Monté et chute du 3e Reich

« Le Troisième Reich L’empire du Troisième Reich, érigé par le régime nazie entre 1933 et 1945 et mené par Adolf Hitler, constitue un point marquant du 20eme siècle.

Pour comprendre cette période complexe nous étudierons dans un premier temps le contexte spatio-temporel, qui a permit à cet empire d’émerger.

Avant d’explorer les facteurs clés de son ascension fulgurante et de sa chute tout aussi précipité. 1.

Contexte Le Second Reich instauré le 18 janvier 1871, à la suite de la victoire Franco-Prussienne amène à l’unification de tous les États allemand sous l’autorité du plus puissant d’entre eux, le royaume de Prusse.

Ce dernier va alors imposer ses structures et sa suprématie sur le reste des territoires Les premières limites de cette empire apparaîtrons peu de temps après. Le Reich reconstitué laisse en dehors de ses frontières de nombreuses population de langue et de culture germanique, comme les Autrichiens mais intègre paradoxalement des peuples non-allemand.

Ce multi-nationalisme complexifie l’unité souhaité par les dirigeants.

Des nouveaux courants émerge, réclamant la fin de l’unification. De plus, les frontières du territoire sont elles aussi critiqué, jugé comme trop exiguës, certains réclament alors d’étendre le territoire vers l’Est. La Ligue pangermaniste est la principale porte-parole de cette politique expansionniste.

En plus de souhaiter réunir tous les Allemands sur un même sol, ils réclament la mise en place d’une politique colonial pour offrir au pays un espace à sa mesure. Les populations non allemandes sont victimes de pression linguistiques et religieuses.

Et cette conception raciale de la politique progressent de plus en plus dans les esprits. Les pangermanistes vont jusqu’à imaginer un grand Reich augmenté à l’ouest et à l’est, où le sort des minorités serait réglé par des germanisation, des expulsions ou encore des « extinctions ».

Mais ce n’est qu’après la Première Guerre mondiale que le Reich s’approprie vraiment les thèses pangermanistes 2.

Expansion de l’empire En effet, la défaite de novembre 1918 et le traité de Versailles de 1919 dépossèdent l’Allemagne de toutes ses conquêtes.

Son armée est limitée à 100.000 personnes et l'ancien empire démantelé perd ses colonies.

Sur le plan financier l'Allemagne sera aussi condamnée à verser des milliards en réparations économiques. Ces sanctions sont vécues par l’Allemagne comme une véritable humiliation. Cette défaite modifie les priorités des partisans du Reich qui lutte maintenant contre la république de Weimar, pouvoir mis en place après 1918, qu’ils jugent coupable de trahison.

Ils souhaitent le retour d’un État autoritaire capable de mettre en place une révolution ethnique.

Pour cela ils se rapprochent du parti nazi. La crise économique qui touche le pays, la misère largement répandue, l'idée d’un avenir plus sombre encore, ainsi que la colère et l’impatience devant l’échec apparent du gouvernement à gérer cette crise, contribue à la rapide montée d’Adolf Hitler et de son parti nazi. Il se fait connaître pour ses talents d’orateur et parvient à exploiter la colère et l’impuissance ressenties par de nombreux électeurs pour propager ses idées largement inspirées de la Ligue pangermanique.

La propagande électorale nazie promettait de sortir l’Allemagne de la crise.

Le parti s’engageait à restaurer les valeurs culturelles du pays, à annuler les clauses du Traité de Versailles, à conjurer la menace d’une révolution communiste, à redonner du travail au peuple allemand, et à replacer le pays à son « rang légitime » de puissance mondiale. Son.... »