Porto Rico: Histoire et Géographie

« ans.

Cependant, certains signes de discrimination ont commencé à apparaître.

Les portoricains, ayant une peau plusfoncée, ont tendance à occuper les niveaux les plus bas de la société.

Pourtant, malgré ces changements, lesgrandes familles représentent toujours une partie importante de la société portoricaine.

L'égalité entre les sexes nes'est toujours pas développée Le calendrier portoricain est rempli de "fiestas".

Chaque ville possède son Saint et safête est prétexte à une semaine de musique, de danses, de jeux et de bals costumés.

Les portoricains célèbrentaussi aujourd'hui les fêtes nationales américaines comme le jour de l'indépendance (le 4 juillet) et le jour duMémorial.

Noël est fêté le Jour des Trois Rois (l'épiphanie, le 6 janvier).

Mais, depuis que la télévision et la radioannoncent la venue du Père Noël le 25 décembre, les deux jours sont fériés.

Les sports pratiqués par les portoricainssont " le base-ball " et "le basket-ball ".

L'engouement des spectateurs pour les équipes locales est très poussé, etbeaucoup de joueurs portoricains finissent dans les grandes équipes américaines.

Pendant longtemps, les courses dechevaux et les combats de coqs ont été des spectacles traditionnels adorés des portoricains, qui continuentd'ailleurs à les plébisciter en masse.

La nourriture et la musique américaine ont infiltré l'île .

Néanmoins la musiqueportoricaine reste présente.

Pour contrecarrer l'américanisation de la société, des efforts importants ont étéconsentis par des organisations gouvernementales et privées afin de préserver l'héritage culturel de Porto Rico.

Il nefait aucun doute que l'idée de patrie continue à exister de nos jours.

L'économie: Ce qui à le plus marqué ledéveloppement économique du Porto Rico au XXe siècle, c'est la transition rapide de l'agriculture vers l'industrie etle commerce.

Cette transition s'est déroulée principalement entre 1940 et 1960.

Une agriculture à grande échelle,particulièrement axée sur les plantations de canne à sucre, fut introduite par les espagnols dès le XVIe siècle.

Maisle développement d'une économie orientée vers l'exportation n'a véritablement démarrée que lors du XIXe siècle.

Lesplantations de canne à sucre étaient la propriété d'une petite minorité de familles et se situaient sur les plainescôtières, plus particulièrement adaptées à ce type de culture.

Le "ranching" et l'agriculture de subsistance étaientpratiqués sur les terres montagneuses de l'intérieur.

A partir de 1898, alors que les intérêts américainscommençaient à se développer, le développement du potentiel d'exportations de produits agricoles devint à l'ordredu jour.

Les inégalités créées lors de la période colonialiste augmentèrent, et les Jibaros durent quitter leurs terrespour aller travailler dans les exploitations de sucre, de tabac et de café.

A cette époque, la production de tabacdestinée au marché américain quintupla.

Malgré l'augmentation dramatique de la production de sucre et de tabacentre 1898 et 1930, Porto Rico connut de graves problèmes économiques en raison de la chute des prix du marchémondial et de la forte concurrence des pays voisins.

Il fut alors décidé de transformer l'économie d'une monocultureagricole en une industrialisation de base.

Les premières initiatives gouvernementales destinées à l'industrialisationeurent lieu en 1942, mais le véritable début de cette période fut marqué par le lancement de l'Opération Bootstrapen 1948.

L'idée reposait sur l'attribution d'avantages aux industries américaines qui désiraient s'implanter à PortoRico.

De rapides changements structuraux et des réformes économiques suivirent.

Si, en 1943, seulement 13 usinesaméricaines étaient implantées à Porto Rico dès 1980, on en dénombrait plus de 2000 fabricants de produitsdestinés au marché américain.

En 1956, l'industrie remplaça l'agriculture, principale constituante du Produit NationalBrut (PNB).

De la même manière, le pourcentage représenté par la main d'oeuvre employée dans l'agriculture passade 21% en 1960 à 5% en 1985.

Entre 1940 et 1960, l'industrie légère utilisa la main d'oeuvre locale disponible enplus des aides offertes par le gouvernement portoricain.

Cependant, au début des années 60, les lois américainessur les salaires minimum entraînèrent le départ de ces industries vers des pays comme Haïti et le Mexique où la maind'oeuvre était meilleure marché.

L'industrie nécessitant beaucoup de main d'oeuvre fut bientôt remplacée par uneindustrie de haute technologie, intensivement financée.

L'industrie pétrochimique et ses débouchés représente lenoyau central de cette phase.

L'industrie pharmaceutique produit aujourd'hui 17% de tous les produitspharmaceutiques commercialisés dans le monde entier.

Les Etats-Unis, sont le principal partenaire commercial dePorto Rico.

Ils L'agriculture continue à jouer un rôle dans l'économie de l'île mais ne représente plus que 4% du PNB.Durant la première partie du XXe siècle, les terres se trouvaient entre les mains d'un tout petit nombre de richespropriétaires terriens.

Suite à la loi de 1941 sur la terre, de petites fermes ont pu se développer, mais aucunchangement réel n'est intervenu au niveau de la structure sociale agraire.

La plupart des fermes sont de taillemoyenne et elles sont très mécanisées.

Les deux productions principales sont les produits laitiers et la viande.

Maisle sucre, le tabac et le café sont aussi produits en quantités importantes ainsi que les fruits (surtout des ananas)qui sont exportés.

60% de la terre arable est en friche et 90% des denrées alimentaires sont importées.

Porto Ricopossède une forte industrie touristique comme tous les pays des Caraïbes.

C'est un secteur qui bénéficie d'unimportant soutien gouvernemental.

Beaucoup de grands hôtels et de résidences touristiques ont été construits surle littoral.

L'industrie touristique rapporte plus de 600 millions de dollars par an à l'économie portoricaine.

75% destouristes viennent des Etats-Unis.

Le développement économique de l'industrie de Porto Rico est souvent montré enexemple au sein des Caraïbes.

Malgré sa prospérité relative si on la compare aux autres îles des Antilles, denombreux problèmes persistent , la plupart émanent du programme industriel.

Le chômage a augmenté comme jamaisauparavant, dans la mesure où l'agriculture et l'industrie n'étaient pas capable d'absorber une main d'oeuvre plusimportante.

Un autre problème est celui de la pollution de l'environnement.

On estime, en effet, que Porto Rico estl'île la plus polluée des Caraïbes.

Des déchets toxiques provenant des industries arrivent dans les rivières, lestorrents, l'eau potable et d'énormes quantités de déchets solides et gazeux sont déchargés inconsciemment.

Laresponsabilité doit être partagée par les politiciens qui n'ont pas réussi à réglementer la pollution dès le début del'industrialisation ainsi que le industriels eux-mêmes.

Enfin, un dernier problème est lié à la balance commerciale etaux dettes.

Au début des années 80, la dette du pays représentait 8,2 milliards de dollars, soit 65% du PNB.

Lesrelations étroites entretenues par Porto Rico et l'économie américaine déclinèrent dans les années 80, et affaiblirentégalement le pays.

Les transports et l'éducation: Le réseau routier portoricain s'est rapidement étendu pourcoïncider avec le développement agricole et industriel.

Plus de 6.000 kilomètres (3.700 miles) de routes relient lescentres d'activités économiques aux villes du pays.

Le réseau est plus développé à la périphérie de San Juan, oùl'activité industrielle et commerciale est la plus intense.

L'aéroport international de San Juan est essentiel àl'industrie touristique et au commerce international.

Un service aérien local relie les villes portoricaines entre ellesainsi que les Iles Vierges.

Porto Rico est aujourd'hui la plaque tournante des vols en provenance des Etats-Unis et. »