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Offensive des Ardennes (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

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Offensive des Ardennes (seconde guerre mondiale). Le début de l'attaque Avec l'offensive des Ardennes, en décembre 1944, Hitler eut, pour la dernière fois, l'occasion de prouver qu'il avait raison et ses généraux tort. Son plan «Wacht am Rhein« (surveillance du Rhin) consistait à briser les armées alliées avant qu'elles ne puissent atteindre et traverser le Rhin; c'était une audacieuse partie de poker, digne de l'opération dite du «Market Garden« (jardin maraîcher) de Montgomery, qui faillit elle aussi réussir. Mais les obstacles naturels, de même qu'une défense improvisée mais acharnée, firent échouer l'offensive des Ardennes. La concentration de trois armées — la VI' Panzer SS, la Ve et VII' Panzer, au total 20 divisions, dont 7 blindées — était un coup de maître, rendu possible grâce à la mise sur pied de guerre, tardive, de tout le Reich. A la suite des nombreuses défaites de 1944, on avait envoyé 18 nouvelles divisions à l'ouest, le 16 décembre. Il s'agissait de percer les A...

« Offensive des Ardennes Il Les Alliés reprennent le dessus Les succès remportés par les Allemands dans les trois premiers jours de l'offensive forcèrent le haut commandement allié à prendre une importante décision.

La pé­ nétration des Allemands menaçait d'anéantir le Xli" groupe d'armées.

C'est pourquoi Eisenhower accepta de transfé­ rer toutes les forces américaines au nord de la brèche et de les placer sous le com­ mandement de Montgomery, tandis que le général Omar Bradley organiserait les armées américaines au sud.

La 82" et la 1 01" divisions aéroportées américaines -cette dernière, renforcée par des unités de la 1 o• division blindée, défendait la position clé de Bastogne - furent envoyées à l'aide pour contenir l'avance allemande.

De son côté, Patton avait promis de lancer, le 22 décembre, une attaque dans la région de Bastogne, alors encerclée; mais, le 20, la 2" division Panzer contourna Bastogne, franchit l'Ourthe et ne fut plus qu'à 37 km de la Meuse.

Le 22 fut un jour sombre pour les Alliés: les Américains commencèrent à se retirer du «fer à cheval» de Saint-Vith, tandis que la 2" division Panzer avançait vers la Meu­ se.

Le 23 décembre, le temps s'amélio­ ra.

Bastogne put alors être ravitaillée et l'aviation attaqua de plus en plus fré­ quemment les colonnes allemandes; en trois jours, à dater du 23, il y eut plus de 14 000 vols.

Au bas de la poche régnait un grand désordre: les armées américai­ nes, au nord du saillant, tenaient deux des quatre routes dont les Allemands comp­ taient s'emparer; de plus, les Anglais et les Américains y dépêchaient des troupes pour arrêter puis contre-attaquer l'enne­ mi.

Le jour de Noël, la 2" division Panzer atteignit son point le plus à l'ouest mais, à cours de carburant, elle dut s'arrêter à Celles, à 6,5 km de la Meuse.

Bastogne fut dégagée le jour suivant, tandis que les attaques allemandes cessaient.

Finale­ ment, les généraux d'Hitler lui annoncè­ rent qu'il n'y avait plus d'espoir d'attein­ dre la Meuse.

Les 3 et 4 janvier 1945, la bataille de Bastogne atteignit son point culminant: tandis que les dernières attaques alle­ mandes contre la ville et le corridor échouaient, les armées américaines enga­ geaient la contre-offensive.

Le 16 janvier, les armées du sud et du nord firent leur jonction à Houffalize.

Le 20 janvier, le beau temps permit à l'aviation alliée d'opérer sur une grande échelle et, le 28, les derniers vestiges de la poche étaient éliminés.. »

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