Nouvelle-Zélande de 1980 à 1989 : Histoire
Publié le 02/12/2018
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Depuis 1975, le Premier ministre Robert Muldoon, chef du National Party, conservateur, est à la tête du pays. Mais la crise économique favorise la victoire, en juillet 1984, des travaillistes aux élections législatives qui portent au pouvoir le président du parti, David Lange. Celui-ci procède immédiatement à une dévaluation de 20 % du dollar néozélandais.
Reconduit dans ses fonctions à l’issue d’un nouveau succès électoral en août 1987, David Lange bénéficie d’une grande popularité dans le pays, en raison notamment de sa politique antinucléaire ferme. Dès son arrivée au pouvoir, le Premier ministre interdit l’accès des sous-marins nucléaires américains dans les ports néo-zélandais, décision qui rompt de facto le pacte de défense mutuelle de l’ANZUS (alliance militaire conclue en 1951 entre l’Australie, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis) mais qui est largement approuvée par l’opinion. L’affaire Greenpeace place la Nouvelle-Zélande à la une de l’actualité mondiale. En juillet 1985, les services secrets français coulent le Rainbow Warrior, bateau de
«
l'organisation
écologiste Greenpeace.
Cette affaire ouvre une grave crise
poli tique entre les deux pays et ranime
le débat sur la politique nucléaire de la
France dans la région, condamnée avec vigueur
par la Nouvelle-Zélande.
À la
suite de conflits au sein du parti
travailliste, David Lange démissionne
le 7 août 1989.
Geoffrey Palmer.
vice-Premier ministre, lui succède..
»
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