Mers et océan au coeur de la mondialisation
Publié le 04/11/2022
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Mers et Océans au cœur de la mondialisation
Les mers et océans sont ajrd des espaces majeurs de la mondialisation.
On assiste à une maritimisation des écos notamment dans le domaine des échanges et des transports.
Les mers et océans constituent aussi des espaces-ressources dans de nombreux domaines (pêche,
énergie)
Les Etats mènent des politiques destinées à s’approprier les mers et les océans
Cela créer des rivalités et les enjeux géostratégiques deviennent de plus en plus importants
Les espaces maritimes sont de plus en plus menacés ce qui amène la mise en place de mesures
protectrices.
Comment les espaces maritimes contribuent-ils à la mondialisation ?
Quels sont les enjeux de l’appropriation des espaces maritimes ?
A.
Mers et océans, vecteurs essentiels de la mondialisation
I.
Mers et océans des espaces majeurs
1.
Les espaces maritimes constituent un océan planétaire global.
Les mers et océans de la planète couvrent une superficie d’environ 361 millions de km², ce qui
représente 71% de la surface du globe.
Les mers et les océans peuvent être perçus par les hommes de 2 manières différentes :
-Ce sont des espaces qui séparent les continents et les sociétés.
-Ce sont des espaces qui favorisent la circulation des personnes et des biens entre les continents.
La circulation se fait à la fois à la surface de la colonne d’eau (la mer), mais aussi au fond de la mer où
se trouve des câbles sous-marins qui permettent de faire circuler 99% des télécommunications internationales,
notamment les données numériques (DATA).
2.
Les routes maritimes ont un rôle majeur dans l’histoire économique mondiale.
De nombreuses civilisations se sont développées en contrôlant les mers et les océans et en devenant
ainsi des puissances maritimes.
On peut citer comme exemple Venise, l’Espagne et le Portugal (16 e-17es) et le
R-U (19es).
La mer Méditerranée, les mers de Chine et des Caraïbes sont des interfaces économiques et culturelles
depuis des siècles.
Ajrd la fonte des glaces de l’océan Arctique fait apparaître de nouvelles routes maritimes qui devraient
permettre de relier plus facilement les grands ports mondiaux.
3.
Certains points de passage stratégiques concentrent le trafique maritime.
Un petit nombre de routes maritimes regroupe l’essentiel des flux de marchandises entre les continents
(hydrocarbure, matières premières agricoles, produits manufacturés).
Certains lieux ont un rôle stratégique majeur dans la mondialisation.
Il y a d’une part les détroits
(Ormuz, Malacca, Gibraltar) qui sont des points de passage naturels entre deux espaces océaniques.
Et d’une
autre part il y a les canaux (Suez, Panama) qui sont des points de passage artificiels entre des espaces
océaniques différents.
II.
La maritimisation des économies
1.
Les flux maritimes sont au cœur de la mondialisation des échanges.
En 2019, 12 milliards de tonne ont été échangées par la mer, ce qui représente 90% des flux
intercontinentaux.
Les coûts de transport maritime ont bcp diminué grâce au gigantisme des bateaux et au progrès qui ont
été réalisé dans leur consommation d’énergie.
Par contre, c’est un moyen de transport qui reste lent et qui
nécessite une anticipation de la part des acteurs économiques.
Les transports maritimes concernent essentiellement les hydrocarbures et les matières premières qui
représentent 83% du volume total en 2021, les 17% restant étant les produits manufacturés.
2.
Les acteurs de la mondialisation du transport maritime sont multipliés
La maritimisation de l’économie mondiale est permise par l’intervention de plusieurs acteurs :
les chantiers navals, 90% des nouveaux navires dans le monde sont construit au Japon, en Chine et en
Corée du Sud.
Ces bateaux de transport de passager sont souvent construits en France au Chantier naval de
Saint-Nazaire.
les grandes compagnies maritimes comme CMA, CGM ou Maersk assurent le transport des produits sur
leur navire.
les compagnies de croisière comme le Royal Caribbean ont un rôle majeur dans le transport des
passagers.
-
Les pavillons de complaisance (Panama, Liberia)
-
les flux illicites : migrants clandestins, trafiques de drogue, transports financés illégaux.
3.
Les territoires sont inégalement intégrés dans la maritimisation de l’économie.
75% des échanges maritimes s’effectuent entre les façades européenne Northern Range, Asiatique et
Nord-Américaine, c’est sur les façades que l’on trouve les grands centres économiques et les métropoles
mondiales.
La maritimisation de l’économie mondiale fait des états enclavés, des régions périphériques dans la
mondialisation (à l’écart).
III.
Des espaces ressources
1.
Les ressources maritimes sont d’abord halieutiques
Environ 80 millions de tonne de poissons sont péchés en mer chaque année, ce chiffre stagne depuis
une quinzaine d’année en raison de la surexploitation des ressources.
Les 3 principaux pays pour les captures
sont la Chine, l’Indonésie et les E-U.
La moitié des captures se font dans l’océan Pacifique et 20% dans
l’Atlantique.
Dans le même temps, l’aquaculture marine se développe et elle représente environ 30 millions de
tonne de poissons par an.
2.
Les océans constituent un gisement majeur de ressources énergétiques
Les hydrocarbures offshores représentent ⅓ de la production mondiale de pétrole et de gaz et environ
¼ des réserves connues.
Les progrès techniques permettent également de produire des EMR (Energies Marines
Renouvelables).
Ces énergies peuvent être produite grâce au vent, aux marées, au courant ou à la géothermie.
3.
D’autres ressources sont convoitées
Les espaces maritimes offrent également d’autres ressources :
le sable est très recherché dans le secteur de la construction, dans les pays émergents (Chine,
Singapour, Dubaï, Qatar)
-
les métaux précieux (or, argent, platine)
la bioressource marine, qu’elle soit d’origine animale ou végétale (agroalimentaire, chimie et
cosmétique).
B.
Mers et océans : appropriation, rivalités et protection.
I.
L’appropriation des mers et des océans
1.
Le partage des espaces maritimes repose sur le droit international
Le droit de la mer a été défini par la convention des nations unies sur le droit de la mer (CNUDM) qui a
été signé en 1982 à Montego Bay (Jamaïque).
La convention de Montego Bay repose sur un principe de base : plus on est proches des côtes d’un état,
plus les droits souverains de cet état sont importants sur l’espace maritime.
3 zones sont définies :
de la côte jusqu’à 12 milles nautique (mn)(22km) s’étendent les eaux territoriales, l’état riverain y
exerce sa pleine souveraineté et il est le seul à pouvoir y exploiter les ressources.
de la côte jusqu’à 200mn (370km) s’étend la ZEE (zone économique exclusive), l’état riverain est le
seul à pouvoir y exploiter les ressources mais il doit y garantir la libre circulation.
au-delà des 200mn s’étendent les eaux internationales (ou haute-mer).
Ce sont des espaces de libre
circulation et tout le monde peut y exploiter les eaux de surface, la colonne d’eau et le sol.
L’exploitation du
sous-sol est réglementée par l’ONU.
2.
Certains états disposent d’immenses ZEE.....
»
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