Mali

« textiles, etc.) avait été possible grâce à une alde étrangère li prédominance communiste (Chine, URSS, Yougoslavie).

Modibo Keita avait orienté le Mali sur la vole du neutra­ lisme.

entrainant un relâchement des liens avec la France.

Des centaines de techniciens chinois s'installent dans le pays.

En 1962, le Mali crée une devise Indépendante; mais une inflation rapide s'ensuit, ainsi que de grandes difficul­ tés économiques et, en 1967, le gouvernement de Bamako négocie le retour dans la zone franc contre une dévalua­ tion de 50 p.

100 et un contrôle français de l'économie.

5 Aux maigres résultats économiques obtenus, viennent s'ajouter certains abus et les exactions commises par des fonctionnaires et des membres des milices populaires.

En novembre 1968, Modibo Keita est renversé et le lieutenant (colonel en 19n) Moussa Traoré s'installe au pouvoir, pré­ sidant le Comité militaire de libération nationale (CMLN) de 14 membres qui se montrera incapable de surmonter les difficultés économiques aggravées par la sécheresse, dont le Mali a particulièrement souffert.

En février 1974, un référendum sur le retour li un régime civil et une nou­ velle constitution a été approuvé à 99 p.

1 00 ; mais le CMLN a déclaré qu'il resterait encore au pouvoir pendant cinq ans.

6 La politique étrangère du colonel Traoré ne diffère pas beaucoup de celle de son prédécesseur.

Il garde ses distances à l'égard de la France et entretient des relations très cordiales avec l'URSS et la Chine.

A l'intérieur, règne un autoritarisme soupçonneux et un système bureaucra-~ tique Inefficace dont se plaignent les organisations inter­ nationales et les sociétés philanthropiques venues appor­ ter de l'aide aux populations frappées par la sécheresse.

D'autre part, le CMLN traite avec une grande rigueur les Touareg dont un grand nombre s'est réfugié en Algérie.. »