Devoir de Philosophie

Qatar.

Publié le 15/04/2013

Extrait du document

qatar
Qatar. 1 PRÉSENTATION Qatar, en arabe Qa?ar, pays du Proche-Orient situé dans la péninsule Arabique, formant une pointe dans le golfe Arabo-Persique. Sa capitale est Doha. Le Qatar est limité au sud-ouest par l'Arabie saoudite et au sud-est par les Émirats arabes unis. Ancien protectorat britannique, tirant ses ressources de la pêche et des huîtres perlières, l'émirat du Qatar est devenu depuis son indépendance en 1971 un État prospère dont le développement économique s'est fondé sur l'exploitation de ses gisements de pétrole et, surtout, de gaz naturel. 2 LE PAYS ET SES RESSOURCES Le Qatar couvre une superficie de 11 427 km². C'est un pays relativement plat ; l'altitude la plus élevée ne dépasse pas 40 mètres, dans le centre du pays. La partie méridionale de la péninsule se résume à une vaste étendue de sable. Seul le Nord est recouvert d'une végétation importante car il reçoit l'essentiel des 127 mm de précipitations annuelles. Le climat est quasi désertique. Il y fait très chaud l'été (de mai à octobre), la température moyenne du mois de juillet dépasse 36 °C, avec un très fort taux d'humidité. Le climat est plus doux l'hiver (20 °C en moyenne au mois de janvier). Le pays bénéficie d'un sous-sol très riche en hydrocarbures. Ses réserves de pétrole, exploitées dès 1949 (gisement de Dukhan) puis à partir des années 1960 pour les champs offshore (MaydanMahzam), sont estimées à environ 15 milliards de barils au milieu des années 2000. S'il dispose de moins grandes ressources en pétrole que les autres États pétroliers du Golfe, il possède en revanche le plus grand réservoir de gaz naturel au monde, situé au nord-est de la péninsule -- gisement de North Field ou North Dome --, qu'il partage avec l'Iran. Ses réserves de gaz naturel (estimées à 25 000 milliards de m3) sont les troisièmes du monde (après la Russie et l'Iran), et représentent 15 p. 100 des réserves mondiales. 3 POPULATION ET SOCIÉTÉ 3.1 Démographie La population du Qatar s'élevait en 2008 à 928 635 habitants, soit une densité moyenne de 81 habitants au km2. Environ 92 p. 100 de la population est urbaine (2003), la population rurale étant essentiellement nomade. Plus d'un tiers des habitants du Qatar sont concentrés à Doha, la capitale, située sur la côte est (339 847 habitants en 2004). Les deux autres plus grandes villes du pays, Ar Rayyân (272 860 habitants) et Al Wakrah (31 441 habitants), sont situées à proximité de Doha. Enfin, le port d'Uum Saïd, au sud de la capitale, est le principal terminal pétrolier et un important centre industriel. Depuis 1949, et la découverte de gisements pétroliers, la population du Qatar a été multipliée par cinquante. Cette croissance exceptionnelle a été essentiellement le fait de l'immigration de nombreux travailleurs étrangers. Les Qataris, pour la plupart des Bédouins arabes dont les ancêtres émigrèrent de l'intérieur de la péninsule Arab...
qatar

« L'agriculture occupe une place négligeable dans l’économie qatarie.

Toutefois, compte tenu de conditions naturelles défavorables, les dirigeants ont promu un ambitieuxprogramme de développement agricole (irrigation, dessalement de l’eau de mer, fermes expérimentales) visant à assurer l’autosuffisance alimentaire.

Les principalescultures concernent les dattes, les céréales et les légumes ; l'élevage, lié à la persistance de populations nomades, conserve une certaine importance.

Si l’objectifd’autosuffisance alimentaire n’est pas atteint au milieu des années 2000, la majeure partie des légumes, du lait et du poisson consommés par les Qataris est produitelocalement. 4.2 Mines et industries Le secteur des mines et industries contribue pour près de la moitié au PIB et emploie 38 p.

100 de la population active.

Les hydrocarbures, dont l’exploitation est entre lesmains du gouvernement qatari, représentent 60 p.

100 du PIB, environ 85 p.

100 des revenues d’exportation et 70 p.

100 des recettes de l’État. Producteur de pétrole de taille moyenne (291 millions de barils en 2004, ce qui le plaçait au 22 e rang mondial), le Qatar a lourdement investi dans l’exploitation de ses immenses ressources en gaz naturel (en 2003, la production de gaz naturel s’élevait à 31 milliards de m 3), en particulier pour la production de gaz naturel liquéfié.

Les installations de liquéfaction sont principalement concentrées dans le complexe de Ras Laffan, à proximité du gisement de North Field.

Les investissements concernent enoutre les industries lourdes et de transformation (pétrochimie, sidérurgie, cimenterie, fabrication d'engrais). 4.3 Services Le secteur des services représente environ 50 p.

100 du PIB et emploie 59 p.

100 de la population active.

En particulier, à partir des années 1990, le tourisme bénéficied’investissements considérables (construction d’hôtels de luxe, projet de construction d’une île artificielle baptisée « Pearl Island » dans la baie de Doha).

En 2005, le Qataraccueillait 913 000 touristes. 4.4 Échanges La balance commerciale est traditionnellement excédentaire grâce aux exportations d’hydrocarbures qui couvrent largement les importations.

Membre de l'Organisation despays exportateurs de pétrole (OPEP) et du Conseil de coopération du Golfe (CCG), le Qatar a pour principaux partenaires commerciaux le Japon, les États-Unis et la Coréedu Sud. L'unité monétaire est le riyal du Qatar, divisible en 100 dirhams. 4.5 Transports et communications Le Qatar est doté d'un réseau de communications développé.

Un aéroport international est situé à Doha.

Les deux ports principaux du pays sont celui de Doha et celuid‘Umm Saïd.

En 1995, un nouveau port industriel est inauguré à Ras Laffan, à proximité du gisement de gaz naturel de Nord Field.

Le pays compte 1 230 km de routes. 5 HISTOIRE 5.1 La rivalité entre les al-Khalifah et les al-Thani La péninsule qatarie n'entre véritablement dans l'histoire qu'au milieu du XIXe siècle, lorsque s'y établit un pouvoir autonome.

Elle est auparavant l'objet de la rivalité opposant Bahreïn et Abou Dabi.

À partir de la fin du XVIII e siècle, elle est ainsi gouvernée depuis Bahreïn par la tribu al-Khalifah.

Le pouvoir passe ensuite aux mains d'une famille de négociants enrichis par la pêche perlière, la famille al-Thani, fortement influencée par le réformisme wahhabite.

Mohammed al-Thani fonde à Doha une dynastieque reconnaissent les Britanniques, en 1868. En 1872, cependant, la péninsule passe sous l'influence de l'Empire ottoman.

En 1913, un accord est conclu entre Britanniques et Ottomans, redéfinissant les zonesd'influence dans la région. 5.2 Un protectorat britannique La domination britannique sur le Qatar est consacrée, en 1916, par un traité de protectorat : l'émir, en échange de la protection britannique contre la puissance menaçanted'Ibn Séoud, accorde à la Grande-Bretagne une exclusivité sur les concessions pétrolières.

Les premières découvertes de gisements pétrolifères dans la région, à Bahreïn en1932, soulèvent la question de la délimitation précise des frontières.

Il s'agit de définir les territoires de prospection et d'exploitation des compagnies pétrolières,l'Américaine SOCAL (Standard Oil Company of California) a obtenu d'Ibn Séoud la concession du Hasa, en territoire saoudien, tandis que la concession qatarie est échue à laBritannique APOC (Anglo-Persian Oil Company).

Définir la frontière revient à tracer la séparation entre les deux concessions.

Se pose en outre la question de l'accès à lamer ; le port d'Al-Udaïd est revendiqué par l'Arabie Saoudite, le Qatar et Abou Dabi.

L'accord sur les frontières n'intervient qu'en 1965. 5.3 L’émirat indépendant Le Qatar proclame son indépendance lorsque les Britanniques quittent la région du golfe Arabo-Persique en 1971.

Il devient membre de l'Organisation des Nations unies.Alors qu'il prévoit au départ de se joindre à la fédération des Émirats arabes unis, il opte finalement pour une indépendance séparée. En 1972, l'émir qui dirige le pays, Hamad ibn Ali al-Thani, est détrôné par son cousin, Khalifa ibn Ahmad, sous le règne duquel le pays est modernisé (introduction denouvelles industries telles que l'acier et les engrais).

En 1991, le Qatar participe à la coalition levée contre l'Irak ( voir guerre du Golfe), mais n'en demeure pas moins partisan du retour de l'Irak sur la scène internationale.

Parallèlement, c’est le premier pays arabe du Golfe à conduire des négociations avec Israël en vue d'unenormalisation des relations diplomatiques.

Cette politique étrangère différenciée s'inscrit dans un contexte de tensions quasi permanentes avec ses voisins du Golfe, enraison de problèmes frontaliers récurrents. En 1986, le contentieux avec Bahreïn est ravivé lorsque les forces qataries occupent l'îlot de Fecht el-Dibel, finalement détruit aux termes d'un accord de paix.

Ladécouverte de gisements pétroliers, au début des années 1990, est le prétexte de nouveaux différends territoriaux concernant les îles Hawar.

En 1992, pour la mêmeraison, l'accord de 1965 entre le Qatar et l'Arabie saoudite est également remis en cause.

Un nouvel accord intervient l'année suivante mais la puissance saoudiennedemeure inquiétante pour l'émir qatari. 5.4 La « révolution » de Cheikh Hamad En juin 1995, Cheikh Khalifa est à son tour détrôné par son fils aîné, Hamad ibn Khalifa, ministre de la Défense et prince héritier.

Le nouvel émir obtient le soutien de lafamille royale, puis la reconnaissance de la communauté internationale.

Il engage le pays sur la voie de la modernisation et de la réforme politique, sociale et économique.Le processus démocratique est marqué dès 1995 par la levée partielle de la censure sur la presse écrite et audiovisuelle.

L’ouverture politique, qui s’exprime notamment parla tenue d’élections municipales au suffrage universel en 1999, aboutit à l’adoption, en 2003, d’une nouvelle Constitution.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles