Qatar

« Co.

Depuis la première livraison de 80 000 tonnes en 1949, la production n'a cessé d'augmenter.

Elle atteint 8,9 mil­ lions de tonnes en 1963 et dépasse 25 millions de tonnes en 1974.

La Qatar Petroleum ne détient plus le monopole depuis 1953, concurrencée par la Shell et la Qatar Oil Co.

(Japon).

En mars 1969, Qatar et Abou Dhabi ont conclu un accord aux termes duquel les deux principautés se partagent l'exploitation du gisement de Bundak, situé sur la zone côtière entre les deux pays.

Comme Koweit, Qatar a fait connaltre, à la fin de 1974, son intention de contrôler totalement le capital des sociétés opérant sur son territoire et de ne plus se contenter des 60 % obtenus au début de l'année.

En 1974, les revenus pétro­ liers de Qatar ont atteint 1 400 millions de dollars, ce qui place l'émirat parmi les pays où le revenu par tête d'habitant est le plus élevé du monde.

4 A l'annonce du retrait britannique du golfe, Qatar entreprend des négociations avec les autres émirats en vue de constituer une fédération autonome, suscep­ tible de " remplir le vide"· Le cheik héritier Khalifa est même élu président du conseil fédéral provisoire, créé à Abou Dhabi en .juillet 1968.

Mais après de longues et tortueuses négociations, Qatar et Bahrein décidèrent de se retirer de la Fédération et de promulguer leur Indépendance.

5 L'avenir pétrolier de Qatar est limité à une ving­ taine d'années de production.

Le gouvernement, soucieux de diversifier le revenu national, poursuit depuis 1970 des efforts d'Industrialisation.

L'usine d'engrais d'Oum­ Said, dont la capacité est de 100 000 tonnes par an de dérivés ammoniacaux et de 330 000 tonnes d'urée, est opérationnelle depuis 1974, de même que la cimenterie d'Oum-Bab qui doit produire 800 000 tonnes annuelles de ciment.. »