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Percée de la ligne Siegfried (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

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Percée de la ligne Siegfried (seconde guerre mondiale). Configuration des défenses Au château médiéval, véritable place forte militaire, succéda, chez les nations européennes, un nouveau système de protection, celui des forteresses. La ligne Maginot et la ligne Siegfried (ou mur ouest), construites entre les deux guerres mondiales, devaient assurer, de manière infaillible, la sécurité intérieure de la France et de l'Allemagne. En fait, en 1940, les armées allemandes débordèrent tout bonnement la ligne Maginot alors que, à la fin de 1944, la ligne Siegfried, à son tour, était assiégée par les armées alliées, qui s'apprêtaient à envahir l'Allemagne par l'ouest. Le mur ouest de Hitler s'étendait sur une longueur de 340 km environ; de Goch, à la frontière hollando-allemande, il continuait vers le sud-ouest du Rhin, contournant la Sarre, puis se prolongeait jusqu'à Lauterbourg, sur la rive ouest du fleuve, non loin de Karlsruhe. De Lauterbourg, les fortifications longeaient la rive est du Rhin, jusqu'à la fronti&egr...

« Percée de la ligne Siegfried Il Les armées américaines attaquent Eisenhower était impatient d'exploiter les succès rapidement obtenus depuis le jour J, en opérant une percée rapide de la ligne Siegfried.

Entre le 1•r et le 12 octo­ bre, le Xli" Groupe d'armées de Bradley -composé alors de la 1 r•, de la 3" et de la 9" armée - harcela les défenses alle­ mandes de Maastricht (Pays-Bas) jus­ qu'au sud, à Lunéville (située à l'ouest de Strasbourg).

A l'ouest du Rhin, les Alle­ mands opposèrent une forte résistance.

Les forces de Rundstedt, commandant du front ouest, étaient disposées du nord au sud comme suit: le Groupe d'armées H de Student, de la mer du Nord à Roermond; le Groupe d'armées B de Model, déployé au sud jusqu'à la ligne de la Moselle; le Groupe d'armées G de Balck, qui attei­ gnait Karlsruhe; enfin, un groupe SS, sous les ordres de Himmler, défendait le reste de la ligne, le long de la rive est du Rhin jusqu'à la frontière suisse.

La 1re armée de Hodge devait ouvrir la principale brêche dans les fortifications allemandes, dans la région d'Aix-la­ Chapelle, tandis que la 9" armée de Simp­ son attaquerait sur sa gauche.

Quant à la 3" armée de Patton, elle avait ordre d'a­ vancer vers le Rhin, par la Sarre.

Pendant ce temps, le VI" Groupe d'armées améri­ cain de Devers devait traverser l'Alsace et les Vosges.

La 1re armée parvint à s'em­ parer d'Aix-la-Chapelle, après l'un des combats les plus sanglants de la guerre.

L'aviation bombarda d'abord les barbelés, les positions de l'artillerie, les défenses antichars en «dents de dragon», et les nids de mitrailleuses de la ligne Siegfried, qui furent ensuite définitivement anéantis par le tir à bout portant et les roquettes de l'artillerie alliée.

Celle-ci fit alors sauter les routes, entre les champs de mines, pour bloquer l'avance des chars ennemis.

Le 16 novembre, la 9" et la 1re armée, soutenues par l'un des bombardements aériens alliés les plus massifs de la guerre, au niveau des liaisons air-sol, attaquèrent de nouveau dans le but d'élargir la brèche d'Aix-la-Chapelle.

Le terrain était difficile et elles rencontrèrent une vive résistance de la part des Allemands.

La 3" armée de Patton s'empara de Metz puis, dans la première semaine de décembre, franchit la ligne Siegfried en direction de Stras­ bourg avant d'être détournée vers le nord, le 16, à cause de l'offensive des Arden­ nes.

Sur le front des 1re et 9" armées, un combat acharné se poursuivit jusqu'à la fin du mois de novembre, dans la forêt de Hürtgen et sur la ligne de la Roer.

Le 13 décembre, une grande offensive fut lan­ cée, dans le but de franchir la Roer.. »

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