Médias et opinion publique dans les grandes crises politiques en France depuis l'affaire Dreyfus
Publié le 02/02/2013
Extrait du document
«
L’aurore Georges Clémenceau en 1890, L’humanité en 1905 par Jean Jaurès (SFIO), qui est le
journal du PS jusqu’en 1921.
Il devient le journal du PC.
Au centre :
Le temps en 1829, il s’arête en 1942.
À droite :
La croix journal conservateur catholique anti-laïques et antirépublicain (aujourd’hui il est plus
à gauche) fondé en 1880.
Le figaro en 1826, il est un peu républicain conservateur jusqu'à
aujourd’hui où il défend le libéralisme économique.
L’action française en 1808, journal
royaliste proche de l’église et très conservateur.
Il y a aussi la presse dite populaire qui parle plus des faits divers et qui est très illustré : Le
petit parisien qui fait 1,4millions de tirages en 1919.
Le petit … 835 000 tirages.
b.
La presse d’opinion et l’affirmation d’une opinion publique exemple : l’Affaire
Dreyfus.
Point de départ : En 1894 on découvre l’existence d’un traitre au sein de l’armée
française suite à un document trouvé dans l’embrassade américaine (lors d’un mission
d’espionnage d’une femme de ménage).
Une enquête est menée mais elle est bâclée et on
accuse le capitaine Dreyfus qui est condamné à la prison a perpétuité et envoyé au bagne.
À
cette époque il y a un contexte de nationalisme revanchard et anti allemand mais aussi un fort
sentiment antisémite.
Dreyfus est un petit gradé de l’armée sans couverture sociale, il est
alsacien (qui est allemande à l’époque) et d’origine juive.
Il est le coupable idéale.
L’affaire : elle se politise grâce à la presse qui s’empare.
Les journaux prennent
position pour influencer l’opinion publique : c’est le début du duel entre la presse dreyfusarde,
qui défend l’innocence du capitaine Dreyfus et demande la révision du procès et la presse
antidreyfusarde.
Qui affirme que le capitaine est coupable.
Dans son article « j’accuse » E Zola veut sortir cette affaire de son milieu militaire.
La presse
anti dreyfusarde est très violente, raciste et xénophobe.
La presse dreyfusarde est celle qui lance (l’aurore avec j’accuse) l’affaire.
Zola utilise sa
notoriété intellectuelle pour publier une lettre adressée au président de la république dans
laquelle il diffame des hauts placés militaires.
Il veut dénoncer un procès pour en faire un débat politique.
Ses arguments sont de réfuter par
principe l’erreur judiciaire au nom des droits de l’homme et du citoyen : chaque homme a
droits a un procès juste même s’il faut éclabousser la réputation de l’armée et de l’état.
La presse antidreyfusarde affirme la culpabilité de Dreyfus et empêche la révision du procès
au nom de la raison d’’état.
Pour eux, il faut montrer que la France est forte.
Cette presse attise le sentiment nationaliste avec un registre de langue qui cultive l’insulte et
des caricatures.
Cette presse ne fait pas appel à de vrais arguments, il s’agit de faire reculer
tout esprit critique.
Elle a cultivé l’antisémitisme nationaliste.
Le discours de cette presse est de fustiger Dreyfus
en soutenant qu’il est l’ennemi allemand et le responsable du grand complot international
juif : c’est l’idée que les juifs complotent pour que la France soit ridiculisé.
Zola est
condamné mais il s’exile en Grande Bretagne.
Dreyfus est gracié en 1899 et réhabilité en 1906.
Si la presse a suivi cette affaire c’est parce
qu’elle avait à faire à des enjeux politiques très profonds entre les républicains proches des.
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