Mémoire de la Seconde Guerre mondiale de 1945 à nos jours
Publié le 28/09/2014
Extrait du document
«
dans le choix funeste déshonorant de l’armistice », « Vichy, servile, livre les Juifs à leurs
bourreaux ». Cette m
émoire refoul ée pendant des ann ées par la population fran çaise et les
gouvernements s’est faite au d
épend de la m émoire cette foisci exag érée de la R ésistance.
II.
Une vision h
éro ïsée de la R ésistance aux lendemains de la guerre, pr écis ée et
revisit
ée en fonction du travail des historiens et du contexte historique.
La R
ésistance, opposition à la domination allemande et au r égime de Vichy a œuvr é
pour la lib
ération de la France. Elle avait comme dirigeant de Gaulle alors inconnu d
de la population.
Ce groupe ne rassemblait pendant la guerre que 3% de la
population fran
çaise la plupart ayant plus ou moins accept é le r égime de P étain.
Cependant,
à la Lib ération de la France ce chiffre est d émultipli é, d ésignant la
majorit
é des Fran çais comme des r ésistants ce qui n’est pas la r éalit é des faits. Cette
mise en valeur avait pour but de rassembler les fran
çais, de sortir en tant que
vainqueur de cette guerre ce qui n’est, en r
éalit é pas le cas, le pays ayant été
principalement aid
é par les Alli és.
Apr ès la guerre les écrits ont tendance à
accentuer la participation de la R
ésistance à la lib ération : « des milliers de jeunes
gens se r
éfugi èrent dans le « maquis » ». Cette d éformation est utilis ée par les deux
grands partis politiques de l’
époque : le communisme et le gaullisme.
De Gaulle
s’en sert pour
éviter une guerre civile, tente de r établir l’ordre national en insistant
sur le r
ôle exemplaire et la l égitimit é de la R ésistance.
Le parti communiste lui,
insiste sur l’h
éroïsation de cette organisation dans le but de montrer aux Fran çais
qu’eux aussi ont œuvr
é pour la lib ération du pays.
Ils exag èrent également sur le
nombre de victimes du parti se d
ésignant comme : « le parti des 75 000 fusill és »
alors qu’en r
éalit é ils n’en repr ésentaient que trois fois moins.
Cette vision qui a
pour but de rassurer les fran
çais et de passer sous silence les faits les plus sombres
est, ce que l’historien Henry Rousso a nomm
é, le r ésistencialisme. C’est d’ailleurs
gr
âce aux historiens que cette vision h éroïsée c’est estomp ée au fil du temps. Chirac
dans son discours en m
émoire du g énéral de Gaulle 60 ans apr ès les faits, est .
»
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