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Pierre Laval

Publié le 27/02/2008

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Le collaborateur N° 1. Le 9 octobre 1945, après un procès très controversé, Pierre Laval est condamné à mort par la Haute Cour de justice; son recours ayant été rejeté, il tente de se suicider; il est ranimé et fusillé dans des circonstances pénibles. Licencié en droit, Pierre Laval commence sa carrière comme avocat de diverses organisations de travailleurs. Pendant quelques années, il se donne l'étiquette de «socialiste indépendant». A ce titre, il occupe plusieurs postes ministériels. Il est président du Conseil à trois reprises (1931-1932, 1932, 1935-1936). L'échec de sa politique étrangère écarte Laval du pouvoir pendant quatre ans, soit jusqu'en 1940.
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Né en 1883, Pierre Laval est issu d'un milieu relativement modeste.

Fils d'un aubergiste auvergnat, il parvient, au prix d'efforts et de privations, à décrocher sa licence en droit, et devient avocat en 1907.A ses débuts en politique en 1903, Laval se situe à l'extrême gauche socialiste.

juriste, il plaide pour les syndicats et y gagne la réputation d'être l'avocat des pauvres.

En 1914, Laval devient député de la banlieue ouvrière d'Aubervilliers.

Quand éclate la guerre, il clame haut et fort son paci­ fisme et refuse de se joindre à l'Union sacrée.

«je hais la guerre »,dira Laval.

Le jeune socialiste se rapproche du radical Joseph Caillaux, dont les prises de positions pacifistes lui vaudront d'être arrêté et condamné à une peine de prison.

Au sortir de la guerre, Laval perd son siège de député en 1919.

Il quitte alors la SFIO et devient« socialiste indépendant ».Dès 1924, il récupère son siège de député d'Aubervilliers dont il a conquis la mairie en 1923.

Aubervilliers constituera le fief de Laval jusqu'en 1944.

Allié au Cartel des gauches, bénéficiant de l'appui de Caillaux, récemment amnistié, Laval devient ministre des Travaux publics en 1925.

Par la suite, il siège dans les gouvernements dirigés par Aristide Briand (novembre 1925-juin 1926).

Ce dernier, pacifiste viscéral, ancien socialiste ayant évolué vers la droite, exercera une forte influence sur Laval, dont il sera le parrain en politique.

En 1926, Laval rompt définitivement avec la gauche.

Il est vrai qu'il a connu une ascension sociale fulgurante et amassé une fortune person­ nelle conséquente {de façon parfaitement honnête au demeurant).

Pourtant, Laval suscite bien des réserves au sein de la classe politique: on se moque de son accent auvergnat et de ses manières un peu frustes.

Son habileté manœuvrière lui vaut une réputation de politicien chevronné où l'admiration le dispute au mépris.« Ce maquignon de Laval »,disait de lui Léon Blum.

Dans l'entre-deux-guerres, la carrière politique de Laval est des plus brillantes: député de 1924 à 1927, sénateur de 1927 à 1940, plusieurs fois ministre de 1925 à 1930.

Laval trouve un second mentor en la personne d'André Tardieu, qui lui confie le ministère du Travail en 1930.

Calcul électoraliste ou fidélité à ses convictions socialistes d'autrefois ? A ce poste, Laval fait voter la loi sur les assurances sociales.

En 1931, Laval devient pour la première fois président du Conseil grâce à l'appui de ses mentors Briand et Tardieu.

Confrontée à la crise économique, sa présidence ne dure pas plus d'un an.

Après les événements du 6 février 1934, le président Gaston Doumergue appelle Laval à rejoindre son gouvernement d'unité nationale comme ministre des colonies.

A la suite de l'assassinat de Louis Barthou en octobre 1934, Laval lui succède aux Affaires étrangères (octobre 1934-mai 1935).

Décidé à poursuivre la politique d'alliances de revers de son prédécesseur, Laval ne parvient pas à concrétiser le redressement amorcé par Barthou.

Certes, le 2 mai 1935,. »

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