Nazisme, stalinisme, communisme : un ou des totalitarismes
Publié le 22/05/2014
Extrait du document
«
« dékoulakisation » : plus d’un million de paysans russes aisés sont déportés dans des
camps, les goulags , en Sibérie ou dans des régions éloignées de l' URSS .
Une seconde
vague de répression, « la grande terreur », se déroule entre 1936 et 1938.
Elle est
orchestrée par les Grands procès de Moscou, entrainant l’exécution de 700 000
personnes par le NKVD .
Ainsi, quinze millions de Soviétiques seront déportés dans les
goulags entre 1917 et 1953.
Ensuite, le régime politique met la société sous contrôle.
Les régimes totalitaires
contrôlent et surveillent la vie quotidienne des populations, depuis l'enfance jusqu'à
l'âge adulte.
Dès leur plus jeune âge, les enfants sont enrôlés dans des groupes par les
partis : jeunesses hitlériennes en Allemagne, Ballilas en Italie, camps de pionniers
en URSS .
De plus, l es programmes scolaires sont remaniés de manière à éduquer la
jeunesse aux valeurs du régime et à former les des hommes obéissants et soumis.
Les adultes également doivent adhérer aux syndicats officiels des partis ou aux
associations de loisirs s'ils ne veulent pas subir de pression de la société où
la dénonciation et le contrôle mutuel sont encouragés.
Par ailleurs, la société est soumise à une importante propagande qui contrôle
tous les médias, y compris le domaine artistique.
Des styles artistiques « officiels » voient
ainsi le jour alors qu'à l'inverse on interdit « l'art dégénéré » en Allemagne .
Cette
propagande se manifeste de 3 manières : par l’utilisation des grands médias de masse
comme la radio, ou par les affiches célébrant le « guide » ou encore par des parades et
des défilés grandioses pour mobiliser, fanatiser où le pouvoir se donne en spectacle : par
exemple celle des Jeux olympiques de Berlin de 1936.
Cependant, dans tous les cas, les populations sont partagées entre consentement,
certains par conviction, beaucoup parce qu'ils n'ont pas le choix et résistance, mais cette
dernière reste cachée et faible.
Puis, l'économie est au service de l'État.
En effet en Italie et en Allemagne, les
fascistes et les nazis sont arrivés au pouvoir avec l'aide des milieux d'affaires qui
continuent de les soutenir lorsqu'ils sont au pouvoir.
En contrepartie, la propriété privée
est maintenue, et les industriels peuvent continuer à s'enrichir avec l'aide des appareils
d'État.
Ainsi, en Allemagne et URSS, certains industriels profitent de la main-d'œuvre
respectives des camps de concentration et des goulags.
Les aides sociales ne font plus partie des programmes politiques des deux États.
En
revanche, Hitler et Mussolini savent que pour maintenir la paix sociale ils doivent faire
en sorte d'en finir avec le chômage.
Ils lancent donc des programmes de grands travaux ,
souvent à la gloire de leur régime, qui permettent d'employer des milliers de personnes
même si les caisses des États se vident.
Leur ambition est de développer l'économique de
l'Italie et de l'Allemagne.
Cependant, en URSS , Staline veut collectiviser l'économie et développer l'industrie .
L'État met en place des plans quinquennaux ambitieux qui fixent les objectifs de
production à atteindre.
Alors que la Russie était en retard du point de vue industriel, elle
devient la troisième puissance industrielle du monde en 1937.
Les progrès sont
considérables, mais ils se font au détriment de l'agriculture ..
»
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