Devoir de Philosophie

Plans de guerre sous-marine: (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

Extrait du document

Plans de guerre sous-marine: (seconde guerre mondiale). Imprécision de la stratégie Avant la guerre, le grand état-major de la marine allemande avait calculé que, pour être vraiment efficace, une campagne contre la flotte marchande britannique devrait envoyer par le fond 750000 tonnes de navires par mois pendant un an. Incapables de remplacer le tonnage coulé, les Britanniques se verraient ainsi contraints à la capitulation. Le grand état-major de la marine savait pertinemment que seule une campagne systématique pouvait produire un tel résultat: on ne pouvait, en effet, s'en remettre aux actions sporadiques de quelques corsaires. Au contraire, un effort d'une telle ampleur nécessitait la coopération, étroite et rigoureusement organisée, des corsaires, de l'aviation et des sous-marins. Le sous-marin passait alors pour l'ennemi le plus redoutable des bateaux de commerce; m...

« Plans de guerre sous-marine: Il Chances perdues L'amiral Dônitz savait qu'il fallait au moins 350 sous-marins pour gagner la guerre; mais il ne put jamais obtenir que leur construction devînt une priorité cons­ tante.

D'où ses difficultés à mettre sa tac­ tique en œuvre.

Même en 1940, lorsque Hitler accepta d'accroître la flotte sous­ marine, on ne donna la priorité à cette tâche qu'après l'automne 1941, date fixée pour la défaite totale de I'U RSS.

Aussi, en 1942.

l'Allemagne ne disposait que de 249 sous-marins.

Sur ce nombre, 91 seulement étaient opérationnels.

La construction.

les essais et l'entraînement des équipages prenaient beaucoup de temps.

La marine, cependant, finit par recevoir 25 submersibles par mois, mais ce chiffre, même lorsqu'on parvint à l'aug­ menter, ne suffit jamais à donner la victoi­ re à l'Allemagne.

Quand, enfin, les sous­ marins sortirent des chantiers navals au rythme souhaité par Dônitz, il n'y avait plus de chances de victoire.

Mais.

en dépit de ces restrictions, Dônitz la frôla souvent grâce à sa stratégie, à sa méthode et à la compétence de son per­ sonnel.

La tactique de Dônitz consistait à lancer contre les cargos des meutes de sous-marins qui, grâce à leur grande vitesse en surface, pouvaient se placer en embuscade à l'avant des convois et renouveler leurs attaques toutes les nuits.

Mais au cours des trois premières années de la guerre, les U-Boote ne furent pas assez nombreux pour intervenir dans l'Atlantique entier, ce qui permit parfois aux convois britanniques d'échapper à l'ennemi.

La guerre en mer se doubla alors d'une guerre des services secrets, souvent à l'avantage des Allemands.

En définitive, assez peu de convois échap­ pèrent aux U-Boote.

Les Allemands cher­ chaient le point faible du dispositif.

évitant de leur mieux les bâtiments d'escorte.

Selon les directives de Dônitz, ils s'acharnaient sur les traînards et les bâti­ ments isolés.

Ce n'est qu'ensuite qu'ils attaquaient les bâtiments d'escorte et les navires protégés par eux.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles