OCAM
Publié le 19/01/2012
Extrait du document
L'Organisation commune africaine et mauricienne
(OCAM) est une organisation régionale africaine constituée
sous l'aide de la France et qui a subi de nombreux
avatars. Elle a vu successivement sept de ses membres la
quitter. Nombre d'Etats africains reprochent à l'OCAM
d'être trop inféodés à la France qu'ils accusent d'utiliser
l'organisation à dea fins poiiUquea sous le couvert de la
promotion du développement économique et des activités
culturelles. Aussi, en 1977, I'OCAM est-elle fort peu active.
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4 Après la défection de plusieurs de ses membres due
à leurs options politiques incompatibles avec les positions
françaises sur les grands problèmes internationaux et en politique intérieure ainsi qu'à leur désir d'Indépendance absolue, I'OCAM a modifié ses buts au sommet de Bangui en 1974.
Les problèmes politiques ont été abandonnés au soin d'autres organismes et I'OCAM concentre désormais ses efforts au renforcement de la coopération économique,
technique, sociale et culturelle.
Elle a renoncé à œuvrer
pour la création d'un Marché commun africain, se conten
tant de rechercher une confédération des différentes communautés économiques.
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En 1970, l'ile Maurice ayant adhéré à I'OCAM, celle-ci a pris le nom d'Organisation commune africaine, mal gache et mauricienne (OCAMM).
Le Zaïre quitte I'OCAMM en 1972, la République populaire du Congo en 1973, le
Cameroun, le Tchad et Madagascar en 1974.
L'OCAMM redevient alors I'OCAM (Organisation commune africaine
et mauricienne).
Toutefois, le Congo et la Mauritanie sont
restés membres des comités techniques de I'OCAM.
Mais en septembre 1976 le Gabon se retire de l'Organisation
qui ne compte plus que neuf membres.
6 L'autorité suprême de
I'OCAM est assumée par la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement qui,
depuis 1974, se réunit tous les deux ans.
Le Conseil des
ministres (ministres des Affaires étrangères des Ëtats mem bres) se réunit une fois par an.
Le secrétariat, dont le siège est à Bangui, faft appliquer les décisions prises par la Conférence des chefs d'Ëtat et le Conseil des ministres.
L'OCAM a créé onze lnsthutlons, dont Air-Afrique, l'Institut africain d'Informatique, l'Institut culturel africain et mauri cien, l'Union africaine et mauricienne des banques de
développement, etc..
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