Luxembourg.
Publié le 15/04/2013
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(27 900 habitants), Differdange (18 900 habitants), Dudelange (17 500 habitants) et Sanem (13 700 habitants).
3.3 Langues et religions
Le Luxembourg est un pays multilingue, du fait de la coexistence historique de deux groupes ethniques, roman et germanique, au fondement de son identité nationale.Depuis le XVIe siècle, le français était la langue de l’administration, et l’allemand celle de la presse.
La loi du 24 février 1984 sur le régime des langues a consacré le luxembourgeois (lëtzebuergesch), dialecte allemand d’origine francique mosellane, comme langue nationale.
Le français y est défini comme la langue de la législation (actes législatifs et réglementaires), celle-ci s’appuyant sur le Code Napoléon.
En matière administrative et en matière judiciaire, il peut être fait usage des langues française,allemande ou luxembourgeoise.
La plus grande partie de la population du Luxembourg est catholique (87 %) ; il existe des minorités protestante, juive et musulmane.
3.4 Éducation
La scolarité est obligatoire durant onze ans, dont deux années d’éducation préscolaire à partir de quatre ans, six années d’études primaires et trois années d’étudessecondaires.
L’enseignement se fait en luxembourgeois au niveau préscolaire et de manière générale à l’oral.
L’allemand est introduit la première année du cycle primaire,puis le français ultérieurement.
L’enseignement se fait en allemand principalement en primaire et dans les premières années du cycle secondaire et notamment dusecondaire technique, alors qu’il se fait en français dans le cycle secondaire classique.
Durant tout le parcours scolaire, l’enseignement des langues représente la moitié desenseignements.
L’université de Luxembourg, créée en 2003 dans la capitale en remplacement de diverses institutions d’enseignement supérieur, met l’accent sur larecherche et sur le bilinguisme.
Les dépenses publiques consacrées par le Luxembourg à l’éducation s’élèvent à 4,05 % du PNB en 1999–2000.
3.5 Institutions et vie politique
3.5. 1 Organisation des pouvoirs
Le grand-duché de Luxembourg est une monarchie héréditaire constitutionnelle.
Proclamée en 1868, la Constitution a été révisée de nombreuses fois.
Le grand-duc est lechef de l’État.
Il exerce le pouvoir exécutif, mais son autorité reste symbolique.
Le leader du parti majoritaire à la Chambre des députés est nommé au poste de Premierministre par le grand-duc.
Il forme le gouvernement que doit approuver le souverain.
L’initiative et le contrôle des lois appartiennent à la Chambre des députés qui estcomposée de 60 représentants élus pour cinq ans au suffrage universel direct.
Le droit de vote est fixé à dix-huit ans.
Un Conseil d’État, nommé par le souverain etcomposé de 21 membres, agit à titre consultatif.
3.5. 2 Partis politiques
Les trois principaux partis politiques luxembourgeois ont été fondés au début du XXe siècle, entre 1902 et 1914.
Le Parti ouvrier socialiste luxembourgeois ( Lëtzebuergesch Sozialistesch Arbechterpartei, POSL/LSAP), d’obédience sociale-démocrate, est l’héritier du Parti social-démocrate créé en 1902, qui a connu plusieurs dissidences et réunifications.
Le Parti démocratique ( Demokratesch Partei, PD/DP), parti de droite fondé en 1954, est l’héritier de la Ligue libérale née en 1904.
Le Parti chrétien-social (Chrëschtlech Sozial Vollekspartei, PCS/CSV), parti centriste démocrate-chrétien, s’appelle ainsi depuis 1945, après avoir été fondé en 1914 sous le nom de Parti de la droite.
Le parti écologiste, Les Verts (Déi Greng), a été créé en 1983 et le Comité d’action pour la démocratie et la justice sociale ( Aktiounskomitee fir Demokratie a Rentegerechtegkeet, ADR) a été fondé en 1987 par des retraités.
La Gauche (Déi Lénk) regroupe depuis 1999 l’extrême gauche et les communistes.
Depuis 1945, le Parti chrétien-social est le parti dominant de la vie politique luxembourgeoise, en ce qu’il apparaît comme le pivot de tous les gouvernements de coalition,constitué alternativement avec les socialistes ou les libéraux (excepté entre 1974 et 1979 où il a été dans l’opposition).
3.5. 3 Défense nationale
Le Luxembourg, membre de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), a supprimé en 1967 le service militaire obligatoire et entretient une petite armée de900 volontaires.
Les dépenses de défense représentent 0,9 % du produit intérieur brut (PIB).
4 ÉCONOMIE
4.1 Généralités
Le Luxembourg est le pays le plus riche au monde : il se situe au premier rang mondial en ce qui concerne le produit national brut par habitant, estimé à 71 240 dollars en2006.
À partir du milieu du XIXe siècle, le Luxembourg a fondé son développement économique sur la sidérurgie avant de le réorienter vers le secteur financier et de s’imposer dans la seconde moitié du XXe siècle comme un centre bancaire international de premier plan.
Au milieu des années 2000, le secteur financier représente ainsi près de 30 % de son PIB.
Alors que la croissance de son économie était plus faible que celles des pays limitrophes jusqu’à la fin des années 1960, l’essor des services financiers lui a assuré un tauxde croissance annuel moyen exceptionnel, atteignant pratiquement le double de celui de ses voisins entre 1985 et 2001.
Depuis 1985, l’économie luxembourgeoise a laparticularité de recourir massivement à une main-d’œuvre constituée par des transfrontaliers, représentant près de 40 % de l’emploi salarié total.
Pâtissant comme laplupart des pays de la zone euro du ralentissement de l’économie mondiale au début des années 2000, le Luxembourg connaît à nouveau une croissance vigoureuse à partirde 2006.
4.2 Secteur primaire : agriculture, forêts et pêche
L’agriculture occupe une place marginale dans l’économie du Luxembourg, ne contribuant qu’à 0,4 % du PIB (2006) et employant 1 % de la population active.
Lesprincipales cultures concernent le blé et l’orge.
La production vinicole est une activité importante en Moselle, où le vignoble couvre 1 200 ha.
La sylviculture occupetraditionnellement une place importante dans le secteur primaire.
4.3 Secteur secondaire : mines et industries
Le secteur secondaire, qui représente 14,6 % du PIB (2006), emploie 21 % de la population active.
Jadis fondée sur l’industrie du fer et de l’acier, développée dans lesannées 1880, la métallurgie n’est plus le secteur dominant de l’économie luxembourgeoise.
La crise de l’acier, la concurrence internationale et la difficulté de rentabiliser lesgisements de fer à teneur faible (l’exploitation de la minette, minerai de fer à l’origine du décollage économique du Luxembourg, s’est arrêtée en 1981) ont imposé unredéploiement complet de l’économie orienté vers les services.
Parallèlement, la diversification industrielle s’est faite en direction des industries de la chimie, du caoutchoucet des matières plastiques..
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