Devoir de Philosophie

POMPIDOU, Georges (5 juillet 1911-2 avril 1974) Président de la République (1969-1974) Né en 1911 dans une famille paysanne du Cantal, Georges Pompidou n'aurait sans doute pas eu de carrière politique dans un régime strictement parlementaire.

Publié le 10/04/2015

Extrait du document

famille
POMPIDOU, Georges (5 juillet 1911-2 avril 1974) Président de la République (1969-1974) Né en 1911 dans une famille paysanne du Cantal, Georges Pompidou n'aurait sans doute pas eu de carrière politique dans un régime strictement parlementaire. Sa destinée a été transformée par un hasard : la rencontre avec le général de Gaulle. Doué d'une grande intelligence, de type littéraire, le jeune Pompidou obtient le premier prix de version grecque au Concours général, fait ses khâgnes à Louis-le-Grand -- où il se lie avec le Sénégalais Léopold Senghor --, est reçu brillamment en 1931 à l'Ecole normale supérieure. Il est reçu premier à l'agrégation de Lettres, épouse Claude Cahour, jeune fille de la bonne bourgeoisie de l'Ouest qui partage ses goûts pour la poésie et pour la peinture moderne et fonde avec lui un foyer uni. Avide d'élargir ses horizons au moment où l'on peut enfin reconstruire la France, Pompidou accepte, en 1944, une proposition de son camarade normalien, le diplomate René Brouillet, d'entrer comme chargé de mission au cabinet du général de Gaulle, dirigé par Gaston Palewski. Le Général a besoin, pour les affaires universitaires, d'un " agrégé sachant écrire ". Peu à peu, le général découvre qu'il est apte à régler...
famille

« peuple français ”.

Il ne joue aucun rôle dans les “ complots ” qui provoquent le retour du Général.

Pourtant, de Gaulle le nomme directeur de son cabinet, ce qui l’amène à jouer un rôle décisif dans l’élaboration d’une constitution nouvelle , celle de la V e République.

Il abandonne, certes, le cabinet pour revenir à la banque Rothschild, lorsque de Gaulle, en janvier 1959, devient président de la République .

Mais il le revoit sans cesse.

Il est chargé, en 1961, d’une importante mission auprès des leaders nationalistes algériens.

Et lorsque, après les accords d’Evian de mars 1962, l’Algérie acquiert son indépendance , de Gaulle estime nécessaire de remplacer le Premier ministre Michel Debré .

A la surprise générale, il nomme Pompidou. Sous Pompidou, il n’y a plus comme sous Debré de “ domaine réservé ” au Président (Algérie, Affaires étrangères, Afrique).

Tout est mixte.

Il prépare avec succès le référendum d’octobre 1962 qui décide l’élection du Président au suffrage universel , et il gagne les élections générales de novembre.

Il est moins heureux lorsqu’il réquisitionne, sans succès, les mineurs en grève (1963), lorsqu’il ne peut empêcher que de Gaulle soit mis en ballottage à l’ élection présidentielle de 1965 , lorsque les gaullistes de l’UDR — dont il est le chef officiel, mais contesté — ne gagnent que de justesse les élections de 1967.

Par contre, on peut lui attribuer largement les progrès du “ Marché commun agricole ” qu’il impose à ses partenaires européens, et il favorise l’expansion économique, quitte à se débarrasser, en 1967, de son ministre des Finances Giscard d’Estaing . Les événements de Mai 68 le prennent par surprise.

Partagé entre l’idée d’un complot peu sérieux et celle d’une crise de civilisation, il opte pour la conciliation, laisse la Sorbonne ouverte aux étudiants jusqu’à ce qu’ils s’en lassent, négocie avec les syndicats en leur faisant des concessions. Lorsque de Gaulle, après une brusque retraite d’un jour en Allemagne et à Colombey, revient le 30 mai , il lui impose en quelque sorte de dissoudre l’ Assemblée nationale .

Là, la victoire est complète (355 députés gaullistes élus sur 490 sièges).

Mais de Gaulle, troublé sans doute par son indépendance, le remplace par Couve de Murville .

Simple député du Cantal, il se contente d’annoncer en janvier 1969 qu’en cas de. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles