Ma~ li .

« • Par ses lieux : la faculté de Nanterre, la Sorbonne, la Maison de la Radio , le théâtre de l'Odéon et les usines ...

et la rue.

B.

Impr évisible malgré les signes avant -coureurs • De Gaulle avait assuré la stabilité politique, le rayonnement international de la France, la solidité du Franc et la hausse du niveau de vie.

• La politisation de la jeunesse (autour des comités Vietnam organisés dans les lycées et dans les universités) n'était pas prise en compte ~r les analyses politiques, alors que le phénomène était i nternational.

• les travailleurs s'inquiétaient de la poussée du chômage.

C.

Surprenante • les grèves spontanées prennent de cours le PC et la CGT.

• Au mouvement étudiant s'oppose la bourgeoisie, qui, dès le 27 mai, chois it de Gaulle et l'ordre.

Ill.

Une crise de mutation culturelle A.

L'autorité est rejeté e • La pratique autoritaire du pouvoir est contestée , et le modèle hiérarchique qui régit l'État et la société est remis en cause.

• La parole est libérée, échappant aux détenteurs du pouvoir.

B.

Le conformi s me est dénoncé • La libéralisation des mœurs et des esprits devient une nécessité (égalité homme-femme, révolution sexuelle).

• l'instauration de la démocratie dans la vie politique, l'administration, l'entreprise, à l'Université, à l'ORTF est exigée.

C.

Le mod èle fordiste est remi s en question • les jeune .s travailleurs refusent de se plier aux conditions de vie de la société industrielle(« métro-boulot-dodo») et s'affirment par une culture spécifique .

....

Signe avant-coureu r de la crise des années 1970, ce mouvement, de dimension internationale, a constitué une rupture dans l' évolution politique, sociale et culturelle de la F rance.

Ses conséquences furent nombreuses : la démission du général de Gaulle (avril 1969 ),1a réforme de l'Université, l'infléchissement de la pratique politique et la modification du paysage politique (émergence du PS).. »