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Nikita Khrouchtchev dénonce les crimes de son prédécesseur Staline

Publié le 24/03/2019

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staline

Dans son discours prononcé lors du XX^ Congrès du parti communiste de l'URSS, Nikita Khrouchtchev, le nouveau chef de l'URSS, règle ses comptes avec la politique de son prédécesseur, Joseph Staline. Le dégel qui s'instaure alors ne dure que peu d'années.

Nikita Khrouchtchev s'adresse aux membres des Nations Unies à New York, le 23 septembre 1960.

Au cours du XIX' Congrès du parti communiste de l'URSS en 1952, Staline décide un certain nombre de changements radicaux. Le dictateur, toujours méfiant, veut éliminer d'anciens centres de pouvoir et il exclut nombre de ses partisans de la direction du parti ; ainsi, non sans ironie, c'est lui-même qui fait les premiers pas de la déstalinisation !

 

Il meurt le 5 mars 1953, et Khrouchtchev lui succède en tant que premier secrétaire du comité central. Deux ans après, le nouveau chef du parti communiste de l'URSS prononce à Sofia, devant des chefs des autres pays communistes, un discours où, pour la première fois, il fait allusion aux crimes de Staline. À cette époque, on commence à tolérer les critiques faites au dictateur, mais, officiellement c'est son chef des services secrets, l'exministre de l'Intérieur Beria, exécuté en 1953, qui passe pour le responsable des crimes staliniens. Peu de temps après, Khrouchtchev impose au présidium, face à la résistance de ses anciens camarades, une commission interne au parti chargée d'enquêter sur la direction de Staline. Pour justifier sa décision, il affirme que si le parti ne prend pas ses distances avec le culte de la personnalité, il ne tardera pas à perdre le contact avec les masses.

 

Pour réduire la résistance du présidium du parti, Khrouchtchev tient à huis clos, en février 1956, au cours du XXe Congrès du parti, un discours sur Staline, s'appuyant sur le rapport de la commission d'enquête, précédé de la lecture du testament de Lénine dans lequel ce dernier exprime de vives réserves sur la personnalité de Staline.

1956

staline

« Nik ita Khrouchtchev s'adresse aux membres des Nations Unies à New York, le 23 septembre 1960.

Nikita Khrouchtchev dénonce les crimes de son prédécesse ur Staline Dans son discours prononcé lors du XX• Congrès du parti communis te de l'URSS, Nikita Khrouchtchev, le nouveau chef de l'URSS, règle ses comptes avec la politique de son prédécesse ur, Joseph Staline.

Le dégel qui s'instaure alors ne dur e que peu d'années.

A u cours du XIX' Congrès du parti commu niste de l'URSS en 1952, Staline décide un certa in nom bre de chan gemen ts radicaux.

Le dictateu r, toujours méfia nt, veut éliminer d'anciens centres de pouvoir et il exclut nombre de ses partisans de la dir ection du parti ; ain si, non sans ironie, c'est lui­ même qui fait les premiers pas de la désta linisation ! Il meur t le 5 mars 1953, et Khr ouchtchev lui succède en tant que prem ier secréta ire du comité centra l.

Deux ans ap rès, le nouveau chef du parti commun iste de l'UR SS prononce à Sofia, devant des chefs des autres pays commun istes, un dis cours où, pour la première fois, il fait allusion aux crimes de Staline.

À cette époque , on commenc e à tolérer les critiques faites au di ctateur, mais, officielle ment c'est son chef des services secrets, l'ex­ min istre de l'Intér ieur Beria, exé­ cuté en 1953, qui passe pour le responsable des cri mes stalini ens.

Peu de temps après, Khrouchtchev im pose au présidium , face à la résistance de ses anciens cama­ rades, une commis sion interne au parti chargée d'enq uêter sur la di rection de Staline.

Pour justifier sa décision, il affirme que si le parti ne prend pas ses distances avec le cu lte de la personnalité, il ne tardera pas à perdre le contact avec les masses.

Pour réduire la résistance du pré sidium du parti, Khrouchtchev tient à huis clos, en février 1956, au cours du xx• Congrès du parti, un dis cours sur Staline , s'appuyant sur le rappor t de la commission d'enq uête, précédé de la lecture du testa ment de Lénine dans lequel ce dernier exprime de vives réserves sur la pers onnalité de Staline.

Il s'attaque ensuite à la personne même du dictate ur.

Et c'est avec une virul ence toute particulière qu'il condamne le concept d'« ennemi du peuple >> do nt le seul emploi di spense de faire la démons tration des torts commis par une personne ou un groupe de personnes : « La notion d'ennemi du peuple a été in trodu ite comme moyen de destruction des personnes ; elle a même provoqué des emprison ne­ ments en masse et des déportations par milliers.

Tout cela, continue le chef du parti commun iste, conduisit Staline à bafouer la léga- À Budapest en 1956, une statue de Staline est abattue.

lit é rév olutionnair e.

» Il con damne les déportations en masse : « Aucun homme sensé ne peut comprendr e comment il a été possible de rendre responsables des peuples entiers de femmes, d'enfants et de vieillar ds d'ac tes commis par des individus ou de petits grou pes.

» Sui t une longue liste des pays victim es de ces exactions.

En dépit de son caractère secret, le dis cours ne tarde pas à être connu du grand public.

Mais il est diffi­ ci lement recevable par les fonc­ tio nnair es du parti qui tentent par tous les moyens de faire taire ces critiques.

Khr ouchtchev porte donc une nou­ velle attaque lors du XXIJ' Congrès du parti.

Mais, bien que pour la première fois les médias en aient rendu compte de façon détaillée, il ne parvient pas à briser la résistance de la bureau­ cratie à la dést alini sation.

En raison de son attitude modérée vis-à-vis de l'Ou est et de l'échec de sa politique agrai re, le chef du parti commun iste est renversé en 1964.

Les stali niens de l'Eur ope de l'Est 19 44-1985 Enver Hodja Après l'effondrement de la pu issance ital ienne, Hodja prend le pouvoir en Albanie et garde la dir ection de l'État jusqu'à sa mort, en tant que secrétaire général du parti commun iste.

Il qual ifie Khrouchtchev de traître et se range aux côtés de Mao Zhé dong.

L'Albanie quitte le pacte de Varsovie : Hodja isole totalement son pays du monde extérieur.

1945-1956 Matyas Rakosi St alin e envoie Rakosi en Hongrie à la suite de la prise du pouvoir par le parti.

Il fait régner sur le pays un régime de terreur.

Après la mort de Staline, il doit s'incliner devant Imre Nagy.

Mais il reprend le pouvo ir en juin 1955.

C'est en juin 1956 que Rakosi est définitivement renversé.

Il rentre en URSS.

19 50-19 71 Walter Ulbricht À la fin de la Seconde Guerre mondial e, Ulb richt rentre d'UR SS où il s'était exilé et arrive en Allemagne.

À partir de 1950, il dirige la RDA en tant que secrétaire général (1 953).

puis premier secré­ taire du parti et, en 1960, il est président du Conseil de l' État.

Lorsqu'il tente de rendre sa politiqu e écono­ mique indépenda nte de l'URS S, il est remplacé par Erich Honecker.

1953-19 68 Antonin Novot.,Y En tant que premier secré­ taire du parti communis te et président de l'État, Novotn y gouverne la Tchécoslovaq uie et cherche à l'assimiler politiquement et culturelle­ ment à l'UR SS.

Il doit se retirer en 1968 à la suite du printemps de Prague.

1965-1989 Nicolae Ceausescu Secrétaire général du parti commun iste et chef de l'État.

il dirige la Roumanie comme un souv erain absolu.

La politique du conducador est relativement indépendante de l'URSS, et même s'oppose à celle-ci.

Il construit son régime de terreur sur le culte de la personnalité, le népotisme et la police secrète.

1956 Enver Hodja Matyas Rakosi Walter Ulbricht Antonin Novotn y 137. »

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