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Parmentier milite pour la pomme de terre

Publié le 30/08/2013

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Sur le petit lopin de terre qu'on lui a concédé aux Invalides, le savant fait pousser et étudie toutes sortes de plantes : diverses variétés de maïs, de blés, de légumes et, bien évi¬demment, de pommes de terre. Mais une cabale des reli¬gieuses des Invalides manque de ruiner sa carrière. Les soeurs se plaignent au roi de la pré¬_ sente en leurs murs d'un apo¬thicaire-major, alors que de¬puis tant d'années, elles se 

parmentier

« sont très bien acquittées seules de cette fonction ! Leur obstination finit par l'emporter.

Le 31 décembre 1774, un arrêt du Conseil du roi supprime le poste de Parmentier aux Inva­ lides.

Mais, par égard pour ses compétences, on permet au savant d'y conserver son loge­ ment et on lui laisse le bénéfi­ ce d'un traitement annuel de mille deux cents livres, payé sur les fonds des Invalides.

~ Trois ans plus tard, un nouvel ·~.:tz ~ --:- :'-j ~ arrêt - qui sera annulé en 1792 J;t*- 11!~~~ .~ - l'autorise à pouvoir garder ~ son logement « pour sa vie ~ durant».

En 1772, les membres de la très docte Faculté de médeci· ne de Paris sont invités à don· ner leur avis.

Après des semaines d'examens, le ver­ dict est sans appel : la pomme de terre est déclarée bonne à 1a consommation ! Parmentier a gagné une première bataille.

Mais il n'a pas encore gagné la guerre ...

Un apothicaire indésirable Sur le petit lopin de terre qu'on lui a concédé aux Invalides, le savant fait pousser et étudie toutes sortes de plantes : diverses variétés de maïs, de blés, de légumes et, bien évi­ demment, de pommes de terre.

Mais une cabale des reli­ gieuses des Invalides manque de ruiner sa carrière.

Les sœurs se plaignent au roi de la pré- -sence en leurs murs d'un apo­ thicaire-major, alors que de­ puis tant d'années, elles se c: " .!! c: 0 ~ 8 0 0 -'= 0..

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