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Mourad Ier (HISTOIRE)

Publié le 22/02/2012

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1325-1389 Au moment où mourait Osman (Othman), le fondateur de la dynastie des Ottomans, et où, par la conquête de Brousse (1326), le nouvel État anatolien recevait une capitale digne de ce nom, un garçon du nom de Mourad (Murat, ou Amurat) naquit dans la maison d'Orkhan, fils et successeur d'Osman Premier. Ni la date, ni le lieu de cette naissance ne sont connus avec précision. On sait seulement, par les chroniques ottomanes, que la mère de Mourad était la princesse Nilufer, fille d'un seigneur byzantin d'Anatolie, enlevée par les gens d'Osman à la veille de son mariage avec un dignitaire grec puis donnée comme épouse à Orkhan.
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« et de souverains slaves.

Les lieutenants de Mourad infligent, en 1363, sur la Maritza, une lourde défaite à cettecoalition.

Après 1365, le souverain turc dirige presque toujours en personne les combats contre les Balkaniques,principalement contre les Serbes et les Bulgares.

Rares sont les trêves, telle celle, vers 1370, au cours de laquelle letsar bulgare, Chichman, aurait donné sa sœur (ou sa fille, selon Chalcondyle) en mariage à Mourad Premier.

LesOttomans s'emparent de Nich en 1375, de Sofia en 1382, et de Salonique en 1386 : la Bulgarie, la Macédoine, laThessalie, et la Thrace même (sauf Constantinople et ses environs) sont presque entièrement au pouvoir deMourad. Celui-ci, toutefois, ne néglige pas ses possessions d'Asie Mineure.

Il fait à Brousse plusieurs séjours et négocie avecles souverains des principautés turques voisines : ainsi, en 1381, il marie, dans sa capitale d'Asie, son fils Bayèzid(Bajazet), son futur successeur, avec la fille du chah de Guermiyân, qui apporte en dot la plupart des domaines deson père.

Mourad invite au mariage le Bey du petit État de Hâmid et profite de l'occasion pour l'amener à lui vendreses principales villes.

De la sorte, les régions de Kutahya, d'Ak-chehir et d'Isparta accroissent, vers le Sud, leterritoire ottoman.

Des révoltes épisodiques, attisées par les souverains turcs de Caramanie (région de Konya), sontpromptement réprimées.

La paix se fait même, après 1386, avec les Caramanides, dont le chef, Alâeddîn, devient legendre de Mourad. C'est, croit-on, vers 1385 que se situe la révolte concertée, contre leurs pères, de Savdji (second fils de Mourad)et d'Andronicus Paléologue (fils de l'Empereur Jean).

Vite écrasée par la coalition des deux souverains, elle eut untragique épilogue : les deux princes furent aveuglés, puis Savdji exécuté sur ordre de Mourad, tandis que JeanPaléologue, moins sévère, laissait en vie Andronicus. En 1387, les Serbes et les Bulgares s'allièrent contre les Ottomans, qui eurent le dessous en Bosnie.

Mourad préparasoigneusement une contre-offensive.

Le tsar bulgare fut battu le premier, et ce qui restait de ses États confisqué.Un grand combat eut ensuite lieu contre les Serbes du roi Lazare, en juin 1389, dans la plaine de Kossovo.

Mourad,vainqueur, parcourait le champ de bataille, quand il fut poignardé par un noble serbe, Miloch Kobilovitch.

Il eut letemps, avant d'expirer, de faire mettre à mort le roi Lazare, qui avait été capturé.

Bayèzid (Bajazet Ier), fils aîné deMourad, fut proclamé Sultan (faisant aussitôt étrangler son unique frère survivant, Yakoub, afin d'éviter touteconcurrence dynastique), cependant que le corps du souverain défunt était porté à Brousse, où on l'inhuma dans lefaubourg de Tchèkirguè, près de la mosquée Mouradiyè qu'il avait fait bâtir. Mourad laissait son Empire agrandi et fortifié.

Dans les Balkans comme en Anatolie, il en avait perfectionnél'organisation, en donnant une grande impulsion à l'institution, fondée par son père, des Janissaires (armée de métierrecrutée parmi les fils des sujets chrétiens, élevés en milieu turc), en instituant le pendjik (impôt d'État, d'uncinquième, sur la valeur vénale des prisonniers de guerre, transformés en esclaves), en développant les fiefsmilitaires dans les régions conquises, en créant la charge de Grand-Vizir pour diriger l'administration.

Il avaitcontribué à faire, d'un petit État du nord-ouest de l'Anatolie, une puissance impériale déjà considérable, à cheval surl'Europe et l'Asie, prête à recueillir, dans l'Orient méditerranéen, la succession de l'Empire byzantin défaillant.. »

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