Pourquoi la mémoire des harkis est-elle une mémoire particulière?
Publié le 20/10/2013
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Durant près de huit ans d'affrontements, les convictions des hommes ont engendré sang et déchirement. Les deux cotés méditeranéens se disputant l'Algérie, ont mis tout en œuvre pour parvenir a leur fin. Dans un premier temps nommée "événement" , la guerre d'Algérie brisa les hommes, montrant que la France pouvait renier ses principes si souvent montrés en exemple et se comporter comme une force d'occupation ; rupture des liens qui s'étaient progressivement noués en 130 ans de colonisation ; déchirements parmi la population française entre ceux qui ont finalement accepté l'indépendance et ceux qui continuaient à la refuser. Parmi les belligérants, les harkis (supplétifs, algeriens se rangeant aux coté français), ces hommes qui trouvèrent en la France une vraie patrie, se battant pour ses colonisateurs. Ce sont les mémoires de ses hommes que nous traiterons dans cette étude.
«
d'en sortir.
» Pourtant, nombre de harkis voulant entrer en métropole, ont était
contraint de le faire clandestinement.
Des réseaux de rapatriment non -officiel
placent des familles dans des camps, ce nsés évités les représailles de guerre.Selon
le gouvernement français, un harkis n'est pas comme un pied noir, un français
algérien voulant retournés dans la terre de ses père; un harki est un algérien, s'il
veut vivre en France, ce n'est pas un retour au source, c'est de la migration.
Partant de ce principe, peu sont les harkis qui ont réussi a rejoindre le côté
nord de la méditéranée.
Pourtant rongés par la menace d'une Algerie vindicative,
nombre d'entre sont laissés à leurs sort, sur une terre qui les c onsidère comme des
traitres.
Plusieurs dizaine de milliers de harkis ont trouvés la mort suite à
l'indépendance .
Pour ceux qui furent prisonniers, une procédure spéciale de
rapatriement fut mise au point entre les gouvernements français et algériens en
19 65.
Seuls 1333 anciens harkis en bénéficièrent.
Ils furent officiellement prévenus
que tout retour leur était définitivement interdit.
Leurs noms furent inscrits sur une
liste noire, C'est la fin du mythe entretenu les années précédentes qui présentait le s
français musulmans comme des français comme les autres.
• Une mémoire douloureuse, qui perdure au lendemain de geurre.
Aujourd'hui, les colère ce sont quelque peu éteinte.
Les témoins
disparaissant, le souvenir en est apaisé.
La guerre d'Algerie n'est pl us un tabou, elle
peut désormais être enseignée sans pudeur.
Mais qu'en était -il il y à 50ans?
Au lendemain de guerre, les harkis gardèrent espoir de garder la nationnalité
française, et de rejoidre ainsi les métropoles.
Mais la France ne les considérant p as
comme français mais bien comme des imigrés ; ils n'ont aucune racine Française,
ils ne retourne pas en France, ce n'est pas terre de leurs pères..
, nombre d'entre eux
durent rester en Algérie, là où ils baignés sous la menace.
On se rappelera le calvai re de ses harkis, tués deux fois par leurs bourreaux, vivants
des tortures atroces et inimaginables.On se souvient des femmes violées,
contraintes a regarder leurs enfants jetté contres les murs, on se rappelle les
hommes et leurs familles lapidées, enter rés vivants et même dans certaines régions,
crucifiés.
Certains parlent de génocides des algeriens contre les harkis.
Même s'il
restent difficile à certifier, les chiffre sont gros; on estime à 80000 à 150000 le
nombre d'assassinés suite aux accords d'Evia n.
Pourtant la France n'a pas
intervenue.
Craingnant une nouvelle guerre, elle laissa faire, en toute connaissance
de cause.
Ceux parvenant à gagner la France [10% seulement du nombre d'assassinés],
trouvèrent en ces terres quelques difficultés à s'intégre r.
Il n'avaient rien , ni travail,
ni repère, et vivaient sous la pression constante d'un gouvernant qui ne voulaient
pas d'eux.
"Mon village ne s'appellerait plus Colombey -les -Deux -Églises, mais
Colombey -les -Deux -Mosquées ! » (De Gaulle]
Cette Guerre d'Algérie marque un tournant dans l'Histoire française.
Notre
pays porté en victime depuis la seconde guerre, se voit totalement décrédibilisé.
Il a.
»
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