Napoléon continuateur ou fossoyeur de la Révolution?

« Devoir histoire Intro : La révolution française est une période cruciale de l’histoire de France qui fut marquée par plusieurs événements, changements et mutations que ce soit du point de vue social, économique, politique ou encore religieux.

En effet, la révolution française a vu disparaitre l’ancien régime, la royauté, les privilèges mais a aussi vu naitre la première république et bien plus important encore, la déclaration des droits de l’homme, de loin l’un des plus importants textes votés de l’histoire.

De manière plus générale une Révolution se définit comme un changement brutal d’un pouvoir et la transformation d’une société.

Cette période est comprise entre la prise de la Bastille le 14 juillet 1789 et 1804 avec l’arrivée du nouveau régime le premier Empire.

Napoléon est un général républicain, il vient de la petite noblesse corse, il se fait connaître au siège de Toulon, lors de conquêtes en Italie et puis lors de la campagne d’Egypte contre l’Angleterre.

Il arrive au pouvoir grâce à l’instabilité politique du Directoire qui a besoin de l’armée et de généraux fidèles à la République.

Une question se pose alors : Napoléon, une fois au pouvoir, d’abord durant le Consulat puis ensuite sous le premier Empire devient-il le fossoyeur ou le continuateur de la Révolution ? Nous tacherons d’y répondre en deux temps, tout d’abord Bonaparte met fin à la révolution puis ensuite dans un second temps, Napoléon 1er conforte l’héritage révolutionnaire. Bonaparte met fin à la révolution (la concentration des pouvoirs par Bonaparte, des libertés contrariés) : L’instabilité politique du Directoire (gouvernement collégial et démocratique), accrue par une série de coups d’Etat, fait de l’armée l’arbitre de la politique française.

Le 18 Brumaire de l’an VIII, le 9 novembre 1799, le général Napoléon Bonaparte prend le pouvoir de force et affirme que la Révolution est « finie ».

Bonaparte fait adopter par plébiscite (consultation directe des électeurs appelés à répondre par « oui » ou par « non » à une question posée, l’usage conforte le pouvoir personnel de NB) la Constitution de l’an VIII qui installe le Consulat (régime politique mis en place de 1799 à 1804) dans le prolongement de la Révolution avec la volonté de mettre fin à l’instabilité du Directoire, un régime républicain mais autoritaire.

Le Consulat maintient en apparence la séparation des 3 pouvoirs.

Le 1er consul (Bonaparte) dispose du pouvoir exécutif, les deux autres consuls ayant un rôle consultatif.

Le pouvoir législatif est partagé (et donc affaibli) entre quatre assemblées dont les membres sont nommés par le Premier consul qui a enfaite l’initiative des lois.

Le suffrage universel masculin est rétabli mais ne garantit plus la représentation de la nation dans la fabrication de la loi.

Sous le Consulat comme sous l’Empire, Bonaparte remet en cause certains principes de la Révolution.

Les libertés sont contrariées : aucune référence aux droits de l’homme ou à la défense des libertés dans la Constitution, suppression de la liberté de la presse (censure des journaux) et contrôle des ouvriers par un livret.

Bonaparte s’appuie également sur une police politique, dirigé par Fouché, pour contrôler les opposants au régime (jacobins, royalistes). Progressivement, les libertés d’expression, de réunion et de circulation sont restreintes.

Le Consulat et l’Empire sont donc tout deux des régimes autoritaires (régime politique caractérisé par le refus de tolérer une opposition politique) et réformateurs.

Lors de la proclamation de l’Empire, Napoléon 1er prend le titre d’empereur des français le 18 mai 1804.

Confirmé par un nouveau plébiscite et le sacre de Napoléon 1er le 2 décembre 1804 en présence du Pape.

Le régime devient une forme de monarchie dynastique (son successeur étant son héritier), les assemblées sont supprimées ou soumises. La stabilité politique et la croissance économique rende le régime populaire malgré son caractère autoritaire. Napoléon 1er conforte l’héritage révolutionnaire : Napoléon Bonaparte entend toutefois stabiliser la France en conservant les principaux acquis de la Révolution.

Pour mettre fin aux divisions religieuses,.... »