Nationalistes arabes

« commencent à accepter les Idées de socialisme et de transformation sociale.

Ils suivent fidèlement Nasser dans ses querelles avec le parti Baas et accusent celui-ci d'avoir trahi la révolution arabe.

Cependant, certains d'entre eux s'interrogent sur tel ou tel aspect de la politique nassérienne.

4 Cette tendance s'affirme lors de la Conférence pana­ rabe de Beyrouth (avril-mai 1964).

Une aile gauche appa­ rait : elle attaque le "sommet arabe,.

de janvier 1964 comme faisant le jeu des ..

forces réactionnaires ..

et met en cause l'intervention égyptienne au Yémen.

Les publi­ cations officielles du Mouvement (comme l'hebdomadaire cc AI-Hourrlya ..

) prennent de plus en plus leurs distances vis-à-vis de Nasser.

Ils commencent à poser les .pro­ blèmes de l'organisation de masse, de la démocratie populaire et du socialisme.

Le Libanais Mohsen Ibrahim est à la tête de ce mouvement.

5 Le Mouvement est fortement ébranlé par la défaite arabe de 1967.

La plupart de ses dirigeants condamnent de plus en plus nettement les classes dominantes arabes et accusent ouvertement la " bureaucratie militaire ,.

d'Égypte et de Syrie.

Ainsi constituent-ils le cc Front popu­ laire de libération de la Palestine ..

et se séparent du Baas syrien.

Celui-ci réagit en emprisonnant les mili­ tants nationalistes, parmi lesquels le fondateur du Mou­ vement, Georges Habache.

Le Mouvement est aujour­ d'hui directement è l'origine des revendications les plus dures de I'OLP et du Front du refus qui en conteste les tendances réformistes.. »