memoires de la torture pendant la guerre d’Algerie
Publié le 30/11/2014
Extrait du document
«
assiste également à l'arrestation de sa famille "ils ont arrêté mes parents et presque tous mes frères et soeurs
".
Elle témoigne , qu'elle a était sauvée par le commandant Richaud , cet inconnu dont elle ne connaît que le
nom,et grace à lui , c'était la fin de cet enfer .
De par son témoignage , elle essaie de le retrouver pour lui dire
merci .
Grace à ce témoignage, les algériens victimes de torture sortent du silence.
Ce témoignage a ainsi pour
vocation de préserver de l'oubli la mémoire de tous ces algériens torturés pendant la guerre.
Louisette
Ighilarhiz souffre aujourd'hui encore, 45 ans après , des séquelles physiques et psychiques , reste traumatisée
par un tel acte de barbarie , le souvenir pourra jamais s'éffacer .
Cependant dans les années 2000 et suite à ces accusations, 521 généraux ayant servis en Algérie publient un
manifeste pour protester contre ce témoignage.
Ce qu'ils reprochent essentiellement, c'est le caractère
faussement universel d'une déclaration qui ne porte en réalité que sur un cas particulier.
S'ils ne nient pas la
torture, ils nient le fait qu'elle ait été employée pour tous les opposants.
Les officiers utilisent le terme de durs
interrogatoires et non de torture , alors que Louisette dévoile les actes de cruautés comme ce qu'a subit sa
mère dans la baignoire, ou même le viol et le jet d'eau froide .Ils ne mentionnent pas la torture subit sur des
familles arrêtés , comme celle de Louisette Ighilarhiz .Du point de vue de l'armée française, la torture paraissait
comme une évidence pour empêcher la mort de nombreuses innocents.
Les officiers justifient l'utlisation de la
torture qui selon eux était la seule solution pour vaincre .Les généraux de l'armée Française ont le sentiments
du devoir accompli.
La torture était pour eux inévitables.
Ils revendiquent ainsi l'innocence de l'armée française.
« [...] se salir les mains en interrogeant durement de vrais coupables, ou accepter la mort de centaine
d'innocents.» Ils établissent un genre de « chantage moral », en affirmant que seules des personnes coupables
d'attentats subissaient la torture.
Ils reconnaissent donc que certains militants furent torturés, violés, comme
Louisette Ighilarhiz, mais que ces faits ne sont pas sous la responsabilité de l'armée puisqu'ils ne
correspondent pas à leurs méthodes.
Ces officiers repoussent les accusations portées à leur encontre.
D'autant plus qu'ils témoignent également contre le FLN.
En effet, ils expliquent : « c'est au nom de leur
principes de guerre que les terroristes et même les combattant du FLN mutilaient et massacraient par l'attentat
et l'assassinat femmes, enfants, population civile tant algérienne qu'européenne.
» Pendant la Guerre d'Alger ,.
»
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