(MAO TSE-TOUNG) La guerre populaire
Publié le 17/01/2022
Extrait du document
La guerre révolutionnaire, c'est la guerre des masses populaires ; on ne peut la faire qu'en mobilisant les masses, qu'en s'appuyant sur elles.
« Soucions-nous davantage des conditions de vie des masses et portons plus d'attention à nos méthodes de travail « (27 janvier 1934), Œuvres choisies de Mao Tsé-toung, tome I.
Quelle est la muraille vraiment indestructible? Ce sont les masses, les millions et les millions d'hommes qui, de tout leur cœur, de toutes leurs pensées, soutiennent la révolution. La voilà, la véritable muraille qu'aucune force ne pourra jamais détruire. La contre- révolution ne pourra nous briser; c'est nous qui la briserons. Quand nous aurons rassemblé des millions et des millions d'hommes autour du gouvernement révolutionnaire et développé notre guerre révolutionnaire, nous saurons anéantir toute contre-révolution et nous rendre maîtres de la Chine entière.
« Soucions-nous davantage des conditions de vie des masses et portons plus d'attention à nos méthodes de travail « (27 janvier 1934), Œuvres choisies de Mao Tsé-toung, tome I.
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4.
A chaque bataille, concentrer des forces d'une supériorité absolue (deux, trois, quatre et parfois même cinq ou six fois celles de l'ennemi), encercler complètement les forces ennemies, s'efforcer de les anéantirtotalement, sans leur donner la possibilité de s'échapper du filet.
Dans des cas particuliers, infliger à l'ennemi des coups écrasants, c'est-à-dire concentrer toutes nos forces pour une attaque de front et une attaque sur l'undes flancs de l'ennemi ou sur les deux, anéantir une partie de ses troupes et mettre l'autre partie en déroute, afin que notre armée puisse déplacer rapidement ses forces pour écraser d'autres troupes ennemies.
S'efforcerd'éviter les batailles d'usure dans lesquelles les gains sont inférieurs aux pertes ou les compensent seulement.
Ainsi, bien que dans l'ensemble nous soyons (numériquement parlant) en état d'infériorité, nous avons lasupériorité absolue dans chaque secteur déterminé, dans chaque bataille, et ceci nous assure la victoire sur le plan opérationnel.
Avec le temps, nous obtiendrons la supériorité dans l'ensemble et finalement nousanéantirons toutes les forces ennemies.5.
Ne pas engager de combat sans préparation, ou un combat dont l'issue victorieuse ne soit pas certaine.
Faire les plus grands efforts pour se bien préparer à chaque engagement et pour s'assurer la victoire dans unrapport de conditions donné entre l'ennemi et nous.6.
Mettre pleinement en œuvre notre style de combat — bravoure, esprit de sacrifice, mépris de la fatigue et ténacité dans les combats continus (engagements successifs livrés en un court laps de temps et sans prendrede repos).7.
S'efforcer d'anéantir l'ennemi en recourant à la guerre de mouvement.
En même temps, donner son importance à la tactique d'attaque de positions dans le but de s'emparer des points fortifiés et des villes de l'ennemi.8.
En ce qui concerne l'attaque des villes, s'emparer résolument de tous les points fortifiés et de toutes les villes faiblement défendus par l'ennemi.
S'emparer au moment propice de tous les points fortifiés et de toutes lesvilles modérément défendus par l'ennemi, à condition que les circonstances le permettent.
Quant aux points fortifiés et villes de l'ennemi puissamment défendus, attendre que les conditions soient mûres, et alors lesprendre.9.
Compléter nos forces à l'aide de toutes les armes et de la plus grande partie des effectifs pris à l'ennemi.
Les sources principales d'hommes et de matériel pour notre armée sont au front.10.
Savoir mettre à profit l'intervalle entre deux campagnes pour reposer, instruire et consolider nos troupes.
Les périodes de repos, d'instruction et de consolidation ne doivent pas, en général, être très longues, et, autantque possible, il ne faut pas laisser à l'ennemi le temps de reprendre haleine.Telles sont les principales méthodes appliquées par l'Armée populaire de Libération pour battre Tchiang Kaï-chek.
Elles ont été forgées par l'Armée populaire de Libération au cours de longues années de combats contre lesennemis intérieurs et extérieurs et elles conviennent parfaitement à nos conditions actuelles....
Notre stratégie et notre tactique reposent sur la guerre populaire; aucune armée opposée au peuple ne peut utiliser notrestratégie et notre tactique.« La Situation actuelle et nos tâches » (25 décembre 1947), Œuvres choisies de Mao Tsé-toung, tome iv.
Sans préparation, la supériorité des forces n'est pas une véritable supériorité et on ne peut pas non plus avoir l'initiative.
Si l'on comprend cette vérité, des troupes, inférieures en force mais prêtes, peuvent souvent, parune attaque inopinée, battre un ennemi supérieur.« De la guerre prolongée » (Mai 1938), Œuvres choisies de Mao Tsé-toung, tome II..
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