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Marine royale indienne (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

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Marine royale indienne (seconde guerre mondiale). Développement La Marine royale indienne, ou «Royal Indian Navy«, succéda en 1934 à la Force navale indienne, ou «Royal Indien Marine«, flotte alors destinée à la défense des côtes et aux escortes à courte distance. La Royal Navy se réservait les missions océaniques. Certains nationalistes indiens s'offusquaient de cette répartition des tâches, qu'ils jugeaient humiliante. En fait, la Marine royale indienne ne pouvait jouer un rôle en haute mer. En 1939, elle ne comprenait que 1846 officiers et matelots et ne disposait pas des moyens nécessaires à une rapide expansion. A peine comptait-elle 28 instructeurs. Elle n'avait ni artillerie ni moyens de lutte anti-sous-marine. La flotte opérationnelle se composait de cinq corvettes, d'un patrouilleur et d'un navire hydrographique. Aucun de ces bâtiments ne pouvait dépasser 16 noeuds et, de plus, une refonte de leur DCA s'imposait. Mêm...

« Marine royale indienne Il Un exemple à suivre Toute guerre suscite des incidents aux conséquences inattendues.

Au cours du second conflit mondial, par exemple, le Liberty ship américain Stephen Hopkins coula le corsaire allemand Stier, dans l'Atlantique, le 22 novembre 1942.

Mais la Marine royale indienne peut se targuer d'un exploit plus fameux encore, grllce au Bengal.

Ce blltiment d'une marine novice, sans autre tradition que celle de la Royal Navy, accomplit un fait d'armes difficile à égaler.

Le dragueur de mines Benga/ disposait pour toute arme offensive d'un canon de 12 livres.

Lorsqu'il escorta d'Australie à Diego Garcia le pétrolier hollandais Ondi­ na, il navigua de conserve avec un bateau plus puissant que lui, puisque I'Ondina possédait un canon de 101 mm, servi par un équipage international.

Le 11 novembre, le Bengal et I'Ondina se heurtèrent à deux corsaires japonais.

Tout d'abord, le Bengal se tint à bonne distan­ ce de I'Ondina et.

par radio, envoya mes­ sage sur message.

Mais ni le dragueur de 700 tonnes, ni le pétrolier n'auraient sur­ vécu à cette mauvaise rencontre si le Bengal, de sa propre initiative, n'avait engagé I'Hokoku Maru, de plus de 1 0 000 tonnes et armé de 8 canons de 140 mm.

Une fois le navire japonais en feu, le Ben­ gal répandit un écran de fumée et se rap­ procha de I'Ondina.

Peu après, I'Hokoku Maru sombra.

Le Bengal, endommagé, continua encore le combat, puis se traTna jusqu'à Colombo.

On espérait que l'Ondi­ ns pOt rompre le combat et s'éloigner.

En fait, I'Aikoku Maru avait torpillé le pétro­ lier et mitraillé son équipage, réfugié dans les chaloupes de sauvetage.

L'Aikoku Maru se retira ensuite, croyant, comme les survivants de I'Ondina, que les deux bâtiments alliés avaient coulé.

Une fois seuls en mer, les rescapés rejoignirent l'épave, éteignirent les foyers d'incendie et parvinrent à diriger leur bateau vers Freemantle, où il arriva une semaine plus tard.

Cette action peut prendre rang parmi les plus beaux exploits navals.

Deux corsaires japonais, représentant 21 000 tonnes et disposant, à eux deux, de 16 pièces de 140 mm, n'avaient pu venir à bout de deux navires presque sans défense.

La chance avait certes favorisé le Bengal et I'Ondina, mais cela ne diminue en rien la valeur de leurs équipages.. »

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