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Millerand Alexandre Homme d'Etat français

Publié le 01/04/2019

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Millerand Alexandre Homme d'Etat français * 10.2.1859, Paris + 6.4.1943, Versailles

 

Avocat, député à partir de 1885, il devient quatre ans plus tard le premier socialiste à entrer dans un gouvernement français, lorsqu'il est nommé ministre de l'Industrie et du Commerce dans le cabinet Waldeck-Rousseau, fonction qu'il occupe jusqu'en 1902. Cette participation lui attire les critiques des socialistes, qui l'excluent du parti en 1904. D'abord partisan d'un socialisme réformiste, il évolue de plus en plus nettement vers la droite, la guerre contribuant à renforcer ses sentiments nationalistes. Plusieurs fois ministre (ministre des Travaux Publics de 1909 à 1910, ministre de la Guerre de 1912 à 1913), puis président du Conseil en 1920, il est élu la même année président de la République grâce au soutien des conservateurs. Obligé de se retirer après la victoire électorale du Cartel des gauches, il fonde un mouvement de rassemblement conservateur et républicain et ne joue plus dès lors qu'un rôle politique de second plan.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Millerand Alexandre , 1859-1943, né à Paris, homme d'État français.

Radical, puis socialiste, il définit dans le discours de Saint-Mandé (1896) le programme du « socialisme réformiste » : socialisation des moyens de production et d'échange, conquête des pouvoirs publics par le suffrage universel, entente internationale des travailleurs.

Député de Paris à partir de 1885, il accepta le ministère de l'Industrie et du Commerce dans le cabinet Waldeck-Rousseau (1899-1902).

Il en résulta de profonds remous dans les diverses fractions de la SFIO (parti socialiste) : guesdistes et blanquistes s'opposèrent à toute participation à un gouvernement bourgeois, alors que les indépendants comme Jaurès, Briand, Viviani l'approuvèrent.

Cette participation fut finalement condamnée au congrès international d'Amsterdam en 1904, et Millerand fut exclu du parti socialiste.

Toujours accusé de « ministérialisme », il poursuivit son évolution vers la droite.

Il fut ministre des Travaux publics dans le cabinet Briand (1909- 1910), ministre de la Guerre dans le cabinet Poincaré (1912-1913), puis dans le cabinet d'Union nationale constitué par René Viviani aux premiers jours de la Première Guerre mondiale, où il siégea au côté de son ancien adversaire, Jules Guesde.

En 1920, il succéda à Clemenceau comme président du Conseil, puis, en septembre de la même année, il fut élu président de la République, en remplacement de Paul Deschanel.

Il devint dès lors l'espoir des conservateurs du « Bloc national » et, aux élections législatives de 1924, intervint directement en leur faveur.

Mais la nouvelle Chambre, majoritairement de gauche (le Cartel des gauches), refusa d'accorder sa confiance au ministère présidé par François-Marsal que Millerand venait de nommer et exigea son départ.

Millerand démissionna et, le 13 juin 1924, fut remplacé par Gaston Doumergue.

En 1925, il fut élu sénateur de la Seine, puis, en 1927, sénateur de l'Orne.. »

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