Luther et Calvin

« Jean Calvin Date et lieu de naissance : 10 juillet 1509 à Noyon en Picardie en France. Date et lieu de mort : 27 mai 1564 à Genève en République de Genève Profession : Écrivain, réformateur et théologien protestant Mouvement religieux : Réforme protestante et Calvinisme Il est le fils d’un administrateur de biens au service des chanoines de Noyon et d’une mère catholique dévote morte prématurément.

Calvin reçoit un bénéfice ecclésiastique qui lui permet de poursuivre des études d’abord à Noyon.

Après Noyon, il étudie à Paris aux collèges de la Marche et de Montaigu.

En 1525, le père, Gérard, retire son fils du collège de Montaigu et l'inscrit à l'université d'Orléans afin qu'il y étudie le droit puis entre à l’université de Bourges.

En 1532, il obtient son diplôme de droit et sort son premier livre qui est un commentaire de l’œuvre De Clementia de Sénèque .

En 1533, Calvin suit les nouvelles idée de la Réforme protestante car il n’acceptait pas certains cultes et certaines doctrines de l’Église catholique.

Mais en 1534, il rompt définitivement avec l’Église catholique en renonçant à ses bénéfices ecclésiastiques.

Calvin se déplace fréquemment et fréquente les milieux humanistes et les cercles de théologiens où se discutent les idées nouvelles.

Il s’y fit un très grand ami qui s’appelait Nicolas Cop et qui fut dénoncé comme hérétique à cause d’un discours appelant à une réforme religieuse de l’Église catholique.

Calvin étant impliqué dans le scandale dut donc se cacher pendant un an. En juin 1536, Calvin retourne en France mais, ne pouvant y rester qu’un certain temps à cause de son statut d’hérétique, il quitte définitivement la France.

En août, il part pour Strasbourg, une ville du Saint-Empire romain germanique et refuge des protestants.

Mais il doit s’arrêter à Genève à cause affrontements entre le Saint-Empire et la France.

Genève vient d’adopter la Réforme, sous l’influence du réformateur Guillaume Farel.

Celui-ci, convint Calvin de rester pour l’aider à organiser l’Église de la ville.

Mais rapidement les autorités civiles le critique trouvant ses mesures trop exigeantes.

Il se fait donc expulser de Genève et se réfugie à Strasbourg où il passe 3 années comme pasteur et professeur.

En 1540, il se marie avec une jeune veuve, Idelette de Bure, dont il aura un fils qui mourra jeune.

Vingt-cinq ans après Luther, Calvin rédige son Commentaire de l’Épître aux Romains où il y manifeste clairement sa distance par rapport à Luther.

Genève, à la longue, regrette l'expulsion de Calvin, car le climat politique a changé et l'on constate que la fréquentation des cultes diminue.

On le supplie de revenir par deux fois, en 1540 et en janvier 1541.

Calvin ne reviendra qu’en septembre 1540.

Il pensait ne rester que six mois mais il y reste jusqu’à la fin de sa vie.

Dès les six premiers mois, trois textes de Calvin structurent l’Église : Les ordonnances ecclésiastiques , Le catéchisme , La forme des prières c’est-à-dire la liturgie. A son retour à Genève, Calvin reprend la prédication.

Il applique au texte biblique les règles de lecture des textes profanes, c’est à dire les figures de styles… car il se méfie des méthodes «médiévales» de la lecture de la Bible.

Il dénonce en particulier la confusion entre le sens propre et figuré.

Par exemple, pour les paroles prononcées par Jésus lors du repas de la Cène: « ceci est mon corps, ceci est mon sang… », le pain et le vin sont, pour Calvin, une figure de style, une image.

Ils représentent le Christ, mais ne sont pas vraiment le Christ.

De même que, dans la Bible, la colombe représente l’Esprit Saint, mais n’est pas l’Esprit Saint.

Michel Servet était un anti-trinitaire et donc recherché par l’Église romaine ainsi que par les réformateurs.

Michel Servet est arrêté à Genève, Calvin compose un acte d’accusation et il brûlé, après un procès pour hérésie, le 27 octobre 1553.

De 1545 à 1555, Calvin invite les protestants français à venir dans des pays passés à la réforme.

A partir de 1555, comme des églises protestantes sont construites en France, il appel les protestants français à y rester et leur envoi des pasteurs de Genève.

Avant de mourir, il continue d’écrire des textes (contre les anabaptistes, les libertins, l’astrologie, les reliques ...).

Il donne des cours publics à l’Académie de Genève et il y fait une exposition continue des livres de la Bible. Bien que Calvin et Luther avait des différents sur certains dogmes comme la pratique de l’Eucharistie, il étaient néanmoins d’accord avec lui sur la question juive.

Il est partisan de la. »