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Objet de travail conclusif : le Moyen-Orient : conflits régionaux et tentatives de paix impliquant des acteurs internationaux (étatiques et non étatiques)

Publié le 08/01/2023

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« Objet de travail conclusif : le Moyen-Orient : conflits régionaux et tentatives de paix impliquant des acteurs internationaux (étatiques et non étatiques) Guerres civiles en Syrie et en Irak, guerre au Yémen, processus de paix israélopalestinien au point mort, « guerre froide » entre l’Arabie Saoudite sunnite et l’Iran chiite, attentats islamistes, l’actualité nous rappelle à quel point la région du Moyen Orient est une véritable poudrière. Les expressions désignent cette région et renvoient à des géopolitiques (point de vue européen) effectués il y a un siècle : découpages  Le Proche-Orient : l’expression – employée par les diplomates français dès la fin du XIX è s.

- désigne les régions orientales du bassin méditerranéen, de la Turquie à l’Egypte [attention à la date en cas d’énumération des Etats] ; cette région est aussi désignée par l’expression aujourd’hui datée de « Levant ».  Le Moyen-Orient : expression employée et imposée par les Anglo-saxons (Middle East) dès le début du XX è s.

(historien américain Mac Mahan) pour désigner une zone médiane entre Proche et Extrême-Orient, centré sur le Golfe persique = un espace géographique limité par le Levant à l’ouest, l’Iran, le Pakistan et l’Afghanistan à l’Est ; il s’étend du sud du Caucase à la péninsule arabique.

L’Egypte est incluse dans cette région. Avec la problématique du terrorisme, le Moyen-Orient englobe depuis la fin du XXème siècle, l’Afghanistan.  Les Etats-Unis évoquent aussi le Grand Moyen-Orient s’étendant du Maghreb à l’Afghanistan en passant par le Machrek et la péninsule arabique.

Définition là encore éminemment géopolitique.

En effet, l’administration du Président Bush en 2004 élabore une doctrine visant à remodeler le paysage politique et économique de la région : démocratisation et libre-échange car les pour les Etats-Unis pas de paix sans prospérité.

Les EU englobent avec cette notion un vaste ensemble culturel arabo-musulman (mais peu pertinent pour turcs, afghans, perses présents dans cette région). Cette région détient la moitié des réserves d’hydrocarbures mondiales, contient les lieux saints des trois religions monothéistes et est un des carrefours des principales routes du commerce mondial.

De ce fait, elle représente un enjeu majeur pour les acteurs régionaux mais aussi internationaux, ce qui explique les conflits réguliers dans cette région du monde. Pbtique : Comment expliquer la densité et la permanence des conflits qui caractérisent cette région et les difficultés pour les résorber et établir la paix ? I. Les multiples facteurs de conflictualité au Moyen Orient A.

Une grande diversité ethnique, culturelle et religieuse 1.

Une mosaïque de peuples  Les Perses (Iraniens) (80 M)  Les Arabes (250M)  Les Turcs (60 M)  Les Kurdes (25 à 30 M) forment une minorité présente dans 4 pays (Turquie, Iran, Irak, Syrie)  Les Juifs (5,5M) résultent pour l’essentiel d’une immigration récente (début XX°s) 2.

Une diversité religieuse  Le MO est le berceau des trois religions monothéistes : le Judaïsme, le Christianisme, l’Islam.

Il abrite deux grandes villes saintes de l’Islam (La Mecque et Médine) et Jérusalem commune aux trois religions.  Les Musulmans sont de loin les plus nombreux.

Ils sont divisés entre : → Sunnites majoritaires.

Les sunnites ont accepté que le pv soit exercé par des califes élus (ne faisant pas partie de la famille du prophète). → Chiites (Iran, Irak, Liban, Syrie) : rôle dominant dans la communauté musulmane doit revenir au gendre de Mahomet.

Iran est le grand pays chiite.  Les Chrétiens (10 M) sont dispersés en 11 communautés, dont les unes reconnaissent l’autorité de Rome (Maronites du Liban) et les autres forment des Eglises autonomes de rite orthodoxe (Coptes en Egypte)  Les Juifs en Israël, seul pays de la région ou l’Islam n’est pas majoritaire et seul pays au monde où les Juifs sont majoritaires.  Tensions ravivées aujourd’hui : Ce sont historiquement les sunnites qui ont dominé politiquement la région du Moyen-Orient.

Le 30 décembre 2006, S.Hussein exécuté par pendaison à Bagdad et ce st auj des chiites au pv en Irak.

Cela a réveillé les puissances sunnites de la région (Arabie Saoudite, Qatar par ex) et une recrudescence des violences contre minorités chiites.

C’est de cette déstabilisation provoquée par l’armée américaine que naît Daech. B.

Un carrefour géostratégique aux échelles mondiale et régionale 1.

Un carrefour géoéconomique entre l’Europe et l’Asie, à l’importance géopolitique majeure  Son importance stratégique tient d’abord à sa situation géo : carrefour entre l’Europe, de l’Afrique et de l’Asie.

Canal de Suez artère vitale du commerce international.  Le MO assure environ 30% de la production mondiale de pétrole  A partir des années 1950, les pays producteurs parviennent à imposer leur contrôle sur la production et les prix et ils comprennent qu’ils disposent d’une arme efficace sur les pays industrialisés.

OPEP fondé en 1960.  En 1973, au moment de la guerre israélo-arabe du Kippour, ils frappent d’embargo les alliés d’Israël, provoquant choc pétrolier.  Le MO dispose également de 40% des réserves mondiales de gaz (Iran et le Qatar sont les principaux producteurs), 20% de la production de gaz mondiale. 2.

Des ingérences étrangères dévastatrices  La reconfiguration du Proche-Orient par les puissances européennes lors des traités d’après 1 e GM ont crée des Etats sans vraie nation (Liban et Irak), un Etat amputé (la Syrie), laissé des peuples sans Etats (kurdes et palestiniens) et préparé la création de l’Etat d’Israël en 1948 ; tout cela pour répondre aux intérêts des Français et des Britanniques.

Mais avec la crise de Suez en 1956 : le président égyptien Nasser se fait le leader du panarabisme (idéologie visant à unir les Arabes contre la domination des puissances coloniales).

En juillet 56, il annonce la nationalisation de la compagnie francobritannique du canal de Suez.

Une Expédition militaire francobritannique est lancée en octobre avec le soutien d’Israël mais les deux Grands imposent le retrait des troupes.

C’est une victoire de Nasser : les vieilles puissances européennes sont définitivement évincées du Proche Orient.  Nasser veut incarner dans tout le monde arabe l’émergence politique du Tiers Monde.

Il fait partie des fondateurs du mouvement des nonalignés.  Depuis la fin de la 2de guerre mondiale, les EU ont fait du Moyen Orient un espace clé de leur diplomatie en fonction de deux facteurs fondamentaux : - la sécurisation d’une région hautement stratégique pour les importations en hydrocarbures (et celles de ses alliés de l’OTAN).

Les EU s’appuient sur la Turquie (membre de l’OTAN en 1952), sur l’Arabie Saoudite et l’Iran.

Rencontre entre le roi Abdulaziz Ibn Saoud et Roosevelt en février 45 : accord de protection militaire du royaume contre exploitation du pétrole saoudien par les américains pour 60 ans. Renouvelé pour 60 ans en 2005 (éviter d’en laisser profiter la Chine car approvisionnements moins essentiels pour les EU). - la protection d’Israël.

Les migrants sionistes sont facilement identifiés aux cow-boys américains, leur pionnérisme ayant fait d’un territoire à priori hostile un pays d’accueil.

Lobby pro-israélien très puissant aux EU (financement des campagnes électorales aux EU).  Ces constantes de la politique américaine ne sont pas sans conséquence sur les tensions et conflits éclatant dans la région.

Les soutiens ou interventions militaires américaines ont provoqué de la haine et un ressort supplémentaire à la mobilisation islamiste (Ben Laden qui dénonce la présence militaire US en Arabie Saoudite) et à l’influence iranienne dans les sociétés moyen-orientales.

Les EU ont aussi une lourde responsabilité dans la déliquescence de l’Irak.

Avec l’idée du Grand Moyen-Orient, les idéologues néo-conservateurs ont voulu importer la démocratie comme remède à l’instabilité à la résistance contre Israël.

La pendaison de Saddam Hussein, la mise en place d’un gouvernement chiite, a radicalisé les sunnites dans la région.  La guerre en Syrie a pour sa part été l’occasion pour la Russie de montrer qu’elle retrouvait sa puissance.

Poutine a tout fait pour soutenir Bachar Al Assad, qui lui offre son seul port en eaux chaudes et profondes, le port de Tartous.

La Russie est désormais un acteur incontournable à prendre en considération dans la perspective de l’élaboration d’une paix en Syrie  Les puissances régionales (Turquie, Iran et Arabie Saoudite) sont aussi profondément déstabilisatrices pour les Etats de la région.

Cf guerre civile au Liban entre 1975 et 1990 : la guerre des autres ou la guerre au Yémen aujourd’hui où l’Iran et l’Arabie Saoudite se livrent à une guerre entre milices chiites et sunnites interposées. C.

De l’eau de plus en plus rare pour une population de plus en plus nombreuse 1.

La question démographique  La population du Moyen-Orient a presque triplé au cours des quarante dernières années (1970-2010)  L’ensemble de ces pays ont une forte proportion de jeunes : en 2009, la part des moins de 15 ans ds la pop totale représentait 44% des Palestiniens, contre 28% en Israël et 18% en France métropolitaine.  Ben Gourion en 1948 : « toute femme juive qui en a les capacités et qui n’amène pas au monde au moins 4 enfants sains, s’esquive à son devoir auprès de la nation, comme un soldat qui fuirait son devoir militaire. 2.

La question de l’eau  Dans un milieu naturel globalement aride, l’eau est une ressource rare, inégalement répartie et disputée.

L’accroissement démographique très rapide, le développement de l’urbanisation et des cultures irriguées rendent les besoins toujours plus importants.  Les nappes souterraines sont polluées et surexploitées, les grands fleuves, qui font l’objet d’aménagements hydrauliques, voient leur débit se raréfier.

Les eaux du Tigre et de l’Euphrate sont ainsi l’objet de tensions permanentes entre la Syrie, l’Irak et la Turquie qui en contrôle les sources et a multiplié les barrages à ses frontières.

Celles du bassin du Jourdain sont disputés par la Syrie, la Jordanie et Israël. II) La poudrière du Moyen-Orient A.

L’intensification du conflit israélo-arabe  Les Arabes coalisés rejettent le plan de partage d’Israël et de la Palestine réalisé par l’ONU (29 novembre 47, l’Etat Juif 56% du territoire avec 500000 Juifs et 400000 Arabes.

Etat Arabe le reste avec 700000 Arabes et quelques milliers de Juifs) et attaquent Israël dès la proclamation de son indépendance le 14 mai 1948 par Ben Gourion.  Victoire israélienne rapide contre Egypte, Syrie, Transjordanie, Liban, Irak : contrôle 81% de l’espace contre 55% octroyés en 1947.

Le reste est annexé par les pays voisins : échec d’un Etat arabe palestinien.

Devenus « un peuple sans Etat », les Palestiniens se réfugient dans des camps en Jordanie, en Syrie, au Liban.  1967 : Guerre des Six Jours : attaque éclair d’Israël conduit à l’occupation du Golan, de la Cisjordanie, de la bande de Gaza et du Sinaï et la vieille ville de JM.

Israël double sa superficie.  Plusieurs centaines de milliers de réfugiés arabes de 1948 sont désormais sous contrôle israélien.

Près de 430000 réfugiés nouveaux quittent la Palestine.

Les territoires dans lesquels vivaient les Palestiniens (bande de Gaza et Cisjordanie) passent sous contrôle israélien, ce qui la communauté internationale dénonce : on parle dès lors des « territoires occupés ».

Le refus d’Israël d’évacuer les territoires occupés aggrave le contentieux (Résolution 242 du Conseil de sécurité) A.

Du conflit israélo-arabe au conflit israélo-palestinien 1) L’échec du nationalisme arabe  En Oct 73 : Egypte déclenche avec la Syrie la guerre dite du Kippour (fête religieuse juive).

Israël repousse les attaques (surtout grâce à aviation) et menace même le Caire.

L’ONU obtient cessez-le-feu et envoie casques bleus pour séparer les belligérants (FUNU force d’urgence des Nations Unies).  Si cette guerre n’entraîne aucun changement territorial majeur dans la région, elle a montré l’importance de cette région pour les Occidentaux (cf 1er choc pétrolier).

G du Kippour en 74 marque la supériorité militaire d’Israël sur les pays arabes.  Changeant de politique, l’Egypte accepte de reconnaître Israël et Israël se retire du Sinaï (médiation des EU lors des Accords de Camp David en 1978).

Ces accords sont d’une importance capitale, car ils scellent la fin du conflit israélo arabe ds sa dimension militaire interétatique.

Egypte exclue 10 ans de la Ligue arabe.

Assassinat du président égyptien Sadate en 1981.

Le conflit se recentre désormais sur le conflit israélo palestinien. 1) Une radicalisation des positions palestiniennes et israéliennes.  En 1969, Yasser Arafat devenant le chef de l’OLP (Organisation de Libération de la Palestine créée en 1964 et jusque là contrôlée par Nasser) va tenter de faire reconnaître le droit palestinien à travers le monde (invité à la tribune de l’ONU).  D’autres organisations palestiniennes, plus extrémistes, organisent des détournements d’avions, attentats, prises d’otages.

En 1971 : création d’une orga palestinienne « Septembre noir » ; 1972 : elle organise une prise d’otages sanglante d’athlètes israéliens aux JO de Munich.  Les conflits sont désormais asymétriques avec d’un côté l’armée israélienne et de l’autre, les combattants palestiniens : invasion du Liban par Israël en juin 1982 par exemple.

L’armée israélienne a envahi le Liban pour y écraser l’OLP, qq semaines après que le dernier soldat israélien a quitté le Sinaï (conformément aux accords de Camp David).

Par la suite, ces affrontements se sont intégralement déroulés sur le territoire palestinien ac les deux Intifadas (1987 et 2000).

Cette « Guerre des pierres » est une révolte de la jeunesse palestinienne dans les territoires occupés par Israël.

Riposte israélienne disproportionnée qui entraîne la naissance du Hamas (mouvement extrémiste sunnite palestinien)  Les combats se cristallisent dans la bande de Gaza dominée par le Hamas avec des conflits très meurtriers, surtout pour les Palestiniens en 2006, 2008, 2012, 2014.

L’autre affrontement asymétrique oppose Israël au Hezbollah ac la guerre de 2006 au cours de laquelle l’armée israélienne a bombardé tt le Liban.

Cette confrontation prit fin au bout d’un mois de combats avec l’installation de la FINUL à la frontière libano-israélienne.  La détérioration des conditions de vie dans les camps de réfugiés palestiniens accroît la tension.  Si Israël a bien évacué la bande de Gaza en 2005, en Cisjordanie la colonisation se poursuit.

En 1977 : 3 000 colons ; 1984 : 40 000 ; 1993 : 110 000 ; 2010 : 280 000.

L’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas (Fatah) ne contrôle que 40% du territoire, sous forme de zones éparses qui ne peuvent communiquer entre elles car depuis 2002, Israël a mis en place une barrière de séparation, un « mur de sécurité ».  La bande de Gaza est sous contrôle du Hamas depuis 2006.

Les attentats suicides et les interventions armées d’Israël en 2008-2009 ou en 2014 ne font qu’accroître les tensions.

Assassinat de 5 israéliens en train de prier dans une synagogue le 18 nov 2014 qui montre ptet que le conflit po entre deux peuples à propos d’une terre et des ressources de la Palestine se transforme en conflit de plus en plus religieux.  Les 750000 réfugiés palestiniens de 47-48 sont auj 4,5M en exil ou ss occupation israélienne et 4 M ailleurs dans le monde. C.

L’échec de l’unité arabe entraîne la montée de l’islamisme politique, principal facteur de conflits depuis 1979 au Proche et Moyen Orient. 1) La montée de l’islamisme  Au XX° siècle s’est imposé dans le monde musulman, péninsule arabique exceptée, le modèle occidental de l’Etat-nation laïc, pour qui l’Islam reste une religion : c’est le cas de la Turquie dans l’entre-deux-guerres, puis à partir des années 1950-1960 dans les Etats arabes d’Egypte, Irak, Syrie.

Il s’agit de régimes autoritaires réprimant sévèrement les islamistes.  A partir des années 1930, se développent des mouvements islamistes (les Frères musulmans en Egypte) qui font une lecture politique de l’Islam.

Ces mouvements qui s’appuient sur le rejet grandissant des idéologies et de modes de vie occidentaux, entrent en conflit avec les régimes autoritaires au pouvoir.

Pour eux, l’Islam est un système politique, social et économique qui devrait être appliqué à la société quels que soient l’époque ou l’endroit.  En 1979, en Iran, la révolution menée par l’ayatollah Khomeiny renverse le gouvernement du shah qui est soutenu par les EU, et instaure une République islamique. 2)L’échec de l’interventionnisme américain dans les années 1990-2000 pour faire un « Grand Moyen-Orient démocratique ».  La guerre du Golfe qui commence en août 1990 avec l’annexion du Koweït par l’Irak, prend immédiatement une dimension internationale.

La coalition de 200000 hommes menée par les EU avec l’aval du conseil de sécurité de l’ONU, à laquelle participent de nombreux Etats arabes, vise à préserver l’équilibre au MO.  Les attentats du 11 septembre 2001 avaient conduit les EU à une intervention en Afghanistan (multilatéralisme) puis en 2003 en Irak (unilatéralisme) Le principe de « Nation building » en Irak qui a échoué : théorie géopo des néo-conservateurs US selon laquelle une puissance extérieure peut animer la recomposition politique, économique et militaire d’un Etat dans le but de s’en faire un allié.  En Irak, l’intervention américaine a fait chasser du pouvoir les sunnites, remplacés par les chiites soutenus par l’Iran.

Frustrés une partie de ces sunnites ont rejoint une organisation armée djihadiste, l’Etat islamique en Irak et au Levant, qui en juin 2014 a proclamé le rétablissement du califat sur les territoires irakiens et syriens qu’elle contrôle.  En Syrie, le régime du président Bachar Al-Assad s’en prend violemment aux contestataires inspirés par le « Printemps arabe », causant la mort de milliers de victimes (utilisation armes chimiques le 21 août 2013).

Guerre civile qui a fait plus de 380000 victimes.  Retrait US en décembre 2011 d’Irak et d’Afghanistan fin 2014 mais encore 35000 soldats US présents ds le Golfe et qd leurs intérêts en danger, ils peuvent frapper comme contre l’EI depuis l’été 2014.  Aujourd’hui la situation dans ces deux pays est toujours très instable (attentats quasi quotidien).

Guerre civile en Irak : 50000 civils tués depuis 2003, guérilla qui continue, sans oublier les kurdes établis dans ces pays et le Kurdistan irakien  C’est dans ce désordre que Daech s’est développé.

Mouvement violent, faisant appliquer la charia (La charia codifie à la fois les aspects publics et privés de la vie d’un musulman, ainsi que les interactions sociétales) dont les décrets ont été inventés au IX°s soit deux siècles après la mort de Mahomet..... »

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