Population et développement en Chine

« délaissée au profit de la liberté des prix, de l'offre et de la demande.

L'émergence d'un secteur privé montre l'importance grandissante des villes.

•Brusquer l'ouverture? Levier de la modernisation grâce aux investissements étrangers, l'ouverture des frontières est un profond changement, tant économique qu'idéologique.

L'installation de zones économiques spéciales (Shenzhen) en façade maritime facilite les échanges, tandis que les arrière-pays fournissent les énergies et les matières premières.

La Chine représente 8 % du commerce mondial.

ur l'avenir • Des indices satisfaisants L'étalement des réformes rurales (1979), industrielles et urbaines (1984), sociales (1992) a permis une amélioration du niveau de vie, des structures d'emploi et du taux de croissance.

Les meilleures conditions de vie ne doivent pas masquer les incertitudes quant au futur: la persistance d'une économie parallèle, l'inflation de la corruption et des résistances aux changements.

Aussi, les disparités sociales et géographiques se creusent à l'avantage des citadins.

Les stigmates du sous­ développement sont présents : importance du nombre d'actifs agricoles, austérité de la vie, budget pour moitié consacré à la nourriture.

Trois Chines apparaissent : les provinces développées de la façade orientale (Pékin, Tianjin ...

) s'opposent à la Chine de l'Ouest et à celle du Sud-Ouest.

Seules une douzaine de provinces pos­ sèdent un statut intermédiaire.

• Pays intermediaire Le développement est amorcé.

Certes, le faible PNB de 860 $/hab/an place le pays dans la catégorie à " faible revenu » mais, tous paramètres confondus, il fait partie des pays à développement humain moyen avec 0,701.

La Chine s'est rap­ prochée des pays intermédiaires, pour ensuite les intégrer.

La réussite n' est pas encore acquise mais nombre d'observateurs jugent que le pays sera une grande puissance économique du xx1e siècle.

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