Monténégro.
Publié le 15/04/2013
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une forte augmentation.
Les régions de plaines sont dominées par des cultures de type méditerranéen (oliviers, agrumes, vignes, figues), les céréales et le tabac.
L’élevage, pastoral, se pratiquedans les zones de montagne.
La région possède quelques ressources minières (bauxite, zinc, plomb, lignite, fer).
L’industrie forestière, le traitement du sel et du tabac, le traitement de l’aluminium(combinat de Podgorica) et la construction navale (Bar) constituent les principales activités industrielles.
Les infrastructures touristiques sont développées dans la région littorale, en particulier autour des criques situées dans les Bouches du Kotor.
5 HISTOIRE
5.1 Les origines de la Zeta
5.1. 1 La formation du territoire
Peuplée de tribus illyriennes dès le IIIe siècle av.
J.-C., la région qui constitue l’actuel Monténégro est conquise par les Romains vers 168 apr.
J.-C.
Elle est rattachée à la province de Dalmatie supérieure en 297, puis à l’Empire romain d’Orient lors du partage de 395.
Dès la fin du VIe siècle, des tribus slaves commencent à affluer dans la région et à s’organiser politiquement autour d’un prince.
La région prend le nom de Zeta au XIe siècle. En 1016, l’empereur Samuel de Macédoine envahit la Zeta qu’il rattache à Byzance, chassant le prince Vladimir en place depuis 970.
Insurgés contre ce nouveau pouvoir,les habitants de la Zeta se soulèvent à plusieurs reprises et triomphent en 1042, recouvrant leur indépendance, grâce aux frères Balša.
Mais en 1189, le territoire est annexé par la Serbie.
Divisée entre les seigneurs féodaux, la Zeta jouit cependant d’une grande autonomie.
La défaite serbe face auxOttomans (1389) permet de libérer la région ; le pouvoir est confié à la dynastie des Balchides, puis à celle des Crnojević.
5.1. 2 La domination ottomane
Vers 1480, les Ottomans s’emparent de la région qui, vassale privilégiée du sultan, garde toujours une certaine autonomie.
En 1516, le dernier prince séculier abdique ettransfère l’autorité civile au métropolite de Cetinje, monastère fondé vers 1480, créant ainsi la fonction de prince-évêque (vladika). Charge d’abord élective, elle devient héréditaire, se transmettant d’oncle à neveu à partir de 1697, sous la dynastie Petrovi ć.
En 1711, Danilo I er Petrovi ć (1697-1735) conclut une alliance dirigée contre les Turcs avec le tsar de Russie, Pierre le Grand ; événement qui doit contribuer à maintenir des liens entre les deux pays.
Après lui, Sava (1735-1781), mais surtout Pierre I er (1782-1830) et Pierre II (1830-1851) fortifient le royaume en lui donnant une législation et des institutions plus modernes.
En 1852, Danilo II (1851-1860) décide la séparation entre l’Église et l’État, abolissant la fonction de prince-évêque et redevient unmonarque séculier.
Grâce à l’aide de l’Autriche, il peut repousser les attaques ottomanes et, en 1859, le Monténégro voit ses frontières délimitées par une commissioninternationale.
Le successeur de Danilo II, Nicolas I er (1860-1918) doit, à son tour, faire face aux attaques des troupes d’Omer Pacha.
En 1862, le Monténégro est de nouveau soumis à la suzeraineté ottomane ; Nicolas I er en profite pour reconstituer son armée.
Les Turcs, battus à plusieurs reprises à partir de 1876, reconnaissent l’indépendance et les frontières du Monténégro au congrès de Berlin (1878).
5.2 Le royaume du Monténégro
En 1905, Nicolas I er décrète la fin du gouvernement autocratique, octroie une Constitution libérale et promeut un régime parlementaire ; il prend le titre de roi en 1910.
Le Monténégro s’allie à la Grèce, à la Bulgarie et à la Serbie contre l’Empire ottoman en 1912.
À la fin de la seconde guerre des Balkans, le pays a presque doublé desuperficie, le traité de Bucarest de 1913 lui octroyant la moitié du sandjak (« préfecture ») de Novi Pazar ainsi que la région de Pe ć.
Lors de la Première Guerre mondiale, le royaume du Monténégro rejoint ses alliés traditionnels, la Russie et la Serbie, contre les Empires centraux.
Craignant qu’une victoirealliée n’entraîne une modification des frontières et la fin de la dynastie Petrovi ć, Nicolas I er se rapproche toutefois de l’Autriche-Hongrie en 1915 et 1916.
Cette action est dénoncée par les nationalistes monténégrins, qui souhaitent une union avec la Serbie.
5.3 La patrie des Slaves du Sud
L’Autriche-Hongrie occupe le Monténégro à la fin de l’année 1915.
Un an plus tard, des patriotes monténégrins rencontrent des Slaves exilés sur l’île grecque de Corfou etvotent l’union au sein d’un royaume slave unique, le royaume des Serbes, des Croates et des Slovènes.
Leur pacte reçoit le soutien des Alliés et la nouvelle nationyougoslave est proclamée en 1918.
Nicolas I er est déposé la même année et le Monténégro devient officiellement la province yougoslave de la Zeta en 1921.
Partiellement occupé par les forces italiennes au cours de la Seconde Guerre mondiale, le Monténégro devient, en novembre 1945, l’une des six républiques constituantesde la République socialiste fédérative de Tito.
( voir Yougoslavie (histoire) pour la période qui suit, jusqu’en 1992).
5.4 La République fédérale de Yougoslavie (1992-2003)
Au début de l’année 1992, après que la Slovénie, la Croatie et la Macédoine ont déclaré leur indépendance, un référendum est organisé au Monténégro afin de déterminer sila république doit devenir indépendante ou rester au sein de la Yougoslavie.
Les deux tiers des votants choisissent de rester dans la fédération.
Le 27 avril, après ladéclaration d’indépendance de la Bosnie-Herzégovine, la Serbie et le Monténégro annoncent la formation d’une République fédérale de Yougoslavie (RFY) qui s’autoproclamele successeur légal de la République socialiste fédérative de Yougoslavie.
Mais dès 1992, les relations entre les deux partenaires connaissent des tensions.
Ainsi, l’engagement de la Serbie pendant la guerre en Bosnie est considéré par nombre deMonténégrins comme une terrible dérive du nationalisme serbe, mais l’embargo décrété par l’ONU pour sanctionner cette participation active au conflit yougoslave toucheles deux républiques.
Les traitements discriminatoires imposés par les Serbes à la communauté musulmane du Monténégro et la tentative de la Serbie de concentrer les affaires étrangères auniveau fédéral sont d’autres motifs de mésentente.
Inférieurs en nombre et plus faibles économiquement que les Serbes, les Monténégrins ont de plus en plus de mal à accepter la prépondérance serbe au sein de la RFY.
Souffrant fortement des sanctions imposées par l’ONU à l’égard de la RFY entre mai 1992 et octobre 1996, le Monténégro tente dès lors de redresser son économie.Néanmoins, en 1997 son industrie ne tourne qu’à 25 % et le chômage reste élevé.
La privatisation des grandes entreprises du pays est accélérée, les Monténégrinss’engageant dans la voie de la transition, à la différence de la Serbie.
Les divergences entre les deux pays s’aggravent, surtout après l’élection présidentielle d’octobre 1997qui voit la défaite du candidat proserbe, le président sortant Momir Bulatovi ć.
Le nouveau président, Milo Djukanovi ć, hostile au président de la République fédérale deYougoslavie, Slobodan Miloševi ć, entend en effet mener une politique plus autonome et multiplie les gestes de souveraineté (création d’une compagnie d’aviation nationale,.
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