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Porfirio Díaz

Publié le 27/02/2008

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Oaxaca au sud du Mexique, a vu se cristalliser de la plus belle manière la civilisation espagnole et la civilisation indienne. Le Mexique est né du mariage des deux mondes. La ville d'Oaxaca fut ­ de la conquête au XXe siècle ­ une île d'hispanité au milieu des montagnes indiennes. Dans cette ville marquée du sceau de l'architecture romane et baroque, Porfirio Díaz a grandi. En lui, Mexicain héritant des deux races, point de conflit de sang, encore moins d'idées. Mais une qualité politique rare, l'instinct, au service d'une ambition dévorante. Né dans une famille modeste, orphelin de père, il entre au séminaire, comme Juárez, puis à l'Institut des Sciences et des Arts ; comme lui toujours, il y étudie le droit. Il ne termine pas la carrière, car la révolution d'Ayutla (1854) fait de lui un militaire pour plus de vingt ans : les guerres civiles, la résistance contre les Français qui lui vaut d'être le héros de la défense de Puebla, et puis, après la chute de l'Empire de Maximilien en 1867, la pénible lutte pour le pouvoir suprême. L'ambition présidentielle, avant que d'être satisfaite, doit attendre dix longues années, pour que la victoire de Tecoac en 1876 lui permette de renverser le président Lerdo.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)\HDLN0000100085 Díaz Porfirio Général et homme d'État mexicain * 15.9.1830, Oaxaca + 2.7.1915, Paris Au cours de la guerre civile et après la prise du pouvoir par Benito Juárez (président de 1858 à 1864 puis de 1867 à 1872), ce professeur de droit métis lutte contre les cléricaux et les Français.

Díaz devient le "Général de la révolution".

En 1867, il libère le Mexique de la domination de l'empereur Maximilien (1864-1867) et se nomme lui-même président en 1877 (il le restera jusqu'en 1880).

Puis, après avoir provisoirement confié le poste à l'un de ses proches, il se fait réélire six fois de suite à partir de 1884.

Par une violence toute dictatoriale, il rétablit d'abord la paix dans un pays affaibli par la guerre civile, puis accorde ensuite une liberté croissante à l'armée, à l'Église et aux grands propriétaires, renforçant ainsi les inégalités sociales.

En invitant les capitaux étrangers, il favorise l'exploitation des matières premières (pétrole) et l'amélioration des infrastructures (contruction des réseaux ferroviaire et télégraphique), qui sont à la base du Mexique moderne. Cependant, outre le mécontentement de la population rurale et des indiens, Díaz aiguise aussi la résistance de milieux nationaux et libéraux à l'assujettissement du pays aux intérêts des États-Unis.

Avec le début de la révolution mexicaine, il est renversé en 1911 par Francisco I.

Madero (président de 1911 à 1913). 1. »

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