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ORIGINE, MYTHE ET PERCEPTION DU NIL DANS L’EGYPTE ANTIQUE

Publié le 22/10/2022

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« SOMMAIRE INTRODUCTION I.ORIGINE, MYTHE ET PERCEPTION DU NIL DANS L’EGYPTE ANTIQUE 1.

Origine du Nil dans l’Égypte ancienne 2.

Mythe et Perception du Nil dans l’Égypte ancienne II.

L’APPORT DU NIL AU NIVEAU SOCIAL ET ECONOMIQUE DANS L’EGYPTE ANTIQUE 1.

Au niveau social 2.

Au niveau économique CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE ANNEXE 1 INTRODUCTION Le Nil est un fleuve Africain s’écoulant vers le nord.

Célèbre pour son histoire ancienne et les sites archéologiques situes sur ses rives.

Il compte parmi les cours d’eaux les plus longs du monde. Fertile, le Nil inferieur est le berceau de la civilisation égyptienne et abrite les pyramides et sphenix.

De Gizeh proximité du Caire. Durant la période antique le Nil a contribué au développement de l’Egypte.

Parmi les grands fleuves du monde, le Nil a toujours été considéré comme « le plus noble de ceux que la nature étale aux yeux de l'homme » (Sénèque).

C'est grâce à lui que la vie a prospéré dans une partie de l'Afrique de l'Est, grâce à lui encore que des civilisations parmi les plus prestigieuses de l'Histoire s'y sont développées..

Il convient de s’interroger sur la question suivante : Quel est l’origine et l’apport du Nil dans l’Egypte antique ? La réponse à cette question nous conduira à un développement approfondi, dans lequel nous tenterons de lever le voile sur les aspects cachés de ce thème, afin de facilité sa compréhension.

Notre développement s’articulera autour de deux axes : d'une part, l’origine, mythe et perception du Nil dans l'Égypte antique et d'autre part, l’apport du Nil au niveau social et économique dans l’antiquité Egyptienne. 2 I. ORIGINE, MYTHE ET PERCEPTION DU NIL DANS L’EGYPTE ANTIQUE 1.

Origine du Nil dans l’Egypte ancienne. Le Nil est né d’une gigantesque déchirure de la terre avec une longueur d’environ 6700 km.

C’est en effet à une faille créée par le chevauchement des plaques tectoniques que l’on doit la naissance des hauts plateaux africains et de leurs grands lacs. Delà se sont élancés, il y a environ 30 millions d’année, les cours d’eau qui allaient former le Nil.

Le plus important de ces cours d’eau est le Nil blanc.

Il sort du lac Victoria, au milieu de la forêt équatoriale, puis Ghazal au Soudan du sud (ou sud-Soudan), formant avec son affluent un immense bassin marécageux.

Le Nil blanc gagne ensuite la savane et retrouve à Khartoum (la Trompe de l’éléphant) Le Nil bleu, descendu en tombe du lac Tana, dans les hauts plateaux tempérés d’Ethiopie.

Le Nil égyptien, dernier tronçon du fleuve qui descend des Grands Lacs centrafricains est un axe dont le cours va du sud au nord à travers le désert sur 1000 Km; c'est à dire depuis Philae, sur la première cataracte, jusqu'à la Méditerranée.

Près de son embouchure, il forme un immense delta.

Mais la quasi totalité de son cours constitue une sorte de corridor, entre la falaise libyque et la chaîne orientale, ne dépassant pas 30 Km de large.

Le miracle égyptien, c'est d'abord ce formidable cours d'eau qui traverse un désert aussi aride que le Sahara, et transforme la vallée en un immense oasis.

Il est le seul apport d'eau, car il ne pleut presque jamais en Moyenne et Haute Egypte. 2.

Mythe et Perception du Nil dans l’Égypte ancienne. 3 a) mythe du Nil dans l’Égypte ancienne. Le Nil est un fleuve d’Egypte, l’utilité immense dont ce fleuve a été de tout temps pour l’Egypte, le fit toujours considérer comme un dieu, et même comme le plus grand des dieux.

Les Nubiens l’appelaient Siris, et voilà comment quelques mythologues modernes l’ont confondu avec Osiris dont il n’était qu’une émanation.

Osiris étant un symbole du soleil.

On faisait du Nil le père de toutes les divinités auxquelles on n’en donnait pas un particulier.

On célébrait une grande fête en son honneur au solstis d’été, époque d’utile débordement qui fécondait l’Egypte.

Et l’on jetait dans ces eaux, par forme de sacrifice de l’orge, du blé et des fruits.

Mais on souillait aussi cette journée par le sacrifice d’une jeune fille qu’on noyait dans le fleuve.

Cette fête s’appelait Niloenne.

Il portait chez les Egyptien le nom de Noute-Fen.

Le Nil avait à Nicopolis un temple magnifique ou une statue de marbre noir le représentait sous la forme d’un dieu gigantesque couronné de laurier et d’épices.

Ces autres attributs étaient le crocodile, l’hippopotame et le dauphin. b) Perception des anciens égyptiens autour du Nil Selon l’historien grec Hérodote, l’Egypte est un don du Nil.

Il avait observé à juste titre que le fleuve est indissociable de l’identité égyptienne antique, car sans lui l’Egypte n’existerait pas.

Il était donc tout naturel que les habitants de la terre noire en fassent un dieu important de leur panthéon.

D’autant plus important que ce dieu puisse se montrer capricieux.

Une mauvaise crue entrainait la famine. En effet, au début de la deuxième moitié du xxe siècle, ce limon fertile apporté chaque année par la crue était un bienfait extraordinaire pour toute la vallée, dont toute une partie du cours se situe à la même latitude que le Sahara : sans le fleuve, toute cette région serait un 4 désert de sable.

Naturellement si la crue est trop violente, le courant détruit les sols ; si elle est trop faible, les terres sont sèches et la culture n’est pas possible.

Il a donc fallu que, très tôt,.... »

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