Madagascar de 1995 à 1999 : Histoire
Publié le 25/12/2018
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En janvier 1997, Didier Ratsiraka, ancien chef de l’État de 1975 à 1993, succède à Albert Zafy, destitué par l'Assemblée nationale (octobre 1996). Face à une opposition disparate, il lui est toutefois difficile d’asseoir solidement son autorité, comme en témoigne le dépôt de plusieurs motions de censure pour abus de pouvoir. Dans un premier temps, cette transition n’apporte pas d’amélioration notable de l’ambiance politique. Le poste de Premier ministre attise les convoitises au sein même du gouvernement ; de plus, étant donné l’état de santé de Didier Ratsiraka, qui pourrait l’empêcher de briguer un second mandat en 2002, ces rivalités pourraient s’aggraver. Aux élections législatives de mai 1998, le chef du gouvernement, Pascal Rakotomavo, soutient financièrement des listes indépendantes dans l’espoir de se succéder à la tête d’un gouvernement de coalition au lendemain du scrutin ; mais il doit affronter son vice-Premier ministre chargé du Budget. Pierrot Rajaonarivelo, également secrétaire général du parti présidentiel
l’AREMA (Alliance pour le renouveau de Madagascar). Ce dernier impute au Premier ministre les résultats étriqués du référendum sur l’instauration de six provinces autonomes (50,96 % contre 49,04 %) et tente, avec l’appui d’autres ministres de son parti, de briguer sa place. Quant à l’autre vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères, Herizo Razafimahaleo, il préfère se mettre en « réserve de la République » pour l’élection présidentielle de 2002.
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