Macédoine, Ancienne République yougoslave de [ARYM].
Publié le 15/04/2013
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Sur le plan administratif, le pays est divisé en 85 communes.
En 2003, près de 60 p.
100 de la population macédonienne vit en milieu urbain.
Les villes principales sont la capitale, Skopje (515 419 habitants en 2004), située dans lenord-ouest du pays, sur le Vardar ; Tetovo (200 000 habitants), dans la même région ; Kumanovo (103 200 habitants en 2002), au nord-est ; Bitola (95 385 habitants en2004), ville universitaire au sud, à proximité de la frontière grecque, et Prilep (73 925 habitants en 2001), au centre.
3.3 Institutions et vie politique
Après la proclamation de l’indépendance, le 17 septembre 1991, le Parlement adopte, dès le mois de novembre, une nouvelle Constitution garantissant les droitsfondamentaux des citoyens de la République, c’est-à-dire des personnes vivant dans le pays depuis au moins quinze ans.
Parmi ceux-ci figure le droit de vote dès l’âge de18 ans.
Le multipartisme est également reconnu.
3.3. 1 Organisation des pouvoirs
Le chef de l’État est le président de la République, élu au suffrage universel pour cinq ans.
Également chef du gouvernement, il nomme, avec l’approbation de l’Assemblée,un Premier ministre, qui gère les affaires courantes.
Le président ne peut opposer son veto à une loi votée par les deux tiers de l’Assemblée.
Le Parlement national est constitué d’une Assemblée nationale unicamérale de 120 membres (Sobranje), élus au suffrage universel pour quatre ans.
L’Assemblée nationale nomme les juges de la Cour de justice, qui juge en dernier ressort les affaires criminelles, et ceux de la Cour constitutionnelle de la République.
3.3. 2 Partis politiques
L’Alliance sociale-démocrate de Macédoine (SDSM), connue sous le nom de Ligue communiste jusqu’en 1989, a été au pouvoir de l’indépendance de 1991 à 1998 et de2002 à 2006.
La coalition libérale VMRO-DPMNE – Organisation révolutionnaire intérieure macédonienne-Parti démocratique pour l’unité nationale macédonienne – a assurél’alternance en 1998 et en 2006.
Les autres partis (plus de 30 sont officiels) ont tous été constitués au début des années 1990.
À l’issue des élections législatives de 2006, les principaux partis politiques macédoniens représentés à l’Assemblée nationale sont le VRMRO-DPMNE, le SDSM, la coalition del’Union démocratique pour l’intégration (qui a succédé à l’UCK, acteur de la guérilla contre les forces macédoniennes en 2001) et du Parti de la prospéritédémocratique (DUI-PDP, albanophone), le Parti démocratique albanais (PDS), le Nouveau parti social-démocrate (NSDP, gauche) et l’Organisation révolutionnaire-Parti dupeuple (VMRO-NARODNA, ultranationaliste).
Le système électoral garantit la représentation des minorités, notamment albanophones.
3.3. 3 Défense nationale
L’ARYM possède une armée de 10 890 hommes.
La durée du service militaire, mis en place en 1992, est de neuf mois.
3.4 Langues et religions
La langue la plus utilisée est le macédonien, d’origine slave.
Proche du bulgare, elle utilise des caractères cyrilliques.
Cependant, les Grecs ne reconnaissent pas le terme« macédonien » pour désigner cette langue et les Bulgares estiment qu’elle n’est qu’un dialecte de leur propre idiome.
La plupart des Macédoniens sont orthodoxes ; ils appartiennent à l’Église orthodoxe de Macédoine, autocéphale depuis 1967, ou aux Églises orthodoxes de Serbie ou deGrèce.
Les musulmans représentent environ 30 p.
100 de la population ; ils sont présents surtout dans les communautés albanaise et turque.
3.5 Éducation
En 2002-2003, 3,5 p.
100 du produit national brut (PNB) est consacré au secteur de l’éducation.
L’enseignement primaire est gratuit et obligatoire pendant un cycle de huitans.
En 2002-2003, 85 p.
100 de la classe d’âge concernée suit des études secondaires et 27 p.
100, des études supérieures (contre 54 p.
100 et 16 p.
100 respectivementdix ans auparavant).
Le pays compte environ 10 p.
100 d’analphabètes.
L’université de Skopje (1949) et l’université de Bitola (1979) sont les deux universités nationales.
4 ÉCONOMIE
4.1 Généralités
La République de Macédoine était, avec le Monténégro, la république la moins développée économiquement de la République socialiste fédérative de Yougoslavie etdépendait fortement du soutien financier de l’État fédéral.
L’éclatement de la Fédération yougoslave a donc eu des conséquences dramatiques pour la République deMacédoine, d’autant que ses échanges commerciaux s’effectuaient à plus de 60 p.
100 avec la Serbie voisine, qui, à partir de 1992, a été sous le coup d’un embargocommercial international.
L’absence de reconnaissance diplomatique internationale jusqu’en 1993 a découragé les investissements étrangers, et le blocus économiqueintermittent imposé par la Grèce à la nouvelle république indépendante a achevé de désorganiser complètement l’économie du pays.
En 1992, la production industrielle a chuté de 75 p.
100 en raison de la pénurie de combustibles et de matières premières, cette baisse n’était plus que de 10 p.
100 troisans plus tard, mais la reconstruction du tissu industriel demeurait un objectif prioritaire.
Le taux de chômage avoisinait les 40 p.
100 et le produit intérieur brut (PIB), d’unevaleur de 1 653 milliards de dollars en 1994 (soit le 177 e rang mondial), accusait une croissance annuelle négative, de l’ordre de - 3 p.
100.
En décembre 1993, une réforme monétaire a permis de juguler de façon significative l’inflation annuelle qui dépassait 120 p.
100 au début de l’année.
À la fin de 1995, letaux d’inflation était tombé au-dessous de 16 p.
100.
Le gouvernement a introduit une série de réformes, parmi lesquelles la vente de quelques entreprises publiques,visant à libéraliser le marché.
En 1996, environ 2 000 entreprises avaient été privatisées.
En outre, la reconnaissance de la Macédoine par l’Organisation des Nations unies en avril 1993 (sous le nom de FYROM, soit Ancienne République yougoslave de Macédoine,ARYM en français) a permis au pays de devenir membre du Fonds monétaire international (FMI), de nouer des relations économiques avec de nouveaux partenaires et desembler trouver la voie du redressement économique.
La faible croissance (0,73 p.
100 pour la période 2000-2004) ne permet pas de faire baisser le taux de chômage qui touche plus d’un tiers de la population.
Bien quel’inflation soit faible (0,5 p.
100 en 2005), les indicateurs économiques restent préoccupants.
Le produit intérieur brut (PIB) était estimé en 2004 à 5,3 milliards de dollars ;il a dépassé en 2004 son niveau de 1999.
L’afflux de plus de 350 000 réfugiés du Kosovo a encore pesé d’avantage sur la situation économique du pays.
Toutefois, au milieudes années 2000, un vaste programme de réformes et d’investissements publics est mis en place sous l’égide du FMI et le pays obtient en décembre 2005 le statut de payscandidat à l’UE, statut qu’il attendait depuis quinze ans et qui l’incite à aller de l’avant sur la voie du redressement économique.
4.2 Agriculture, forêts, pêche.
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