est revendiquée comme moyen d’accession au pouvoir par les totalitarismes, qui rejettent les principes érigés par les démocraties libérales. Cette violence prend néanmoins une forme et une importance différentes selon les régimes. En Russie une guerre civile éclate en 1918 entre les « rouges » (communistes) et les « blancs » (partisans du tsarisme), adversaires de la Révolution et soutenus par la France et la Grande Bretagne. La victoire des partisans de Lénine est due à une militarisation une marche forcée, l’armé...
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« pouvoir en 1917.Lénine est à la tête de la Russie.

Alors qu'elle se situe dans le camp des vainqueurs en 1918, l'Italie se retrouve dans une situation très difficile.

Les traités de paix ne lui permettent pas d'obtenir la totalité des territoires qu'elle convoitait « les terres Irrédentes » et s'estime lésée.

Les dirigeants italiens sont rendus responsables, le régime n'est plus soutenu par la population et le thème de la victoire mutilée se développe dans les partis d'extrême droite.

Parmi ces partis, on note la montée du mouvement fondé par Bénito Mussolini en mars 1919 ; « les faisceaux italiens de combat » rassemblant des nationalistes, des anarchistes et surtout d'anciens combattants.

Quant à l'Allemagne, la population n'accepte ni la défaite, ni la responsabilité de la guerre, ni les conditions imposées par le traité de Versailles (désarmement, pertes territoriales et réparations financières).

Le République de Weimar, issu de la chute de l'Empire le 9 novembre 1918, est à la fois contesté par l'extrême gauche révolutionnaire qui souhaite s'inspirer modèle soviétique et ^par les nationalistes d'extrême droite.

Le traité de Versailles est vécu comme un « diktat » inacceptable et dans les milieux politiques et dans la population.

Les sociétés russes, italiennes et allemandes sortent traumatisées de la guerre.

En Russie, la guerre et les première mesures bolchéviques plongent le pays dans une grave crise économique : elle se manifeste par du chômage, de l'inflation et des famines (Oural en 1921).

En Italie dans les années 20 et en Allemagne dans les années 30, la crise est tout aussi grave et se manifeste, hormis la famine, par les mêmes effets : la population s'appauvrit sous une inflation extrême, une dévaluation importante du Mark et une bourgeoisie qui craint qu'une arrivée au pouvoir des communistes (comme en Russie) ne la dépossède de ses propriétés.

Ceci favorise son ralliement aux fascistes en Italie, et aux nazis en Allemagne.

La violence est revendiquée comme moyen d'accession au pouvoir par les totalitarismes, qui rejettent les principes érigés par les démocraties libérales.

Cette violence prend néanmoins une forme et une importance différentes selon les régimes.

En Russie une guerre civile éclate en 1918 entre les « rouges » (communistes) et les « blancs » (partisans du tsarisme), adversaires de la Révolution et soutenus par la France et la Grande Bretagne.

La victoire des partisans de Lénine est due à une militarisation une marche forcée, l'armée rouge étant organisée par Trotski.

Le « communisme de guerre est lancé.

Toutes les libertés sont supprimées et les premiers Goulags sont ouverts : la guerre fait donc naitre la « dictature du prolétariat », qui doit aboutir à la destruction de la bourgeoisie.

Après le première guerre et la guerre civile, la Russie n'est plus qu'un champ de ruines.

La maladie. »

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