Pôles et espaces majeurs de la mondialisation (Note:18/20)
Publié le 20/01/2013
Extrait du document
«
la Triade.
Par ailleurs, il faudra aussi compter davantage avec les grands pays émergents et notamment
les BRICS.
Les BRICS sont donc des pays émergents, dans ceux-ci, nous pouvons citer le Brésil, la Russie, l’Inde,
la Chine et l’Afrique du Sud.
Ce sont des pays en développement et en général des pays du Sud, ils
connaissent une croissance économique rapide les plaçant sur une trajectoire de convergence avec les
pays développés du Nord.
Cette croissance économique s’accompagne d’une réduction de la pauvreté
et de la naissance d’une classe moyenne de plus en plus importante et qui accède à la consommation.
Les pays émergents s’affirment donc progressivement sur la scène internationale, et le monde devient
polycentrique.
En effet, nous passons d’un Sud à des Suds en raison de l’affirmation de ces cinq pays
émergents et de nouvelles puissances régionales.
Il existe aujourd’hui une interdépendance et une concurrence très forte entre les pays émergents et les
pays membre de la Triade car une grande part de la croissance économique des émergents est liée aux
investissements des Firmes Transnationales du Nord.
Les liens de dépendance Nord/Sud s’affaiblissent
au profit de liens Sud/Sud plus dynamiques.
La multiplication des pôles transforme la mondialisation, en effet, en 20 ans, l’économie mondiale est
devenue de plus en plus multipolaire.
Celle-ci a été multipliée par trois entre 1990 et 2010.
La
mondialisation est donc transformée, en effet, l’hégémonie traditionnelle des pays développés du Nord
a été remise en cause par la crise qui a déferlé à partir de 2007.
Les nouvelles puissances bloquent les
négociations à l’Organisation Mondiale du Commerce, réclament plus de pouvoirs aux Fonds
Monétaire International, à la Banque Mondiale ou au conseil de Sécurité de l’ONU.
Les nouvelles
puissances veulent défendre leurs intérêts.
Les pôles de la Triade ainsi que les pays émergents animent le processus de mondialisation,
nous allons maintenant voir que les grandes métropoles, les firmes transnationales, les façades et
interfaces maritimes sont des espaces moteurs de la mondialisation.
Il s’agit tout d’abord des villes mondiales et des mégalopoles.
Quelques dizaines de villes mondiales
ont la capacité d’exercer une influence à l’échelle planétaire.
Cette influence peut se mesurer à la fois à
travers des critères quantitatifs (population, produit urbain brut) mais surtout qualitatifs (localisation
des sièges sociaux des FTN, grandes places boursières, concentration des emplois du tertiaire
supérieur.
À l’intérieur de ces métropoles, tous les quartiers ne sont pas aussi intégrés dans la
mondialisation car celle-ci engendre des disparités socio-spatiales.
Les villes globales et les villes
mondiales organisent autour d’elles de grandes aires urbaines constituées d’un réseau de pôles
complémentaires, les mégalopoles.
Les grandes métropoles concentrent l’essentiel du pouvoir économique, financier et politique, elles ont
des fonctions de commandement et d’impulsion notamment avec les sièges gouvernementaux, les
organisations internationales, les sièges sociaux, les Firmes Transnationales concentrés dans les
quartiers spécialisés comme les grands quartiers d’affaires (CBD), bourses et marchés financiers
(Wall-Street à New York, la City à Londres, Paris, Tokyo, Singapour, Shanghai).
Ce sont également
des capitales culturelles et artistiques et des lieux qui attirent les touristes, ce sont aussi des lieux
d’activités et de résidence des catégories les plus riches et connaissent une ségrégation socio-spatiale
croissante.
Une quarantaine de villes mondiales sont des nœuds privilégiés de la production et de la circulation de
la richesse, des hommes, des savoirs et de la recherche, des informations et de la production grâce à
leur haut niveau d’équipement et de qualification.
Les plus puissantes de ces villes forment des
mégalopoles en forte croissance et sont des espaces moteurs de la mondialisation.
Les villes monde fonctionnent en réseaux, elles sont organisé en une hiérarchie urbaine mondiale et
continentale.
Les métropoles du Nord ont encore un avantage réel et puissant sur celles du Sud, mais
la montée des pays émergents se traduit par la métropolisation des grands pôles tels que Singapour,
Shanghai, Pékin, Sao Paulo, Mumbai, Moscou … qui monopolisent les activités modernes et
internationalisées au point de devenir des métropoles macrocéphales.
On appelle l’Archipel
Mégalopolitain Mondial (AMM) une organisation des métropoles entre elles au niveau des connexions
(échanges de services, de savoirs, de capitaux, culturels) mais aussi une organisation hiérarchisant les
métropoles.
Il y a la tête New York, Londres, Paris et Tokyo structurent cet espace dominant.
Viennent.
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