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Marine sud-africaine (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

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Marine sud-africaine (seconde guerre mondiale). Création Comme tous les dominions, à l'exception de l'Eire, avant la guerre, l'Afrique du Sud s'en remettait à la Royal Navy pour sa défense. En fait, l'éloignement de l'Afrique du Sud semblait la protéger de toute agression. Mais en 1942, cette sécurité parut moins évidente, après la perte du Repulse, et du Prince of Wales, la chute de Singapour et les mouvements japonais dans la baie du Bengale. Or, l'Afrique du Sud occupait une position stratégique de premier ordre, à la jonction de l'océan Atlantique et de l'océan Indien. Comme la guerre interdisait pour longtemps l'usage de la Méditerranée, la région du Cap devenait une indispensable voie pour les transports de troupes et les cargos alliés. Durban comportait un des rares bassins capables de recevoir de gros navires de guerre. Pour toutes ces raisons, les eaux sud-africaines acquirent l'importance stratégique d'une zone de gue...

« Marine sud-africaine Il Opérations Tout au long de la guerre, les forces nava­ les sud-africaines se livrèrent à trois monotones et obscures activités: tout d'abord, elles patrouillèrent dans les ports.

Cette t§che s'imposait d'autant plus que les ports sud-africains ne compor­ taient pas de mouillages défendus.

De gros navires et parfois même des flottes entières devaient s'ancrer à quelque dis­ tance de la côte, devenant ainsi très vul­ nérables.

Ce n'est qu'en novembre 1942 que l'on acheva un réseau de plus de 200 km de défenses autour du Cap.

En attendant, la marine sud-africaine eut fort à faire.

Sa seconde mission consistait à draguer les mines.

L'ennemi en mouilla un petit nombre, mais elles représentèrent un réel danger.

La marine sud-africaine assura donc la sécurité des chenaux d'accès à ses plus grands ports, à partir de la ligne des cent brasses de profondeur.

Pour une petite marine, il s'agissait là d'une tâche considérable.

Enfin, les forces navales sud-africaines protégèrent les convois contre les atta­ ques de sous-marins.

Cette mission con­ sista surtout à organiser, à Walvis Bay (Afrique australe) et à Lourenço Marques (Mozambique), des convois le long de la côte ou à travers l'océan.

Ce n'est qu'après janvier 1943 que la marine sud­ africaine participa aux convois.

Mais, dans ce domaine, son rôle fut toujours très limi­ té.

Occasionnellement, elle contrôla les navires neutres.

En octobre 1 941, elle se saisit de 5 cargos appartenant à la France de Vichy.

Toutefois, c'est l'Amirauté qui organisa la chasse aux corsaires et aux ravitailleurs ennemis.

Au cours de la guerre, la marine sud­ africaine utilisa 37 dragueurs de mines et 20 bâtiments de lutte anti-sous-marine.

Aucun de ces navires n'avait été construit en fonction de l'une ou l'autre de ces mis­ sions.

Pour la plupart, ils résultaient de la conversion de baleiniers, rapides et fonc­ tionnant à l'essence.

Les bateaux britanni­ ques, peu fiables et consommant du char­ bon, n'avaient pas bonne réputation.

En définitive, la petite marine sud­ africaine se révéla remarquablement effi­ cace.

Le long des 1600 km de côtes de l'Afrique du Sud et de l'Afrique du Sud­ Ouest, les Alliés ne perdirent que 885 000 t de navires, soit 155 unités.

Sur ce der­ nier chiffre, 113 b§timents furent coulés par des sous-marins.. »

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