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Qatar

Publié le 23/09/2013

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Les investissements dans le Monde Les investissements du Qatar ne s'arrêtent pas aux frontières françaises. Même si la France se révèle être un allié majeur dans la politique de développement de cet état, d'autres états entretiennent une étroite collaboration avec la Qatar. Ces investissements massifs à l'étranger ont pour principal but la mise en place d'une économie viable afin d'assurer l'ère post gazière. Cette péninsule pourrait subvenir à ses besoins en hydrocarbures pendant les 160 prochaines années. Le Qatar, de par sa situation géographique optimale, au carrefour des continents africains, européens et asiatiques peut investir dans les principales puissances économiques mondiales. De plus il se situe au coeur des échanges commerciaux et financiers mondiaux. Le QIA (Qatar Investment Authority) se révèle être la source des investissements qataris. Ce fond d'investissement souverain de l'émirat du Qatar fondé en 2005 est dirigé par le Cheikh Tamin Bin Hamad Al-Thani. Cet établissement décide des investissements futurs. Ces investissements concernent souvent des secteurs très diversifiés (luxe, hôtellerie, matières premières) mais ils ont tous un point commun : le Qatar a l'assurance de percevoir des dividendes importantes à différentes échéances. En effet le Qatar mène cette politique d'investissements exclusivement dans des entreprises en bonne santé et générant d'importants bénéfices. Le QIA possède environ 85 milliard de dollars d'actifs. Le but principal de ces fonds souverains est de préparer l'avenir en assurant l'autonomie financière de cette minuscule péninsule. En effet l'Emir entend que son budget ne soit plus financé, dès 2020, par les revenus tirés de l'extraction d'hydrocarbures mais par les dividendes issus des investissements réalisés. Cette politique menée marque la fin de l'ère pétrolière et gazière et l'avènement du capitalisme actionnarial. Ainsi le Qatar de désire pas produire des biens ou des services dans le but de générer des profits mais préfère réaliser des placements financiers. Le Qatar se révèle être actuellement le principal investisseur mondial ; en effet en moyenne 20 à 30 milliards de dollars sont d&...
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« portefeuille en se tournant vers l’industrie.

Les marques automobiles, fleurons de l’économie allemande attirent particulièrement les convoitises des investisseurs qataris, comme en témoigne l’apport de 7 milliards d euros de capitaux dans les constructeurs Porsche et Volkswagen.

Ils possèdent ainsi environ 20% du groupe. Grace à la stabilité de ses investissements, le Qatar résiste bien à la crise économique internationale qui secoue l’ensemble des économies mondiales depuis septembre 2008. En effet, malgré les pertes considérables de leurs fonds en Occident, la valeur de ses actifs a bien résisté notamment grâce à la hausse du prix du baril de pétrole qui permit de gonfler les liquidités de cet état producteur. Les dirigeants qataris s’intéressent particulièrement aux secteurs ayant bien résisté à la récession tels que la pharmacie, l’agroalimentaire, les télécommunications. L’Afrique, ce continent composé majoritairement de pays en cours de développement et instable, où règne la pauvreté est l’un des principaux concernés des investissements qataris.

En effet les fonds souverains s’y intéressent afin d’assurer une protection vis a vis des investissements occidentaux (ports, agriculture, minerais…) Il s’agit la d’une diversification géographique qui vient épauler une diversification sectorielle. De plus ce continent se trouve être un partenaire nécessaire au Qatar.

En effet, ce dernier cumule les problèmes agricoles du fait des pénuries d’irrigation, des sols pauvres, des conditions climatiques extrêmes, du manque de main d’œuvre qualifiée et formée.

Seul 6% du territoire est cultivable.

Afin de nourrir sa population le pays se voit contraint d acheter des tonnes de céréales, de farine…entrainant une dépendance causant des contraintes et des couts importants.

En attendant une politique agricole durable et productive le Qatar achète des terres agricoles a l étranger, principalement en Afrique ou le Qatar a acheté 40 000 hectares au Kenya où la main d’œuvre est peu chère.

Il désire étendre cette politique à des pays d’Asie tels que l’Indonésie ou le Vietnam.

Il développe ainsi une politique dite d’agri business.

Ces investissements sont plébiscités par ces états qui voient en eux une possibilité de se développer a long terme et de sortir ainsi de nombreuses années d’instabilité politique.

Ces capitaux permettent de relancer l’économie mais aussi de soutenir l’éducation et la santé. Leur choix se porte principalement sur des entreprises aux technologies innovantes, dans l’énergie par exemple, ou encore l’automobile.

Avec une aide au développement de la voiture électrique en collaboration avec le groupe Daimler. S’agissant de l’Europe, le Royaume Uni se révèle être le principal partenaire du Qatar. La capitale britannique s’est imposée comme la première destination mondiale pour les investissements du petit Etat gazier, qui imprime peu à peu sa marque sur la ville.

Il y a construit la plus haute tour d’Europe de l’Ouest, a racheté le village olympique et s’est emparé de Harrods .

Rien d’étonnant étant donné que cet émirat fut une colonie britannique jusqu’ a son indépendance en 1971.

Il se trouve derrière d’importants projets immobiliers avec la construction du Shard, la plus haute tour d’Europe de l’Ouest coutant la bagatelle de 1,8 milliard d’euro et le rachat de quartiers huppés en bordure de Hyde Park.

Parmi les autres adresses prestigieuses aux mains du Qatar figurent l’ex-ambassade des Etats-Unis ou le marché de Camden, l’un des principaux lieux touristiques de la capitale.

Son patrimoine comprend aussi quelques fleurons de l’économie anglaise.

Il détient 26% des supermarchés Sainsbury’s, 7% de la banque Barclays et 20% de la Bourse de Londres.

En mai 2010, les Qataris se sont même offert le célèbre magasin Harrods pour 1,3 milliard de livres. De plus lors de l’intervention militaire alliée en Lybie a l’été 2011 la Grande Bretagne a été avec le Qatar et la France l’un des acteurs les plus influents de cette offensive.

De plus les. »

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