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Palestine de 1900 à 1909 : Histoire

Publié le 30/12/2018

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Partie intégrante de l’Empire ottoman, la Palestine est divisée en deux entités administratives. La première est rattachée au vilayet de Beyrouth, la seconde au sandjak de Jérusalem, placé sous le contrôle direct du ministère de l’intérieur ottoman. A dominante sunnite, le sandjak abrite en effet des minorités druze, chiite, chrétienne (orthodoxes de rite grec ou arménien et catholiques) et enfin juive. Cette dernière communauté est concentrée dans les quatres villes saintes: Jérusalem, Tibériade, Safad et Hébron. À l’instar des autres provinces arabes de l’Empire ottoman, la Palestine est soumise à l’autorité de grandes familles arabes dont l’influence s’exerce selon un système féodal. Le déclin de l’Empire ottoman avait permis un accroissement du rôle des notables, encourageant en outre les puissances étrangères à affermir leur présence en Palestine. Comme au Liban, chacune d’entre elles avait donc pris sous sa protection l'une des

 

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communautés religieuses. Les chrétiens catholiques étaient ainsi sous tutelle française, les juifs sous tutelle britannique et les orthodoxes sous tutelle russe.

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« Persécwions contre les juifs eu Russie eu 19()6.

© Ullsrein Theodor Herzl, foudateur de I'Orgatrisation sioflfiÎSte mondiale qu'il dirige jusqu 'à sa mort, tfi 1904.

© The Beumann Archi•V! communauté.

Il souhaite également obtenir que l'interdiction des collectes au profit du Fonds national juif soit levée.

Il n'en est rien: s'il obtient la promesse d'une aide financière destinée à faciliter l'émigration des juifs, Herzl est néanmoins prévenu que les organisations sionistes seront interdites si elles favorisent la montée d'un nationalisme juif.

Déçu par le maigre résultat de ces rencontres, le chef de l'Organisation sioniste se tourne vers la Grande-Bretagne.

Ses dirigeants, pressés par un mouvement d'opinion défavorable à l'arrivée massive de juifs d'Europe centrale (main-d'œuvre bon marché susceptible de porter préjudice aux travailleurs britanniques), semblent prêts à apporter leur concours aux aspirations des sionistes.

En octobre 1902, ces derniers se sont vus offrir par la Grande-Bretagne les terres d'ei-Arish au Sinaï.

Mais cette promesse n'a pas grande valeur.

En effet, les .

Britanniques n'ont instauré en Egypte qu'un protec10rat; officiellement, les Ottomans sont toujours maîtres du territoire.

Le projet se heurte au double refus du gouvernement égyptien et du vice-roi du condominium, lord Cromer.

En avril 1903, juste après le pogrom de Kichinev, le ministre des Colonies Joseph Chamberlain propose à l'Organisation un territoire de 60 000 km1 en Ouganda (alors rattaché administrativement au Kenya).

Cette proposition est présentée par Herzl comme une solution de fortune, destinée à la protection immédiate des juifs (Sion restant l'objectif final).

Elle suscite au sein de l'Organisation, réunie en congrès à Bâle en août, de vives discussions.

Les délégués russes et les Amis de Sion, qui n'envisagent pas de colonie juive en dehors de la Palestine, y sont farouchement opposés.

Herzl, soutenu conjointement par Max Nordeau •. »

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