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Médias et opinion publique dans les grandes crises politiques en France depuis l'affaire Dreyfus

Publié le 02/02/2013

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Médias et opinion publique dans les grandes crises politiques en France depuis l'affaire Dreyfus Introduction : les médias comprennent la presse écrite (qui se développe a la fin du XIXème siècle) et grâce à la modernisation technologique, la radio (transistor qui marche à pile), la TV puis enfin internet (vers la fin des années 1990). Les médias sont l'un des territoires du débat public contradictoire. Les médias, et les journalistes doivent rendre compte des débats publiques en expliquant les enjeux. Ils cherchent en même temps a influencer le débat pour leurs positions personnelles. L'opinion publique est un terme apparu au XVIIIème siècle, dans un monde où les idées sont contrôlées par la monarchie mais commencent à s'en libérer. À cette époque, l'opinion publique désigne les points de vues des élites éclairées et instruits qui se bâtent sur des projets de société. À la fin du XIX ème siècle la démocratie s'impose et avec elle le débat, c'est le moment de la liberté d'opinion. L'opinion publique est l'ensemble des idées et des jugements, en matière politique, sociales et culturelle, partagés par la majorité des membres d'une société. Depuis les années 1960, l'opinion est « mesuré « par des instituts de sondages. Est ce que l'opinion publique fait vraiment sens ? On peut critiqué un concept qui donne une approche trop consensuelle et qui masque les différents fractures sociales. L'opinion publique est souvent un discourt construit qui ne rend pas véritablement compte des problèmes de société. Une crise est une situation conflictuelle dont les conséquences sont si aigues dans le temps court qu'il faut tranché très rapidement. Le caractère aigue de ces crises est du au fait qu'elles mettent en jeu des positionnements de fonds sur des questions de société. Quelle est la contribution des médias dans les crises ? Comment les médias participent ils aux débats et ainsi transforment l'issue de la crise ? Quel est le rôle des médias dans les choix de société ? Les médias se content ils de relater l'opinion et ce qu'il se passe ou nous imposent il leurs opinions et points de vues ? I De l'affaire Dreyfus (1890) à 1939 : la prédominance de la presse écrite. presse et démocratie : la formation d'une opinion publique. Un contexte historique favorable au développement de la presse. - La deuxième république dure 3ans, elle donne le suffrage universel masculin et l'abolition de la peine de mort pour les délits politiques. 1948-1851. - 1851-1870 Le second empire de Napoléon III ou les médias sont de nouveaux contrôlés. - 1870 : la troisième république est proclamée. Elle est très fragile à ses débuts car les monarchies sont encore très puissantes. Loi de Jules Ferry (1880-1882) instaure une école laïque et obligatoire jusqu'à 13ans et gratuite. Le premier objectif de l'école est une instruction pour essayer de relever le niveau éducatif. Il s'agit aussi de former des citoyens capables de construire par eux même leurs jugements politiques. La presse bénéficie d'un lectorat supplémentaire potentiel. La loi de 1881 autorise la liberté de la presse. En 1867 les rotatives permettent une production industrialisé des journaux. Les nouveaux moyens de communication, plus rapides, permettent une circulation rapide des idées même dans les coins les plus reculés. Grace à tous ses éléments on fait grâce a une prolifération de titres avec des tirages énormes qui fond l'Age d'or de la presse écrite. Elle est sans concurrence et est très appréciée. En 1885, il y a 3millions de tirages par jours. En 1990 5millions, en 1913 9millions. À l'époque il y a environ 30 millions d'habitants en France. Il y a 70 titres quotidiens rien que sur Paris dans les années 1900. L'actualité est très vivante et commenté dans la rue ou autres lieux publique. La presse d'opinion s'inscrit dans des positions politiques : Gauche : L'aurore Georges Clémenceau en 1890, L'humanité en 1905 par Jean Jaurès (SFIO), qui est le journal du PS jusqu'en 1921. Il devient le journal du PC. Au centre : Le temps en 1829, il s'arête en 1942. À droite : La croix journal conservateur catholique anti-laïques et antirépublicain (aujourd'hui il est plus à gauche) fondé en 1880. Le figaro en 1826, il est un peu républicain conservateur jusqu'à aujourd'hui où il défend le libéralisme économique. L'action française en 1808, journal royaliste proche de l'église et très conservateur. Il y a aussi la presse dite populaire qui parle plus des faits divers et qui est très illustré : Le petit parisien qui fait 1,4millions de tirages en 1919. Le petit ... 835 000 tirages. La presse d'opinion et l'affirmation d'une opinion publique exemple : l'Affaire Dreyfus. Point de départ : En 1894 on découvre l'existence d'un traitre au sein de l'armée française suite à un document trouvé dans l...

« L’aurore Georges Clémenceau en 1890, L’humanité en 1905 par Jean Jaurès (SFIO), qui est le journal du PS jusqu’en 1921.

Il devient le journal du PC.

Au centre : Le temps en 1829, il s’arête en 1942.

À droite : La croix journal conservateur catholique anti-laïques et antirépublicain (aujourd’hui il est plus à gauche) fondé en 1880.

Le figaro en 1826, il est un peu républicain conservateur jusqu'à aujourd’hui où il défend le libéralisme économique.

L’action française en 1808, journal royaliste proche de l’église et très conservateur.

Il y a aussi la presse dite populaire qui parle plus des faits divers et qui est très illustré : Le petit parisien qui fait 1,4millions de tirages en 1919.

Le petit … 835 000 tirages.

b.

La presse d’opinion et l’affirmation d’une opinion publique exemple : l’Affaire Dreyfus.

Point de départ : En 1894 on découvre l’existence d’un traitre au sein de l’armée française suite à un document trouvé dans l’embrassade américaine (lors d’un mission d’espionnage d’une femme de ménage).

Une enquête est menée mais elle est bâclée et on accuse le capitaine Dreyfus qui est condamné à la prison a perpétuité et envoyé au bagne.

À cette époque il y a un contexte de nationalisme revanchard et anti allemand mais aussi un fort sentiment antisémite.

Dreyfus est un petit gradé de l’armée sans couverture sociale, il est alsacien (qui est allemande à l’époque) et d’origine juive.

Il est le coupable idéale.

L’affaire : elle se politise grâce à la presse qui s’empare.

Les journaux prennent position pour influencer l’opinion publique : c’est le début du duel entre la presse dreyfusarde, qui défend l’innocence du capitaine Dreyfus et demande la révision du procès et la presse antidreyfusarde.

Qui affirme que le capitaine est coupable. Dans son article « j’accuse » E Zola veut sortir cette affaire de son milieu militaire.

La presse anti dreyfusarde est très violente, raciste et xénophobe.

La presse dreyfusarde est celle qui lance (l’aurore avec j’accuse) l’affaire.

Zola utilise sa notoriété intellectuelle pour publier une lettre adressée au président de la république dans laquelle il diffame des hauts placés militaires. Il veut dénoncer un procès pour en faire un débat politique.

Ses arguments sont de réfuter par principe l’erreur judiciaire au nom des droits de l’homme et du citoyen : chaque homme a droits a un procès juste même s’il faut éclabousser la réputation de l’armée et de l’état.

La presse antidreyfusarde affirme la culpabilité de Dreyfus et empêche la révision du procès au nom de la raison d’’état.

Pour eux, il faut montrer que la France est forte. Cette presse attise le sentiment nationaliste avec un registre de langue qui cultive l’insulte et des caricatures.

Cette presse ne fait pas appel à de vrais arguments, il s’agit de faire reculer tout esprit critique.

Elle a cultivé l’antisémitisme nationaliste.

Le discours de cette presse est de fustiger Dreyfus en soutenant qu’il est l’ennemi allemand et le responsable du grand complot international juif : c’est l’idée que les juifs complotent pour que la France soit ridiculisé.

Zola est condamné mais il s’exile en Grande Bretagne.

Dreyfus est gracié en 1899 et réhabilité en 1906.

Si la presse a suivi cette affaire c’est parce qu’elle avait à faire à des enjeux politiques très profonds entre les républicains proches des. »

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