Pour l'or des Incas - Hernando Cortès et le martyr des Incas

« res avec la main-d'oeuvre qui y habitait, la situation em­ pira encore.

La couronne espagnole, qui tenait compte des besoins de l'Espagne en main-d'oeuvre, mais qui voulait protéger les Indiens de l'exploitation, donna son assentiment à l'encomienda.

C'était un système selon lequel tout noble espagnol qui disposait, pendant une certaine période, Ci-dessus : Guerriers a1.tèques se défendant contre un cavalier espagnol harnaché.

Les - Indiens étaient armés de sabres de bois, dont les tran­ chants étaient en verre volcanique .

Ci-dessous, à droite: Indiens abattus par des Espagnols , sur ordre de Cortès, en représailles d'un prétendu complot contre les Espagnols.

Ci -des sus: Un dessin exécuté au XVIe siè­ cle, et représentant le conquérant du Mexique: Hernando Cortès.

d'un territoire peuplé d'Indiens, était responsable de leur bien-être physique et moral.

A titre de réciprocité, ces derniers devaient lui payer une taxe.

Ils étaient donc li­ bres théoriquement, mais, en réalité, ils demeuraient es­ claves .

A Cuba et à Hispaniola (l'île qui comprend ac­ tuellement Haïti et la République Dominicaine), des mil- liers d'indigènes mouraient de surmenage et de sous-ali­ mentation.

En une génération, la population fut ramenée de quelques centaines de milliers à quatorze mille person­ nes au plus.

Le pouvoir monta à la tête des colonisateurs espagnols.

Colomb rapporte que même les plus pauvres refusaient de paraître dans une rue s'ils n'étaient pas portés en chai- se à porteurs par des Indiens.

Les Espagnols adoptèrent au Mexique la même attitude dédaigneuse vis-à-vis des Aztèques qui n'étaient à leurs yeux que des êtres étran­ ges, inférieurs, honorant de faux dieux, faisant des sacri­ fices humains en masse et mangeant parfois de la chair humaine.

Bref, des êtres inférieurs, dont on ne pouvait. »