L'Urbanisation au Canada

« Urbanisation 111 tlon et de la concentration urbaine, pourrait tripler, voire quadrupler d'Ici à la fln du siècle.

Les autorités munici­ pales tentent de freiner cette croissance sauvage.

Inquiète des conséquences sociales (lns6curfté, délinquance •.• ) la municipalité de Toronto s'est .opposée en 1973 à la cons­ truction d'Immeubles de plus de quatre étages dans le centre de la ville.

5 Les urbanistes doivent choisir entre le remodelage des anciens quartiers et la création d'agglomérations nou· velles.

A Montréal, près de quarante hectares ont été rasés en plein cœur de la ville pour laisser place à des Immeubles-tours prolongés en sous-sol par plusieurs étages de galeries qui constituent une sorte de ville souterraine.

Celle-cl abrite les magasins les plus luxueux et de nombreux cafés, restaurants et salles de spectacle.

Desservie par le nouveau métro de Montréal, achevé en 1976, dotée d'une climatisation permanente, cette seconde ville tend à supplanter l'autre comme lieu d'activité sociale et commerciale, surtout durant l'hiver.

On retrouve cet urbanisme souterrain dans toutes les grandes villes canadiennes.

6 A cOté de ces réalisations prestigieuses et durables, le nouvel habitat canadien se caractérise souvent par sa fragilité et sa dégradation rapide.

Les maisons des ban­ lieues sont le plus souvent construites en bols recouvert de briques et d'enduits spéciaux.

Protégeant efficacement contre le froid et relativement peu coOteuses, d'autant que le prix des terrains o~ elles s'établissent a été longtemps très bas, ces maisons présentent l'Inconvénient d'être peu durables.

Les immenses banlieues édifiées de cette façon sont condamnées à se transformer en zones déshé­ ritées si elles ne sont pas reconstruites • ..,.

Voir aussi : MonWal, Ottawa, Toronto, Vancouver.. »