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POLICE ET JUSTICE

Publié le 29/03/2014

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POLICE ET JUSTICE

Pour protéger la sécurité publique, l'État doit réprimer : sa police arrête, et les juges se prononcent. Encore faut-il que les droits de l'homme accusé, coupable ou non, soient respectés. La répression doit rester démocratique.

I. — Le pouvoir judiciaire

Dès Montesquieu, on a souligné la nécessité de bien séparer le pouvoir judiciaire du législatif et surtout de l'exécutif. La lettre de cachet était un symbole d'arbitraire détesté. L'indépendance des juges est un élément essentiel de la démocratie.

Cette indépendance est assurée en Occident sur deux plans : le recrutement des juges se fait soit par élections libres et pluralistes (cas des États-Unis), soit par concours anonyme (cas français). La carrière des juges se déroule ensuite sans intervention de l'exécutif. Le juge est irrévocable et inamovible. On voit dans le film e Z « l'importance de l'indépendance du a petit juge « Sartzetakis face aux pressions du ministère et de la police.

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« LES DROITS DE L'HOMME fondie et complète (physique, technique, mais aussi psychologique, sociale, juridique ), si l'on veut qu'ils puissent mener à bien les tâches très diverses, et pas seulement répressives, qu'ils ont à remplir (voir le film « Faits divers » de Raymond Depardon) .

Ill.

-L'avocat • L'avocat exerce une profession libérale.

Il n'appartient ni au pouvoir judiciaire comme le juge, ni à l'appareil d'État comme le procureur et le policier.

Il est l'homme qui, pour défendre ses clients, est souvent amené à critiquer les enquêtes policières, et, à ce titre, il court de vrais risques dans les pays à système répressif.

• L'indépendance des avocats est totale en Occident.

En France, les avocats d'une grande ville sont regroupés en un « barreau » qui élit chaque année son « bâtonnier •>.

Dans les pays de l'Est, il n'y a pas d'indépendance, et l'avocat, qui risque de perdre son poste, se contente généralement d'implorer la clémence des juges, sans mettre en cause les fondements de l'accusation, surtout dans les affaires politiques.

Dans les pays de dictature latino-américains, l'avocat qui défend des « subversifs •> est une cible souvent visée par les mouvements terroristes de droite.

IV.

- Le rôle de l'opinion publique et les médias Dans les pays démocratiques, la presse joue un rôle important d'in­ formation et de formation des citoyens .

Dans les affaires criminelles les plus spectaculaires, le journaliste, partiellement sevré d'infor­ mations du fait que l'instruction de l'affaire est en principe secrète, est souvent amené à refaire l'enquête pour son compte.

Ce peut être une bonne chose si police et justice sont défaillantes (voir le rôle du journaliste interprété par Jacques Perrin dans le film « Z »).

Mais ce peut être nuisible s' il désigne à l'opinion, sans précaution, un coupable présumé.

Comme il n'est pas question de réduire la presse au silence, tout dépend donc en dernier ressort de la conscience profession­ nelle et civique du journaliste et de la direction du journal.. »

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