Mali. 1 PRÉSENTATION Mali, pays d'Afrique de l'Ouest. Sa capitale est Bamako. Le Mali,
Publié le 15/04/2013
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L’islam, teinté d’animisme, est la religion de 90 p.
100 de la population.
Quelque 9 p.
100 des Maliens ont conservé des croyances animistes.
Le christianisme concerne1 p.
100 de la population.
3.4 Éducation
Le Mali possède l’un des taux d’alphabétisation les moins élevés du monde (49,7 en 2005).
Le taux de scolarisation dans le primaire reste faible (58 p.
100 en 2002–2003) ;il passe à 20 p.
100 dans le secondaire, et chute à 2 p.
100 au niveau universitaire.
3.5 Institutions et vie politique
3.5. 1 Historique
De 1968 à 1991, le Mali est dirigé par Moussa Traoré, porté au pouvoir par un coup d’État militaire.
Élu deux fois sans opposition, le président Moussa Traoré gouverne endictateur, s’appuyant sur le seul parti politique légal, l’Union démocratique du peuple malien (UDPM), fondé en 1979.
Après son renversement, en mars 1991, la transitiondémocratique est assurée par le général Amadou Toumani Touré, qui rend le pouvoir aux civils en 1992.
À l’issue des premières élections libres du pays, l’Alliance pour ladémocratie au Mali (ADEMA) remporte la majorité des sièges à l’Assemblée nationale ; son candidat, Alpha Oumar Konaré, est élu président de la République en 1992 etréélu en 1997.
Au terme de deux mandats consécutifs, pendant lesquels se consolide le processus de démocratisation, le président sortant ne brigue pas de troisièmemandat, conformément à la Constitution, et cède la place en juin 2002 à Amadou Toumani Touré (élu au second tour avec plus de 64 p.
100 des voix contre le candidat del’ADEMA, Soumaïla Cissé).
Sans appartenance politique, le président Touré met en place un gouvernement de consensus rassemblant tous les groupes parlementaires.
S’ilbénéficie d’un « état de grâce » durant les premières années de son quinquennat, il fait l’objet d’une opposition croissante.
Soutenu par une coalition d’une quarantaine departis et de nombreuses associations (l’Alliance pour la démocratie et le progrès), il est réélu pour un second mandat en avril 2007, avec 71 p.
100 des suffrages dès lepremier tour, alors que son principal adversaire, Ibrahim Boubacar Keïta (alors président de l’Assemblée nationale), recueille 19 p.
100 des voix.
En dépit des accusationsde fraudes émanant de l’opposition, et des irrégularités avérées, ce scrutin est jugé globalement libre et transparent par les observateurs internationaux.
Dans ce contexte,le processus démocratique semble se consolider, et la démocratie malienne est considérée par la communauté internationale comme une référence en Afrique.
3.5. 2 Organisation des pouvoirs
Le Mali est une république unitaire régie par la Constitution du 10 janvier 1992.
Son régime politique est de type semi-présidentiel.
Le pouvoir exécutif est exercé par leprésident de la République et par le gouvernement.
Le président de la République est le chef de l’État.
Il est le chef des armées, et le président du Conseil supérieur de lamagistrature.
Il dispose du droit de dissoudre l’Assemblée nationale et de l’initiative référendaire.
Élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans (renouvelableune fois), il nomme le Premier ministre (et peut mettre fin à ses fonctions) ainsi que les membres du gouvernement, et préside le Conseil des ministres.
Le Premier ministreest le chef du gouvernement ; il dirige l’action gouvernementale et assure l’exécution des lois.
Le pouvoir législatif est exercé par le Parlement, constitué d’une chambreunique : l’Assemblée nationale.
Celle-ci est composée de 147 députés élus au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans.
Elle a le pouvoir de renverser legouvernement.
3.5. 3 Partis politiques
Le multipartisme est garanti par la Constitution de 1992.
Le paysage politique malien compte au milieu des années 2000 quelque 80 partis.
Les principales formations sontl’Alliance pour la démocratie au Mali (ADEMA), au pouvoir de 1992 à 2002, et deux autres partis qui en sont issus : le Rassemblement pour le Mali (RPM), dirigé par IbrahimBoubacar Keïta, et l’Union pour la République et la démocratie (URD), créée par Soumaïla Cissé.
4 ÉCONOMIE
4.1 Généralités
Le Mali est l’un des pays les moins avancés du monde.
En 2005, le produit intérieur brut (PIB) par habitant s’élève à 442 dollars.
Environ 65 p.
100 de la population vit endessous du seuil de pauvreté, et ce taux atteint 76 p.
100 en milieu rural.
Alors que les deux tiers du territoire malien sont en zone désertique ou semi-désertique, l’activitééconomique est en grande partie concentrée dans la région irriguée par le Niger et ses affluents.
L’économie du Mali est essentiellement agricole : environ 80 p.
100 de lapopulation vit de l’agriculture et de la pêche, les activités industrielles concernant essentiellement la transformation de la production agricole.
La croissance économique estsurtout portée par les productions céréalière et cotonnière.
Cette prédominance du secteur primaire rend l’économie malienne très vulnérable aux aléas climatiques et auxfluctuations des cours des matières premières, en particulier ceux du coton, qui constitue l’une des deux principales ressources d’exportation (avec la production aurifère).Le Mali subit aussi les effets de son enclavement, qui le rend dépendant des ports des pays frontaliers (notamment Abidjan, en Côte d’Ivoire).
Pour l’ensemble de cesraisons, la meilleure exploitation du potentiel de terres irrigables, la modernisation des équipements agricoles, l’amélioration des infrastructures routières et ladiversification de l’économie constituent des priorités pour le développement du Mali.
La situation économique et sociale est également fortement marquée par les politiques d’ajustement structurel mises en œuvre sur la pression des bailleurs de fondsinternationaux — Fonds monétaire international (FMI) et Banque mondiale — en vue de libéraliser l’économie (privatisations, liberté des prix, rigueur budgétaire).Conjuguées à la dévaluation du franc CFA, en janvier 1994, ces réformes ont un coût social élevé et se traduisent par une aggravation des conditions de vie de lapopulation.
Elles permettent cependant d’attirer les investissements étrangers et contribuent à relancer la croissance économique, qui s’établit autour de 5 p.
100 enmoyenne sur la période 1996-2006 (contre une croissance annuelle négative de 1 p.
100 en moyenne entre 1985 et 1993).
Fortement grevée par le poids de la dette,l’économie malienne bénéficie en 2005 de l’annulation totale de sa dette multilatérale en raison des efforts de bonne gouvernance et de gestion saine de son gouvernement.
Le Mali est fortement tributaire de l’aide au développement, par le biais des institutions internationales ou d’accords bilatéraux (Union européenne, France et États-Unisnotamment).
Les sommes envoyées par la diaspora malienne constituent aussi une source de revenus capitale.
4.2 Agriculture et pêche
L’agriculture représente, en 2005, 36,6 p.
100 du PIB et constitue le moyen de subsistance de 80 p.
100 de la population.
Tributaires de conditions naturelles néfastes(sécheresse, invasions acridiennes), les récoltes souffrent du manque d’infrastructures et dépendent presque totalement de l’irrigation et surtout des inondations du Niger etde ses affluents.
La principale zone d’irrigation se situe dans le delta intérieur du Niger, dans un périmètre connu sous le nom d’Office du Niger et construit pendant lacolonisation française afin de développer la culture du coton au profit des industries textiles de la métropole.
Le mil constitue la base de l’alimentation de la population malienne ; les autres cultures vivrières principales sont le maïs et le riz.
Le coton (dont la production et latransformation sont contrôlées par la Compagnie malienne de développement des textiles) est la première culture d’exportation, mais le Mali doit faire face à la non-compétitivité de sa production cotonnière sur le marché mondial en raison des subventions dont bénéficient les producteurs du Nord (en particulier américains).
Lesarachides et la canne à sucre sont également cultivées pour l’exportation.
En raison d’une forte tradition agropastorale, l’élevage constitue une activité primordiale de l’économie malienne (environ 10 p.
100 du PIB) et la principale ressource de.
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