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Pont aérien contre le blocus à Berlin

Publié le 26/03/2019

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Pont aérien contre le blocus à Berlin

Durant les 322 jours que dure le blocus de Berlin, des avions fournissent la nourriture aux habitants de la partie ouest de la ville. Ces << bombardiers de ravitaillement >> illustrent la volonté des Occidentaux de ne pas livrer Berlin à l'URSS.

 

Lorsque, peu après la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Premier ministre britannique, Winston Churchill, parle du « rideau de fer » entre l'Est et l'Ouest, il évoque l'affrontement entre les Alliés d'hier d'une part - la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis - et d'autre part l'URSS. Trois ans

Le monument du pont aérien de Berlin, appelé « la fourche de la faim »

 

plus tard, la situation s'aggrave considérablement : les Soviétiques s'insurgent quand, en juin, les Alliés occidentaux tentent d'introduire à Berlin-Ouest le deutschemark nouvellement créé. Le 24 juin, ils verrouillent tous les accès permettant l'entrée et la sortie de Berlin et, en outre, privent la ville de courant.

 

Deux jours plus tard, le général Lucius Clay, gouverneur militaire américain en Allemagne, donne l'ordre d'approvisionner la ville par voie aérienne, faisant savoir clairement que les Alliés occidentaux - en dépit des réserves initiales du gouvernement américain - n'entendent d'aucune manière laisser

 

Berlin sous influence soviétique. Seule une guerre, dit Clay, pourra chasser les États-Unis de Berlin.

« • constru ites à la hâte deux pistes en béton.

De plus, les approches des appareils qui se font au-dessus de maisons d'habitation, créent de nombreux problèmes.

Malgré toutes ces difficu ltés qui laissent craindr e que le pont aérien ne puisse assurer de façon durable l'appr ovision· nemen t de la popula tion, tout se passe pour le mieux : à la fin de l'an née 1948, atte rrit à Berlin le 10 0 000' appar eil.

Mais les Sovié­ tique s se voient forcés de recu ler devant le risque d'un conflit militaire ...

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gr ave, les États -Unis menaçant de recou rir à la bombe atomique.

Le 27 janvier 1949, Staline déclare que son pays cède; mais il faut attendre encore quatre mois pour que le blocus de Berlin soit défini­ tivement levé.

Le premier affrontement direct entre les grandes puissances de la guer re froide a trouvé une issue sans rec ourir à la guerre.

Berlin est désormais divisé : une situation qui ne changera que quar ante et un ans plus tard.

É tapes importantes du blocus de Berlin 12 septe mbre 19 44 Partage de Berlin entre les Alliés Les Alliés décident d'une admin istration commune pour Berlin et de la division de la ville en quatre secteurs.

Un point de litige important est le droit d'accès des puis­ sances occidentales dans la zone soviétique.

20 mars 1948 Premières difficultés En protestation contre l'intention des Alliés occiden­ taux de réunir les trois zones d'occupation en un État indé­ pendant unique, les Sovié­ tiques quittent le Conseil de contrôle.

Les transpor ts de troupes occidentales à travers la zone orientale sont de plus en plus souvent bloqués.

21 juin 19 48 La réforme monétaire est une pomme de discorde Les Alliés occidentaux instau­ rent le mark allemand et en étendent la circulation à Berli n-Ouest.

Les Soviétiques réagissent en instaurant leur propre réforme monétaire dans le secteur oriental.

24 'uin 1948 Début du blocus Les troupes soviétiques bloquent tous les accès qui mènent à Berlin.

Ils privent de courant les secteurs occidentaux, le réservant au secteur oriental.

Ils enten­ dent ainsi suspendre le rat tachement de Berlin­ Ouest aux trois zones occidentales.

À l'ini tiativ e du gouverneur militaire améri­ cain, Lucius Clay, les secteurs occidentaux sont ravitaillés par voie aérienne.

Les fameux. »

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