Pourquoi peut-on dire que la crise de Suez en 1956 est un moment fort dans l'affirmation politique du Tiers-Monde ?

« politique britannique au Moyen Orient.

D'autres explications expliquent d'ailleurs leur réticence : la reconnaissancediplomatique par l'Egypte de la république populaire de Chine, le fait que Nasser ai déclaré publiquement qu'ilenvisage un soutien financier de l'Union soviétique et le doute qui plane sur le Congrès du soutien américain auprojet ; l'acquisition d'armes de la Tchécoslovaquie, qui appartient au bloc soviétique, est aussi considéré commeune provocation dangereuse. 5) Les Etats-Unis et l'URSS s'allient pour affirmer qu'ils ne sont aucunement coupables de cette violence qui a touchél'Egypte, mais mettent partiellement la faute sur la France et l'Israël.

Ils tentent de chercher une solution semblableaux conditions de l'armistice entre l'Egypte et Israël.

On voudrait un partage équitable du canal de Suez, pluséquitable que celui de la Pologne.

Le tout dans une ambiance pacifiste pour les américains, mais plus violentes si il lefaut pour les soviétiques.

Ce qui jusque-là tient au caractère dictatorial de l'URSS.

Tous deux, se placent commedéfenseur de la paix, seulement de deux manière différentes ; avoir la paix en faisait la paix et avoir la paix par laviolence. Pourquoi peut-on dire que la crise de Suez en 1956 est un moment fort dans l'affirmation politique duTiers-Monde ? La crise du canal de Suez, aussi connue sous le nom de guerre de Suez, campagne de Suez ou opération Kadesh,est une guerre qui éclata en 1956 en territoire égyptien.

Le conflit éclata entre l'Égypte et une alliance secrète, leprotocole de Sèvres, formée par l'État d'Israël, la France et le Royaume-Uni, suite à la nationalisation unilatérale ducanal de Suez par l'Égypte. Le terme de Tiers Monde est apparu en 1952 sous la plume d'Alfred Sauvy dans un article de l'Observateur.

Ilrassemble des pays, issus pour la plupart de la décolonisation, qui ont cherché à délivrer un message politiquenouveau.

L'hétérogénéité de ce groupe, sur les plans politiques et économiques, a finalement contrarié lestentatives d'organisation et empêché la réduction du fossé nord –sud.

Les indépendances ont donc donné naissanceà des Etats qui ont en commun leur passé colonial et d'insolubles problèmes de développement.

Comme le tiers étatdans l'Ancien Régime, le Tiers Monde n'est rien et demande à devenir quelque chose.

Durant ¼ de siècle, les paysdu sud ont cherché à affirmer leur unité politique afin d'imposer par la loi du nombre un « Nouvel ordre économiquemondial ».

Mais la crise économique et la crise de la dette, en aggravant les disparités entre les différentscontinents, ont conduit à son éclatement. Le 30 septembre 19 56, sans en référer à Washington, Le Royaume-Unis et la France décident d'intervenir enEgypte, avec l'opération Mousquetaire en partenaire avec Israël, pour reprendre le contrôle du canal de Sueznationalisé le 26 juillet 1956 par le colonel.

Washington et Moscou contraignent les deux « vieilles » puissanceseuropéennes à reculer puis à évacuer finalement l'Egypte.

La leçon est claire : la responsabilité de l'ordre mondialappartient aux UA et à l'URSS.

Les pays du tiers monde contestent la division bipolaire du monde et ainsi s'affirmentsur la scène internationale comme un acteur majeur. Une fois le canal libéré, Nasser saisit l'occasion du cinquième anniversaire de la révolution égyptienne pour annoncer son intention de nationaliser le canal de Suez et de geler tous les avoirs de la Compagnie universelle qui l'exploite.Cette déclaration choc fait suite au refus de la Grande-Bretagne et des États-Unis de participer au financement de la construction du barrage d'Assouan.

En fait, Nasser espère obtenir les fonds nécessaires à la construction du barrage grâce à la nationalisation. La crise de Suez marque en définitive la fin d'une époque, celle de l'influence traditionnelle des anciennes puissancescoloniales dans la région.

Leur politique colonialiste, motivée par des intérêts économiques et politiques, a échouéen raison de la « désolidarisation » de leur allié américain.

Ce revers humiliant profite au colonel Nasser qui sort victorieux du conflit et devient la nouvelle figure du nationalisme arabe et de la décolonisation.. »