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Pour le mouvement hippie, la drogue est un moyen d’élargir la conscience

Publié le 28/03/2019

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drogue
Pour le mouvement hippie, la drogue est un moyen d’élargir la conscience
En 1966, un vent de protestation souffle sur les États-Unis totalement engagés dans la guerre du Vietnam : les contestataires, sous l'influence de drogues, prônent la non-violence, la paix et la joie. Un an plus tard, le mouvement connaît son apogée.
Timothy Leary en pleine méditation au Village Gâte Theater de New York
K
 
A partir des expériences faites sous l'emprise de drogues qui modifient la conscience, les hippies d'Amérique développent une vision floue du monde, où se côtoient influences mystiques, bouddhistes et paléochrétiennes. Les psychotropes servent de source d'inspiration aux hippies drapés dans des vêtements aux couleurs chatoyantes. La consommation de LSD, d'après Paul McCartney, l'un des Beatles, idole des hippies, a fait de lui « un homme meilleur » et lui a permis de comprendre son conflit avec Dieu.
 
Ancien professeur de psychologie à Harvard, l'Américain Timothy Leary fait figure de précurseur du mouvement LSD. Dans son livre High Priest (1969), il décrit ses propres trips psychédéliques et ceux de ses adeptes. Avant son illumination, qu'il connaît, selon ses dires, en 1962 dans le village mexicain de Tepotzlan, Thimothy Leary est d’abord élève de l'académie militaire de West Point, puis directeur du département de recherche d'une clinique. Dès 1963, les autorités lui retirent sa chaire de professeur, après qu'il a consommé des psychotropes avec ses élèves dans la chapelle de l'université de Boston, afin de susciter des expériences religieuses.
 
Au milieu de l'année 1967, le mouvement hippie a gagné tout le pays. Ses adeptes viennent pour la plupart de familles bourgeoises des classes moyennes, sont blancs et ont entre 17 et 25 ans. Aux États-Unis, leur nombre est estimé à plus de 200000. Les centres du culte hippie sont situés à Haight-Ashbury (en argot : « Haschbury »), à San Francisco et à New York East Village.
 
En janvier 1967, la fête des fleurs et de l'amour des hippies, le Human be-in, attire encore 10 000 participants à Golden Gâte Park, à
San Francisco. Cependant, les travailleurs sociaux et les sociologues américains prévoient pour l'automne 1967 que le décor si chatoyant et si délirant du culte hippie américain va s'assombrir sous l'influence de drogues plus dures et plus dangereuses. À la place de love-in émouvants apparaîtront la maladie, le désespoir et la violence.
William S. Burroughs
Allen Ginsberg
Jimi Hendrix
Janis Joplin

drogue

« Timothy Leary en pleine méditation au Village Gate Theater de New York Pour le mouvement hippie, la drogue est un moyen d'élargir la conscience En 1966, un vent de protestation souffle sur les États-Unis totaleme.nt engagés dans la guerre du Vietnam : les contestataires, sous l'influence de drogues, prônent la non-violence, la paix et la joie.

Un an plus tard, le mouvement connaît son apogée.

' A partir des expériences faites sous l'emprise de drogues qui modifient la conscience, les hippies d'Amérique développent une vision floue du monde, où se côtoient influences mystiques, bouddhistes et paléo­ chrétiennes.

Les psychotropes servent de source d'inspiration aux hippies drapés dans des vêtements aux couleurs chatoyantes.

la consommation de LSD, d'après Paul McCartney, l'un des Beatles, idole des hippies, a fait de lui « un homme meilleur » et lui a permis de comprendre son conflit avec Dieu.

Ancien professeur de psycho­ logie à Harvard, l'Américain Timothy Leary fait figure de précurseur du mouvement LSD.

Dans son livre High Priest (1969), il décrit ses propres trips psychédéliques et ceux de ses adeptes.

Avant son illumination, qu'il connaît, selon ses dires, en 1962 dans le village mexicain de Tepotzlan, Thimothy Leary est d'abord élève de l'académie militaire de West Point, puis directeur du département de recherche d'une clinique.

Dès 1963, les autorités lui retirent sa chaire de professeur, après qu'il a consommé des psychotropes avec ses élèves dans la chapelle de l'un iversité de Boston, afin de susciter des expériences religieuses.

Au milieu de l'année 1967, le mouvement hippie a gagné tout le pays.

Ses adeptes viennent pour la plupart de familles bourgeoises des classes moyennes, sont blancs et ont entre 17 et 25 ans.

Aux États-Unis, leur nombre est estimé à plus de 200000.

Les centres du culte hippie sont situés à Haight-Ashbury (en argot : >), à San Francisco et à New York East Village.

En janvier 1967, la fête des fleurs et de l'amour des hippies, le Human be-in, attire encore 10 000 participants à Golden Gate Park, à San Francisc o.

Cependant, les travailleurs sociaux et les socio- legues américains prévoient pour l'automne 1967 que le décor si chatoyant et si délirant du culte hippie américain va s'assombrir sous l'influence de drogues plus dures et plus dangereuses.

A la •place de love-in émouvants appa­ raîtront la maladie, le désespoir et la violence.

Haschisch et marijuana sont encore très présents lors du Woodstock Revival de 1994.

Toutefois on ne ressent d'abord presque rien de tel aux États-Unis : en 1967, on fête la sortie de la comédie musicale Hair; à l'échelle du pays, on fume environ 675 millions de cigarettes de marijuana.

Interrogé sur les dangers des drogues dures, leary rép'ond : > Mais la mort, au cours d'une soirée aux stupéfi ants à East Village, de linda Fitzpatrick, âgée de 18 ans, et de James l.

Hutchinson, de trois ans son aîné, sonne le déclin de la contre-culture des pai­ sibles rebelles hippies.

Dans les high schools et les uni­ versités, hauts lieux des adeptes du LSD, de la marijuana et du haschisch, la police infiltre des hommes afin de contrôler la consommation crois­ sante de drogue et de repérer les filières de distribution.

Désormais la possession de stupéfiants est passible de deux à dix ans de prison aux États-Unis et les vendeurs risquent cinq à vingt ans de prison.

les idoles des hippies à la fin des années 60 1914-1997 William S.

Burroughs Écrivain de la Beat Generation, Burroughs devient l'idole de la jeunesse américaine, car il rejette catégoriquement les valeurs traditionnelles de la société américaine, et défend la consommation de drogues et la sexualité sans tabous.

1967 19 26_1997 William S.

Burroughs �A�IIe_n _G �in -s7b- er - g����� L'écrivain américain répand l'idée que l'influence des drogues change la vision du monde, et garantit un avenir meilleur.

Ginsberg, un des porte-parole lors des sit-in et des love-in du mouvement hippie, devient célèbre en 1956 pour son poème The Howl (Le Hurlement).

1942-1970 Jimi Hendrix Ce guitariste de rock très doué fête avec Hey Joe son plus grand succès.

Hendrix, célèbre pour ses shows scéniques spectaculaires et ses apports constants à la technique de la guitare, meurt à la suite d'un excès d'alcool et de médica­ ments.

1943-1970 Janis Joplin La chanteuse américaine de rock et de blues vit entre la consommation intensive de drogues et une musique riche en émotion.

Elle meurt d'une overdose d'héroïne.

Né en 1943 Mick Jagger Le chanteur des Rolling Stones qui dominent, avec les Beatles, la musique rock dans les années 60, devient la star des jeunes grâce à ses spectacles et à son image ·d'enfant terrible.

Pour avoir consommé de la drogue, Jagger est condamné en 1967 à trois mois de prison.

Les Stones (comprenant aussi Brian Jones, Bill Wyman, Keith Richard et Charlie Watts) passent à travers toutes les modes et développent un style auto­ nome tiré de la musique rock et du rythm'n blues.

1943-1971 Jim Morrison « L'ange noir du rock )), reste célèbre par l'onirisme de ses chansons (écrites souvent sous l'emprise de la drogue).

C'est le chanteur des Doors.

Allen Ginsberg Jimi Hendrix Janis Joplin. »

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